Il y a encore quelques années, certaines fermetures d'usines faisaient la une des média. Souvenons-nous de Vilvorde, de Florange, de Gandrange... Or depuis quelques mois, nous avons une vague de fermetures d'usines dans une relative indifférence médiatique. Il y a bien quelques articles de presse ça et là, mais ça ne fait plus la une des journaux. Comme s'il y avait, en France, une forme de résignation généralisée à la fermeture progressive de toutes nos usines.Ascoval, Alcatel, Alstom : l’industrie en plans
En actant coup sur coup l’impossible reprise du site Ford de Blanquefort et l’échec de celle de l’aciérie de Saint-Saulve, le ministre de l’Economie illustre l’incapacité de l’Etat à sauver les usines françaises.
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Il n'appartient pas à l’État de jouer les pompiers de service et de nationaliser toute usine en difficulté. Une fois qu'une usine est menacée de fermeture, il n'y a hélas plus grand chose à faire, c'est déjà trop tard.
En revanche, il appartient à nos gouvernements successifs de créer les conditions économiques propices à la préservation de notre tissu industriel : TVA sociale, protectionnisme, contrôle du rachat d'entreprises françaises par des fonds d'investissements étrangers, etc. Et de ce point de vue, ça fait longtemps que plus rien n'est fait (à part peut-être le CICE).