Sur le plan sémantique, la misère est une notion absolue, pas avoir les moyens de bouffer à sa faim par exemple, tandis que la pauvreté est une notion relative, on est toujours pauvres par rapports à d'autres.Jeff Van Planet a écrit : ↑08 sept. 2018, 17:25:42Certes, sauf que si ces gens sont "hors du seuil" mais sont-ils indépendant? peuvent-ils se sortir de leurs situations? non, c'est juste de la rustine, une sorte de cache misère. Ce n'est pas parce que la misère est cachée qu'elle cesse d'exister.
En occident, on peut raisonnablement relativiser, les pauvres ne se trouvent pas en majorité dans une grande misère.
La dépendance à l'état ne relève ni de la misère, ni de la pauvreté, c'est une notion à part, même si l'absence de l'état entraînerait sans doute des gens qui ne sont pas pauvres dans la pauvreté, et des pauvres dans la misère.
Après, il y a deux conceptions des choses.
Les libéraux considèrent qu'il vaut mieux que le système offre plus de tremplins même s'il y a globalement plus de pauvres alors que les socialistes privilégient plutôt l'inverse je pense (moins de pauvres, même si le système est moins dynamique).