En substance, cet article indique ceci :Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
Relocaliser et réindustrialiser. Ces termes, presque inaudibles dans les années 2000, sont devenus le nouveau mantra hexagonal, scandé par les politiques, les élus locaux et les décideurs économiques. Mais des freins perdurent.
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- depuis quelques années, l'industrie française affiche un solde net de créations d'emplois,
- un peu partout en France, les élus ont compris l'intérêt stratégique d'avoir des usines et se démènent pour attirer les investisseurs, avec des résultats plutôt positifs,
- jadis, les implantations d'usines suscitaient des oppositions de la part des riverains et des élus locaux, à cause des nuisances potentielles, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui, car les usines sont plus propres qu'avant et génèrent moins de nuisances,
- seul obstacle : le manque de main-d’œuvre qualifiée freine parfois certains projets.
Cet article m'inspire deux réflexions :
- Cela fait longtemps que certains esprits visionnaires tentent vainement d'expliquer qu'il est important, pour un pays, de conserver une industrie digne de ce nom, et ceci pour plusieurs raisons déjà maintes fois expliquées par ailleurs (parce que l'industrie offre des emplois stables et nombreux à des gens généralement pas ou peu qualifiés, parce que la présence d'usines en grand nombre et bien réparties sur tout le territoire français permet de préserver un tissu économique dans les campagnes et évite concentration urbaine, parce qu'un pays qui ne fabrique plus les produits les plus stratégiques se trouve dépendant dépendant des importations). On dirait qu'il y a une prise de conscience très récente de la part de la plupart des décideurs politiques du pays. Le caractère très tardif de cette prise de conscience est bien regrettable.
- Il apparaît que, même dans l'industrie, on manque de main-d’œuvre... A part ça, il y a toujours trois millions de chômeurs.