2019, année record pour les dividendes !

[Papibilou]

Bien entendu, les sociétés filiales paient l'IS localement. Après il suffit de ponctionner les résultats des filiales locales via les dividendes, management fees, technical fees, licence fees et d'envoyer l'argent dans un pays moins coûteux en impôts (alias paradis fiscal) et de les y laisser sans les remonter à la holding ("le siège social" cher à Wesker) ou de les réinvestir ailleurs. Le résultat du groupe publié n'est qu'une "consolidation" dans une grande feuille Access bien souvent quand le résultat des sociétés juridiques françaises est souvent zéro.

Absolument. Et d'ailleurs pour une fois que Macron souhaitait taxer le CA, Trump le lui fait retirer.

[wesker]

Il fallait naturellement anticiper les rétorsions possibles, discuter et nouer des accords commerciaux...le Président Trump, comme ses prédécesseurs acceptent l'idée que chacun puissent faire entendre ses intérêts, stratégiques, industriels ou commerciaux zet souhaitent parvenir à un accord.

[Jeff Van Planet]

Bien entendu, les sociétés filiales paient l'IS localement. Après il suffit de ponctionner les résultats des filiales locales via les dividendes, management fees, technical fees, licence fees et d'envoyer l'argent dans un pays moins coûteux en impôts (alias paradis fiscal) et de les y laisser sans les remonter à la holding ("le siège social" cher à Wesker) ou de les réinvestir ailleurs. Le résultat du groupe publié n'est qu'une "consolidation" dans une grande feuille Access bien souvent quand le résultat des sociétés juridiques françaises est souvent zéro.

Absolument. Et d'ailleurs pour une fois que Macron souhaitait taxer le CA, Trump le lui fait retirer.

Les taxes sur les CA sont totalement débiles et elles ne doivent pas exister. En revanche ce qui est très intéressant et aussi extrêmement révélateur pour Trump c'est qu'il était d'accord au moment du G7 au Japon (deux ans? un an et demi?) c'est que ce brave Donald était d'accord pour instaurer un impôt sur les société minimal mondial en dessous du quel il serait impossible d'aller. Au départ il avait critiqué (avec raisons) l'idiotie de la taxe sur le CA car elle allait à l'encontre de ce beau projet de taxe mondiale.

Mais voilà ce qui est très révélateur: Facebook a râler et voilà que notre gros populiste a retourné sa veste. Bien oui il a besoin de hoaxs qu'on trouve sur les réseaux sociaux pour se faire réélire alors il ne pouvait pas se mettre à dos Facebook dû coup il dit maintenant "no taxe on my friends".

[Papibilou]

Les taxes sur les CA sont totalement débiles et elles ne doivent pas exister.

Mais si c'est taxer le CA ou pas de taxe .du tout ...

[Jeff Van Planet]

Sauf que ce n'est pas ce choix qui s'offre à nous. @Papibilou

[Papibilou]

Sauf que ce n'est pas ce choix qui s'offre à nous. @Papibilou

Ou plutôt, ça ne l'est plus depuis que Macron en a repoussé l'application pour éviter les rétorsions trumpiennes.

[Jeff Van Planet]

indépendamment de Trump, le choix n'est pas 0 taxes ou une taxe idiote sur le CA.

[Papibilou]

indépendamment de Trump, le choix n'est pas 0 taxes ou une taxe idiote sur le CA.

Que proposez vous ?

[Jeff Van Planet]

Ce sur quoi les dirigeants du G7 s'étaient mis d'accord au Japon.

[Papibilou]

Ce sur quoi les dirigeants du G7 s'étaient mis d'accord au Japon.

Donc un éventuel accord de l'OCDE espéré en 2020.

[pierre30]

Année record pour l'emploi également ?

https://www.lesechos.fr/economie-france ... 19-1166515

Chômage : le nombre de demandeurs d'emploi en forte baisse en 2019
Le nombre d'inscrits à Pôle emploi en catégorie A a baissé de plus de 120.000 en France entière sur un an et de 190.000 depuis l'élection d'Emmanuel Macron pour tomber à 3,5 millions.


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Le chômage a nettement baissé en 2019 en France, avec 120.700 demandeurs d'emploi sans activité en moins (-3,3 %) la plus forte baisse depuis la crise de 2008, selon les chiffres publiés lundi par Pôle emploi. (AFP)

Par
Alain Ruello
Publié le 27 janv. 2020 à 12h02Mis à jour le 27 janv. 2020 à 14h52
Accaparé par le dossier des retraites , en butte à une défiance de la majorité des Français sur cette réforme clef pour la suite du quinquennat, le gouvernement peut trouver un peu de réconfort avec les dernières statistiques du chômage publiées ce lundi. En déplacement dans l'après-midi en compagnie du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, pour pousser les PME à développer les accords d'intéressement ou de participation, le ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ne devrait pas manquer de les mettre en avant.

Le nombre d'inscrits à Pôle emploi n'ayant pas du tout travaillé, rangés dans la catégorie A, a baissé de 107.300 au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine par rapport à la même période de 2018 (-3,1 %), pour concerner un peu plus de 3,3 millions de personnes. Sur la France entière, hors Mayotte, les effectifs de cette catégorie, la plus suivie dans ces statistiques, ont fondu de 120.700 (-3,3 %), à 3,5 millions, comme le laissaient présumer les chiffres arrêtés fin novembre .

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Bilan encourageant
Si l'on compare par rapport au second trimestre 2017, lorsqu'Emmanuel Macron a pris ses fonctions, le nombre d'inscrits en catégorie A a baissé de 180.000 en métropole et de 190.500 sur la France entière. A mi-mandat, le chef de l'Etat peut donc se prévaloir d'un bilan encourageant sur le chômage, qui plus est sans accusation de maquillage des chiffres vu les coupes drastiques opérées dans les budgets des contrats aidés (qui ont pour effet de « sortir » leurs bénéficiaires des statistiques).

La croissance, bien que modérée , reste créatrice de nombreux emplois avec, comme le souligne Eric Heyer, économiste à l'OFCE, une remontée de la part des CDI dans les embauches depuis mi-2015, même si les contrats courts restent largement majoritaires. L'exécutif met en avant les effets de ses réformes du Code du Travail, de la formation continue ou de l'apprentissage, sans que l'on puisse en évaluer les effets concrets sur le marché du travail.

Même si les deux sources diffèrent dans leur méthodologie , les chiffres de Pôle emploi évoluent en cohérence avec le taux de chômage mesuré par l'Insee au sens du Bureau international du travail : il est passé de 9,5 % à 8,4 % (chiffre prévisionnel) de la population active sur la période. La baisse est lente, de l'ordre de 0,1 point par trimestre, mais régulière. Si elle se poursuit à ce rythme, l'objectif d'Emmanuel Macron d'atterrir à un taux d'« environ » 7 % à la fin de son quinquennat, reste crédible.

Chômage de très longue durée
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Ombre au tableau, près d'un inscrit sur deux en catégorie A, B (moins de 78 heures travaillées dans un mois) ou C (plus de 78 heures) l'est depuis plus d'un an. Le chiffre a baissé de 2,5 % sur un an, mais cela représente toujours 2,58 millions de personnes en France métropolitaine (2,75 millions en France entière). Il cache aussi des situations contrastées puisque le nombre d'inscrits depuis deux ans ou plus, soit 1,5 million, continue de grimper.

La réforme de l'assurance-chômage se met en place sans trop d'encombre pour le moment

Signe de l'enracinement d'une grande partie des chômeurs dans la précarité professionnelle, la durée moyenne passée dans l'une de ces trois catégories a augmenté de 35 jours depuis l'élection d'Emmanuel Macron. L'inversion de cette courbe passera entre autres par le grand plan de formations pour chômeurs de longue durée ou jeunes sans qualification doté de 15 milliards d'ici à 2022. Il permettra d'en financer 450.000 cette année, contre 400.000 l'année dernière, a récemment indiqué Jean-Marie Marx, le haut-commissaire aux Compétences et à l'Inclusion par l'emploi.

La solution passera aussi par l'augmentation du taux d'emploi des seniors, volet connexe à la réforme des retraites sur lequel planche le ministère du Travail sur la base du rapport Bellon qui vient tout juste d'être remis .

[wesker]

Les entreprises se portent bien, d'une part parce que la majorité a pris de nombreuses mesures en leur faveur et ne cesse de sécuriser les chefs d'entreprises, mais également parce que le climat économique est propice aux investissements. Cependant, si les boites ne recrutent pas avec des rémunérations de qualité, cette embellie des chiffres, qu'il faut analyser de près pour déplorer les radiations, stages et autres..., cette tendance ne sera pas durable. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si des critiques, au sein même du groupe majoritaire s'expriment en ce sens.

[pierre30]

Quand le chômage augmente personne ne dit que ça ne sera pas durable ou que les emplois sont pourris.
Bizarre, non ?

[wesker]

C'est peut être parce que la tendance de fond fut, durant des années et des années, à la hausse...Et qu'autour de soi, chacun peut constater les difficultés à se réinsérer sur le marché de l'emploi, et, une fois cela réalisé à voir sa situation s'améliorer, à la différence de ceux qui ne cessent de se plaindre mais qui ne se refusent rien.

Naturellement, pierre30, on peut se satisfaire de la situation, surtout lorsque tout roule pour soi même, mais l'analyse des chiffres n'augure pas d'une véritable reprise et je le déplore car, comme le Gouvernement, je ne souhaite que l'amélioration de la situation économique et sociale du pays, pour cela, il faut, peut être commencer pour s'affranchir de ces certitudes et accepter de construire, avec l'ensemble des acteurs et du pays un projet d'avenir .

[pierre30]

La tendance de fond depuis plusieurs années, c'est la baisse. Même en France !