les orteils a écrit : ↑02 avr. 2023, 12:30:09
merlin a écrit : ↑01 avr. 2023, 23:49:08
Si, mais ils ont vieilli, cela t'aurait 'il échappé ?
Faut quand même êtres un peu neuneu pour croire que la vague de retraités ne vient de nulle part, non ?
Peut-être que les neuneus s'imaginent que tous les boomers ont pris leur retraite quand Macron s'est mis au boulot ?
Bah, dans les faits, c'est bien durant le (trop) long décennat de Macron qu'on assistera au départ à la retraite de quasiment toute la génération boomer, jusqu'à la génération née à la fin des années 1960.
les orteils a écrit : ↑02 avr. 2023, 12:30:09
Il est vrai que tout ce qui va mal est de la faute à Macron et que ce qui va mieux est dû à la conjoncture favorable (gilets jaunes, covid, Ukraine...)
Les gilets jaunes sont sa responsabilité. Ce n'est pas un phénomène exogène comme le Covid ou l'Ukraine. Quant aux événements plus récents, comme le climat social très tendu, ils ne sont pas la faute à pas de chance, mais bien de la stratégie du pourrissement clairement assumée. Je pense qu'on a un gars dangereux à la tête de l'Etat.
Il parait même que le chômage baisse et que les investissement étrangers en France n'ont jamais été aussi hauts qu'avec Macron mais chut, il ne faut dire que du mal...
Mouais, tu reprends les éléments de langage de la Macronie sans apporter de nuance. Je ne suis pas sûre qu'il faille se réjouir de la hausse exponentielle d'auto-entrepreneurs, dont le statut cache en réalité beaucoup de salariat déguisé, et qui fait artificiellement baisse le taux de chômage, mais qui traduit une baisse du qualité du travail. C'est pratique, un auto-entrepreneur ne peut pas prétendre à des congés payés, des allocations chômage ou des arrêts maladie.
Je ne suis pas sûre non plus qu'il faille se réjouir du fait que l'Etat doive être là pour apporter le complément de salaire via primes d'activité et primes diverses et variées depuis quelques années, pour compenser les carences des employeurs.
Voilà ce que ne disent pas les chiffres du chômage et des IDE : on crée de l'emploi, mais il est de qualité très variable, il est subventionné (par des allégements de charge ou des primes étatiques), et il repose sur des bases fragiles.
Je reprends mon idée que je défends depuis longtemps : je pense qu'on peut baisser les taux de cotisation, et compenser cette baisse par une augmentation du prélèvement forfaitaire unique.