Les Français ont retrouvé leur niveau de vie d'avant-crise

[politicien]

Les Français ont retrouvé leur niveau de vie d'avant-crise

11 sept. 2018, 16:00:09

L'Insee a publié ce mardi les grands chiffres sur les revenus des Français en 2016 : le revenu médian atteint 1710 euros par mois. L'étude montre une légère amélioration des niveaux de vie en un an,…





Le client d'un supermarché Sébastien SORIANO/Le Figaro


L'Insee a publié ce mardi les grands chiffres sur les revenus des Français en 2016 : le revenu médian atteint 1710 euros par mois. L'étude montre une légère amélioration des niveaux de vie en un an, qui cible essentiellement les ménages les plus modestes.



• Les niveaux de vie retrouvent enfin leur niveau d'avant crise . En 2016, le niveau de vie médian de la population (revenu disponible divisé par le nombre d'unités de consommation, lui-même fonction de la taille du ménage) atteint 20.520 euros par an, soit 1710 euros par mois. Ce montant est en augmentation de 0,9% sur un an. Il retrouve son niveau d'avant-crise. Le niveau de vie des 10% les plus modestes est de 11.040 euros annuels, et celui des 10% les plus aisés de 37.570 euros.


• Les inégalités diminuent un peu. L'indice de Gini (qui varie de 0 à 1 pour mesurer le degré d'inégalité de la distribution des revenus) est en léger repli à 0,288 en 2016. Les 20 % les plus modestes disposent de 8,9% de la somme des niveaux de vie ( +0,1 point) et les 20 % les plus aisés de 37,9 % (-0,4 point).

(...)



Article complet sur http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018 ... -crise.php

En 2016, la France comptait près de neuf millions de pauvres

11 sept. 2018, 00:00:00

Le taux de pauvreté globale est en légère baisse, de 0,2 %, par rapport à celui constaté en 2015, ce qui, selon l’Insee, « s’explique principalement par la mise en place de la prime d’activité » sous…





Le taux de pauvreté globale est en légère baisse, de 0,2 %, par rapport à celui constaté en 2015, ce qui, selon l’Insee, « s’explique principalement par la mise en place de la prime d’activité » sous le quinquennat de François Hollande.


LE MONDE | 11.09.2018 à 20h50



Sont considérées comme pauvres par l’Insee, les personnes seules qui perçoivent moins de 1 026 euros par mois, c’est-à-dire 60 % du revenu médian de la population, qui est de 1 710 euros par mois en 2016. Parmi celles qui sont en dessous de ce revenu médian, près de 5 millions ont moins de 855 euros mensuels pour vivre.


Lire aussi :   Pauvreté : de quoi et de qui parle-t-on ?


Le taux de pauvreté globale est toutefois en légère baisse, de 0,2 point, par rapport à celui constaté en 2015, ce qui selon l’Insee « s’explique principalement par la mise en place de la prime d’activité » — une aide aux travailleurs et travailleuses à revenus modestes créée au début de 2016. « Depuis 2008, on constate une reprise lente de la pauvreté, mais aussi un problème d’irréversibilité. C’est-à-dire qu’il n’y a pas plus de pauvres, mais qu’on a du mal à en sortir », explique Jérôme Vignon, président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes).


Lire aussi :   Mal-logement, chômage… La France face au défi de la pauvreté

(...)



Article complet sur https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html

Qu'en pensez vous ?

[politicien]

Le taux de pauvreté est resté stable en France en 2017

09 oct. 2018, 08:12:28

VIDÉO - D'après les calculs de l'Insee, quelque 8,8 millions de personnes sont aujourd'hui en «situation de pauvreté monétaire», c'est-à-dire qu'elles vivent avec moins de 1000 euros par mois de…





Un squat, Porte de la Chapelle, à Paris. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro


VIDÉO - D'après les calculs de l'Insee, quelque 8,8 millions de personnes sont aujourd'hui en «situation de pauvreté monétaire», c'est-à-dire qu'elles vivent avec moins de 1000 euros par mois de revenu.



C'est mieux que si c'était pire... Selon la méthode d'estimation avancée basée sur la microsimulation et calculée par l'Insee, le taux de pauvreté monétaire serait resté stable en 2017, à 14% de la population, c'est-à-dire que 8,8 millions de personnes sont aujourd'hui en «situation de pauvreté monétaire» et vivent avec un revenu inférieur à 60% du revenu médian en France, soit quelque 1000 euros net par mois. Ce maintien ferait suite à un recul de 0,2 point du taux de pauvreté en 2016 après deux années de hausse (+0,2 point en 2015 et 2014).


Cette donnée, très attendue, est importante après la présentation du plan de lutte contre la pauvreté (service public de l'insertion, revenu universel d'activité, cantine à 1 euro par jour, petit-déjeuner dans les écoles, 30.000 places de crèches, obligation de formation portée à 18 ans, doublement des contrats d'insertion par l'activité économique...), le 13 septembre par Emmanuel Macron, dont l'ambition a été unanimement saluée et deux jours avant la publication, par l'Observatoire des inégalités, du rapport 2018 sur la pauvreté en France.

(...)




Article complet sur http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018 ... lation.php

[albert]

Si les Français ont retrouvé leur niveau de vie d'il y a 10 ans, il n'y a pas lieu de pavoiser. C'est une décennie perdue. Quant au chômage, il n'a malheureusement pas retrouvé son niveau d'avant la crise.

[Jeff Van Planet]

il y a de quoi pavoiser dans le sens où les idéologues ultra keynésiens nous disaient 'ils font de l'austérité et on ne retrouvera jamais notre niveau de vie sans plus de déficits".

[wesker]

Comment peuvent ils penser et écrire des c*******ies pareilles ?

Alors que les prix des carburants sont au plus haut, alors que l'austérité se pratique dans certains segments de l'économie (notamment en matière de santé ou les mêmes qui réclament des économies ne supporteraient l'attente et les conditions de prise en charge de leurs urgences - en particulier sur leurs fistons s'écorchent un doigt-) et que l'activité tarde à repartir, je ne vois pas vraiment sur quels critères, objectifs, on peut faire ce type de considérations.

[Papibilou]

Comment peuvent ils penser et écrire des c*******ies pareilles ?

Alors que les prix des carburants sont au plus haut, alors que l'austérité se pratique dans certains segments de l'économie (notamment en matière de santé ou les mêmes qui réclament des économies ne supporteraient l'attente et les conditions de prise en charge de leurs urgences - en particulier sur leurs fistons s'écorchent un doigt-) et que l'activité tarde à repartir, je ne vois pas vraiment sur quels critères, objectifs, on peut faire ce type de considérations.

Je ne vois pas sur quelles bases vous pouvez mettre en doute les calculs de L’INSEE. Je sais que c'est la mode de douter de tout ce que racontent les organismes officiels, mais L’INSEE me paraît vraiment sérieux.

[Jean]

Comment peuvent ils penser et écrire des c*******ies pareilles ?

Alors que les prix des carburants sont au plus haut, alors que l'austérité se pratique dans certains segments de l'économie (notamment en matière de santé ou les mêmes qui réclament des économies ne supporteraient l'attente et les conditions de prise en charge de leurs urgences - en particulier sur leurs fistons s'écorchent un doigt-) et que l'activité tarde à repartir, je ne vois pas vraiment sur quels critères, objectifs, on peut faire ce type de considérations.

Néanmoins il ne faut oublier que la vente des smartphones ne baisse pas...

La crise n'a pas conduit à un changement profond des comportements au grand dam d'ailleurs des écologistes.

[Jean]

Comment peuvent ils penser et écrire des c*******ies pareilles ?

Alors que les prix des carburants sont au plus haut, alors que l'austérité se pratique dans certains segments de l'économie (notamment en matière de santé ou les mêmes qui réclament des économies ne supporteraient l'attente et les conditions de prise en charge de leurs urgences - en particulier sur leurs fistons s'écorchent un doigt-) et que l'activité tarde à repartir, je ne vois pas vraiment sur quels critères, objectifs, on peut faire ce type de considérations.

Je ne vois pas sur quelles bases vous pouvez mettre en doute les calculs de L’INSEE. Je sais que c'est la mode de douter de tout ce que racontent les organismes officiels, mais L’INSEE me paraît vraiment sérieux.

Les chiffres sont parfois gênants surtout quand il vont à l'encontre de nos croyances...

[wesker]

Chacun sait qu'on peut faire dire ce qu'on veut au chiffre...Actuellement les dépenses de carburant par exemple sont plus élevées qu'auparavant. Je ne suis pourtant pas certains que les gens usent davantage de leurs véhicules.

[Papibilou]

Chacun sait qu'on peut faire dire ce qu'on veut au chiffre...Actuellement les dépenses de carburant par exemple sont plus élevées qu'auparavant. Je ne suis pourtant pas certains que les gens usent davantage de leurs véhicules.

vous prenez l'exemple des carburants à l'appui de vos croyances. Mais une stat ne se calcule pas sur un élément.

[albert]

Un économiste dénonce le «grand mensonge» du calcul du pouvoir d'achat

jeu. 11 oct. 2018, 03:30:09

LE SCAN ÉCO - Pour l'économiste Philippe Herlin, la croissance des dernières décennies n'a pas apporté d'amélioration sur le front du pouvoir d'achat, contrairement aux affirmations de l'Insee.





Pour Philippe Herlin, «ce que la croissance aurait pu nous redonner en plus a été majoritairement capté par l'État». Eyrolles


LE SCAN ÉCO - Pour l'économiste Philippe Herlin, la croissance des dernières décennies n'a pas apporté d'amélioration sur le front du pouvoir d'achat, contrairement aux affirmations de l'Insee.



Philippe Herlin est économiste indépendant. Il a publié notamment Repenser l'économie (2012), France, la faillite? (2012), Apple, Bitcoin, Paypal, Google; la fin des banques? (2015). Son dernier livre, Pouvoir d'achat: le grand mensonge , est sorti le 5 octobre 2018 aux éditions Eyrolles.


LE FIGARO. - Pourquoi qualifiez-vous la hausse du pouvoir d'achat, depuis le milieu des années 1970, de «grand mensonge», en dépit des statistiques de l'Insee?


Philippe Herlin.- Les calculs de l'Insee reposent sur des hypothèses, des choix méthodologiques que je ne partage pas. L'institut minimise fortement l'inflation, essentiellement par deux biais. D'abord, le logement est sous-estimé de façon criante: il représenterait aujourd'hui 6% du budget des ménages! Ce qui ne correspond à aucune réalité pour les Français. L'Insee exclut notamment du budget des particuliers tous les logements achetés, car cela est vu comme un investissement! De cette façon, la hausse de l'immobilier, surtout depuis 2000, est passée à l'as. Ensuite, l'Insee inclut l'«effet qualité» dans l'évolution du prix des produits. Il s'agit de faire baisser le prix réel d'un objet car sa qualité a augmenté. Par exemple, au fil des années, le prix des Iphone a augmenté, mais selon l'Insee, son prix réel a baissé car les modèles sont plus puissants, ont plus de fonctionnalités... cette approche est subjective. Cet effet qualité concerne les produits technologiques, mais pas seulement: également des prix alimentaires, etc. Un quart des produits étudiés chaque année par l'institut subit cet effet.


Je critique donc cette minoration globale de l'inflation, qui répond à des objectifs politiques. Dans les années 1970, lorsque l'inflation décollait, ces méthodes ont été mises en place car beaucoup de minima sociaux sont indexés sur la hausse des prix (salaire minimum, retraites): c'est un vrai enjeu budgétaire pour l'État.

(...)



Article complet sur http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan ... -achat.php

[El Fredo]

Tiens je croyais que "ce que la croissance aurait pu nous redonner en plus a été majoritairement capté par"... les actionnaires, en tout cas c'est ce que répète en boucle la gauche radicale. Faudrait qu'ils se mettent d'accord tous ces économistes.

[wesker]

La croissance ?De quelle croissance parles tu El Fredo, car en dehors du coût des instances diverses et variées...je ne vois pas de vigoureuses reprises de l'investissement et de la consommation.

Et, au vu des tensions, des risques et des incertitudes du contexte international, je ne pense pas que cela rassure et incite les investisseurs, et les acteurs économiques à modifier une attitude qui favorise l'accumulation ,l'attentisme à l'initiative.

[johanono]

Les notions de pouvoir d'achat, de niveau de vie, sont très subjectives, et donc très difficiles à appréhender. Tout le monde n'a pas les mêmes habitudes de consommation, tout le monde n'a pas les mêmes dépenses. Donc si le coût de certains produits augmente, cela peut pénaliser gravement certains ménages, sans impacter les autres. Par exemple, si le prix de l'essence augmente, cela pénalisera essentiellement ceux qui habitent en milieu rural ou péri-urbain et qui utilisent leur voiture pour aller travailler, mais cela n'impactera pas les nombreux Parisiens qui prennent les transports en commun pour aller travailler. Inversement, la hausse du prix du logement pénalisera les Parisiens et habitants de quelques autres grandes villes mais épargnera tous les autres Français. C'est très difficile de faire des moyennes dans ces conditions.

[wesker]

Quand on paye le plein plus cher, que la taxe d'habitation, que l'on croyait voir baisser de 30% augmente, qu'on voit ses revenus amputer d'une part de CSG plus importante, que sa fiscalité progresse sans que la qualité de service ne s'améliore d'autant, qu'on se prépare à renoncer à des secteurs tels que la Française des jeux, au profit d'entreprises privées qui appartiennent ou sont gérées par les membres d'une même communauté organisée, souvent proches du pouvoir, je crois qu'on peut raisonnablement faire le constat de l'érosion de notre pouvoir d'achat.

Naturellement, on peut écarter de l'indicateur qui le mesure tout les produits qui subissent les hausses les plus importantes, mais ce n'est pas ce qui remplira le portefeuille du consommateur ni qui donnera des débouchés commerciaux aux très nombreuses petites boites qui, de ce fait hésitent à investir, ou reportent leurs projets.