Des aides pour partir en vacances, est-ce choquant ?

[johanono]

Je suis tombé un peu par hasard sur cet article :

Lieux, montant, formalités : voici les aides de la Caf pour partir en vacances

Destinée aux séjours en famille ou aux séjours pour les jeunes, l'aide accordée par Vacaf permet de ne payer que le reste à charge de sa location de vacances.

suite

La France est un formidable pays où des aides publiques sont distribuées pour permettre aux gens de partir en vacances.

N'y a-t-il que moi que ça choque ?

[Nombrilist]

Je suis partagé. Au moins, on est certains que cette aide ne sert pas à acheter le dernier téléviseur de chez Samsung.

[Aiden]

Si nous n'avions pas un déficit énorme, pourquoi pas. La Suède finance bien des années sabatiques. Mais vue notre situation financière, je doute que ce soit la priorité. A la limite, ça stimule un peu le tourisme, mais je ne suis pas sûr que l'avantage surpasse le coût.

[johanono]

Les partisans de ces aides diront que le vacances sont nécessaires au bien-être et à l'équilibre psychologique de tout un chacun. Oui, peut-être. Mais avec un tel argument, on peut justifier des aides pour tout et n'importe quoi.

[Mewtow]

Une aide attribuée seulement arbitrairement à quelques élus, à dépenser seulement dans quelques établissements agréés choisis par la caf. Si au moins tout le monde était à égalité et que l'aide était attribuée sur des critères clairs, je pourrais discuter de sa pertinence. Mais là, je me demande à quoi bon garder une aide aussi mal foutue, alors que les budgets pourraient servir à plus utile. Si vraiment les vacances sont nécessaires aux allocataires, on verse une aide globale du même type que la prime de noël du RSA, pas une enveloppe attribuée arbitrairement ! Soit on ne verse rien, soit on verse à tout ceux qui en ont besoin, on ne fait pas un entre-deux aussi mal foutu et couteux administrativement.

[pierre30]

On vit dans un pays compliqué et la question pourrait aussi se poser pour les subventions distribuées par les comités d'entreprise. Celle ci échappent aux charges sociales.

[El Fredo]

Ce genre d'aides c'est vieux comme Hérode non ? Et puis ça fait partie des nombreux mécanismes de redistribution et de réduction des inégalités qui font que la France est la nation au monde où l'écart de revenus avant/après redistribution est la plus importante.

[Hector]

Je suis tombé un peu par hasard sur cet article :

Lieux, montant, formalités : voici les aides de la Caf pour partir en vacances

Destinée aux séjours en famille ou aux séjours pour les jeunes, l'aide accordée par Vacaf permet de ne payer que le reste à charge de sa location de vacances.

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La France est un formidable pays où des aides publiques sont distribuées pour permettre aux gens de partir en vacances.

N'y a-t-il que moi que ça choque ?

C'est du populisme socialiste honteux. Il faut en finir avec ces pratiques ubuesques.

[les orteils]

Ce sont toujours les nantis qui s'offusquent des aides envers les plus démunis. Le cadre SUP n'est pas nécessairement moins fainéant que le smicard qui n'a pas le QI pour accéder aux études supérieures, sans parler du contexte familial dont les enfants ne sont pas responsables et quine leur laisse aucune chance de gravir l'échelle sociale.
Du moment que ces aides sont ciblées et contrôlées, ça ne me gêne pas, et ça me choque moins que certains plafonnements dont bénéficient les plus aisés.

[Hector]

Ce sont toujours les nantis qui s'offusquent des aides envers les plus démunis. Le cadre SUP n'est pas nécessairement moins fainéant que le smicard qui n'a pas le QI pour accéder aux études supérieures, sans parler du contexte familial dont les enfants ne sont pas responsables et quine leur laisse aucune chance de gravir l'échelle sociale.
Du moment que ces aides sont ciblées et contrôlées, ça ne me gêne pas, et ça me choque moins que certains plafonnements dont bénéficient les plus aisés.

Et bien vu que j'étais pauvre, mes parents étaient pauvres , mais ils m'ont inculqué deux valeurs: le travail et l'effort , et l'honnêteté. Le tout ajouté à un QI qui n'était pas pauvre lui, m'a permis de monter l'ascenseur social et de passer 2 ou 3 étages d'un coup. Je ne suis jamais parti en vacances pendant les vacances scolaires ailleurs que chez ma tante qui n'était pas riche , et j'ai commencé à bosser dès mes 15 ans comme salarié l'été , à Noël, à Pâques et le weekend tout en continuant la scolarité puis les études supérieures. Je n'ai jamais touché un franc pour partir en vacances.
Je ne regrette rien, cet apprentissage rude de la vie m'a aidé et je pense qu'il faudrait que beaucoup de jeunes vivent la même chose. Cela leur serait plus bénéfique que la plage payée et le trafic de beuh.

[Nombrilist]

Je connais cette ritournelle. J'en ai chié, donc tout le monde doit en chier.

[pierre30]

Ce ne sont pas ces aides qui me dérangent. Ce qui me dérange c'est que pour certains demander des aides est devenu un job comme un autre.

[johanono]

Je connais cette ritournelle. J'en ai chié, donc tout le monde doit en chier.

La question n'est pas là.

On constate qu'en France, il existe des aides pour tout et n'importe quoi, sous prétexte d'égalité, de solidarité, d'équilibre psychologique des personnes concernées. Il y a même des aides pour partir en vacances.

Donc la question qui se pose est de savoir si l'existence d'aides pour tout et n'importe quoi impacte (ou non) le comportement des potentiels bénéficiaires. Après tout, pourquoi se casser les pieds à travailler, si on a des aides pour tout et n'importe quoi, même pour partir en vacances ? Toutes ces aides forgent chez beaucoup de gens un état d'esprit assez peu favorable au travail.

Question subsidiaire : la multiplicité des aides disponibles impacte fatalement le niveau général des dépenses publiques, il y a donc peut-être de potentielles sources d'économie.

[Nombrilist]

On parle de combien ?

[johanono]

Je ne sais pas, c'est difficile à quantifier. Ces aides coûtent évidemment moins cher que les retraites, qui constituent le premier poste budgétaire des dépenses de protection sociale. Mais elles pèsent quand même sur nos finances publiques, et impactent forcément l'état d'esprit de nombre de bénéficiaires.