La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Pareil que les immeubles.
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Un immeuble occupe moins de place que des maisons individuelles. Il faut bien loger tous ces gens.
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
450 millions pour ravager plus de 300 hectares avec du goudron et du péage pas de problème .
Mais pour le logement y'a pas de sous .
https://www.leparisien.fr/societe/a69-t ... YYFQXI.php
Mais pour le logement y'a pas de sous .
https://www.leparisien.fr/societe/a69-t ... YYFQXI.php
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Ben si justement. Mais je vois vraiment pas le rapport avec la construction de logements neufs. La densification des terrais déjà construits tu connais pas ?
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Est ce qu'il faut remettre en question le concept de la maison individuelle au profit exclusif d'immeubles ?
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Il semblerait bien que oui, même si ça aussi va nécessiter un sacré changement de mentalités.
Pour moi il y a principalement 2 avantages à ça :
- l'homme occupe moins de surface de sol, donc moins d'artificialisation des terres (bio-diversité, eau...)
- moins de nécessité de transports, surtout individuels, + de possibilités de transports en commun
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Entre la maison individuelle et l'immeuble, on a pas mal d'intermédiaires qui gardent pas mal d'avantages sans les inconvénients. Les maisons mitoyennes, les maisons sans jardins, des maisons plus petites sont déjà une sacrée amélioration qui n'est pas accompagnée d'une grande diminution du confort. Certes, l'augmentation de la densité, et les économies de sol/chauffage associées, ne sont pas aussi importantes qu'avec les immeubles, mais c'est une solution intermédiaire. Largement de quoi faire revenir les petits commerces dans certains zones, par exemple...
On a aussi d'autres solutions pour maximiser la densité dans certains immeubles dans les régions pauvres, comme les solutions de Single room occupancy, malheureusement bannies dans beaucoup de pays à l'heure actuelle. Très utiles pour beaucoup de personnes qui n'ont actuellement pas les moyens de se loger décemment.
On a aussi d'autres solutions pour maximiser la densité dans certains immeubles dans les régions pauvres, comme les solutions de Single room occupancy, malheureusement bannies dans beaucoup de pays à l'heure actuelle. Très utiles pour beaucoup de personnes qui n'ont actuellement pas les moyens de se loger décemment.
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Il faudrait en effet lever le tabou des immeubles mais en contrepartie améliorer leur vivabilité. C'était d'ailleurs la réussite du modèle soviétique et est-allemand : chacun pouvait prétendre à un logement à bas prix, et ils étaient à l'époque agréables à vivre. Je passe bien sûr sur la nature des matériaux utilisés mais leurs murs étaient épais, les protégeant du bruit et du froid. La recherche de la rentabilité ensuite et ailleurs dans le monde a fortement dégradé la vie en immeuble : loyers élevés, zéro isolation phonique... Je suis allée chez une amie qui a payé son appartement neuf de 60 m² près de 300k €, il est de mon point de vue invivable, sauf si on aime entendre ce que fait son voisin. Et les maisons individuelles récentes ne sont guère meilleures sur ce point.
Aujourd'hui, il faut prendre en compte la donne environnementale, on ne peut hélas plus bâtir des immeubles en béton armé, mais les solutions de substitution ne me paraissent pas très convaincantes. La course de la rentabilité chez les promoteurs immobiliers fait pousser des immeubles, de meilleur aspect extérieur, mais qui ressemblent à des cages à poule à l'intérieur.
Aujourd'hui, il faut prendre en compte la donne environnementale, on ne peut hélas plus bâtir des immeubles en béton armé, mais les solutions de substitution ne me paraissent pas très convaincantes. La course de la rentabilité chez les promoteurs immobiliers fait pousser des immeubles, de meilleur aspect extérieur, mais qui ressemblent à des cages à poule à l'intérieur.
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Je crois que tu te fais quelques idées sur le modèle d'habitation soviétique...
Tu sais d'où venait la mode d'arborer des pans de mur avec des tapis ?
Tu sais d'où venait la mode d'arborer des pans de mur avec des tapis ?
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
On peut aussi considérer que ces solutions intermédiaires présentent les inconvénients des grands immeubles collectifs, sans vraiment offrir les avantages : promiscuité, problèmes de voisinage, etc.Mewtow a écrit : ↑20 mai 2023, 00:53:02Entre la maison individuelle et l'immeuble, on a pas mal d'intermédiaires qui gardent pas mal d'avantages sans les inconvénients. Les maisons mitoyennes, les maisons sans jardins, des maisons plus petites sont déjà une sacrée amélioration qui n'est pas accompagnée d'une grande diminution du confort. Certes, l'augmentation de la densité, et les économies de sol/chauffage associées, ne sont pas aussi importantes qu'avec les immeubles, mais c'est une solution intermédiaire. Largement de quoi faire revenir les petits commerces dans certains zones, par exemple...
Ce n'est pas un problème de course à la rentabilité chez les promoteurs. Un logement de meilleure qualité coûte cher. Les particuliers sont-ils prêts à payer un logement plus cher dans l'espoir d'avoir une meilleure qualité ? En ont-ils seulement les moyens ?Camille a écrit : ↑21 mai 2023, 10:34:31Il faudrait en effet lever le tabou des immeubles mais en contrepartie améliorer leur vivabilité. C'était d'ailleurs la réussite du modèle soviétique et est-allemand : chacun pouvait prétendre à un logement à bas prix, et ils étaient à l'époque agréables à vivre. Je passe bien sûr sur la nature des matériaux utilisés mais leurs murs étaient épais, les protégeant du bruit et du froid. La recherche de la rentabilité ensuite et ailleurs dans le monde a fortement dégradé la vie en immeuble : loyers élevés, zéro isolation phonique... Je suis allée chez une amie qui a payé son appartement neuf de 60 m² près de 300k €, il est de mon point de vue invivable, sauf si on aime entendre ce que fait son voisin. Et les maisons individuelles récentes ne sont guère meilleures sur ce point.
Aujourd'hui, il faut prendre en compte la donne environnementale, on ne peut hélas plus bâtir des immeubles en béton armé, mais les solutions de substitution ne me paraissent pas très convaincantes. La course de la rentabilité chez les promoteurs immobiliers fait pousser des immeubles, de meilleur aspect extérieur, mais qui ressemblent à des cages à poule à l'intérieur.
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Tout n'est évidemment pas parfait, il me semble bien que les immeubles soviétiques avaient d'épais murs qui les rendaient sans doute plus agréables que ce qu'on a construit au même moment en Occident. Je ne suis pas sûre que nos HLM auraient mieux supporté des températures négatives par exemple.
C'est une question de rentabilité, tu viens de le prouver. On pourrait réduire les coûts en adoptant un style très standardisé, moins axé sur l'esthétique que la praticité et le confort. Des économies d'échelle qu'on obtiendrait par exemple par des préfabriqués. Un modèle très fordiste en quelque sorte. La multiplicité des acteurs sur le marché pousse également les prix à la hausse, vu que chacun fait supporter aux clients leurs frais (administratifs, logistiques, etc) sur un nombre restreint de logements à livrer. C'est une piste comme une autre. À vrai dire, le principal tabou est culturel, parce qu'on a fait de l'acquisition d'une maison individuelle, sur mesure, un marqueur de réussite sociale.johanono a écrit : ↑21 mai 2023, 11:00:52Ce n'est pas un problème de course à la rentabilité chez les promoteurs. Un logement de meilleure qualité coûte cher. Les particuliers sont-ils prêts à payer un logement plus cher dans l'espoir d'avoir une meilleure qualité ? En ont-ils seulement les moyens ?
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Hé bien justement non, les anciens immeubles soviétiques construits sous Khrouchtchev (les fameux Khrouchtchevka) avaient des murs tellement fins qu'ils offraient une isolation sonore presque inexistante. Et de mémoire, c'était pareil pour l'isolation thermique. Pour compenser cela, les habitants avaient pris l'habitude d'accrocher des tapis au mur, pour faire barrière au son. Et ça marchait pas mal, à ce qu'il parait. Je me souviens avoir vu une vidéo du youtubeur GouvHD sur le sujet (les tapis aux murs), pour ceux qui veulent en savoir plus.Camille a écrit : ↑21 mai 2023, 11:22:19Tout n'est évidemment pas parfait, il me semble bien que les immeubles soviétiques avaient d'épais murs qui les rendaient sans doute plus agréables que ce qu'on a construit au même moment en Occident. Je ne suis pas sûre que nos HLM auraient mieux supporté des températures négatives par exemple.
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Je pensais plutôt aux appartements plus vieux, construits sous Staline. Khrouchtchev s'était confronté à une grave crise du logement, d'où l'utilisation de matériaux de moindre qualité. Je peux me tromper mais c'est ce que j'ai pu lire.
Mais je retiens surtout l'idée de standardisation, de pré-fabrication et de multiplication des studios pour 1/2 personnes (pour tenir compte de la nouvelle donne démographique et l'augmentation du nombre de célibataires).
Mais je retiens surtout l'idée de standardisation, de pré-fabrication et de multiplication des studios pour 1/2 personnes (pour tenir compte de la nouvelle donne démographique et l'augmentation du nombre de célibataires).
Re: La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?
Il ne faut pas se bercer d'illusions. Les logements neufs construits aujourd'hui sont déjà très standardisés, à tel point qu'on peut même leur reprocher d'être assez moches, de ne pas avoir beaucoup de cachet. On peut encore essayer de baisser les prix, par exemple avec les préfabriqués que tu évoques, mais ce sera au détriment de la qualité, forcément.Camille a écrit : ↑21 mai 2023, 11:22:19C'est une question de rentabilité, tu viens de le prouver. On pourrait réduire les coûts en adoptant un style très standardisé, moins axé sur l'esthétique que la praticité et le confort. Des économies d'échelle qu'on obtiendrait par exemple par des préfabriqués. Un modèle très fordiste en quelque sorte. La multiplicité des acteurs sur le marché pousse également les prix à la hausse, vu que chacun fait supporter aux clients leurs frais (administratifs, logistiques, etc) sur un nombre restreint de logements à livrer. C'est une piste comme une autre. À vrai dire, le principal tabou est culturel, parce qu'on a fait de l'acquisition d'une maison individuelle, sur mesure, un marqueur de réussite sociale.
Et puis il ne faut pas oublier que le prix du neuf est beaucoup impacté par le prix du terrain. Dans certaines grandes villes, la moindre petite parcelle de terrain à bâtir coûte 150000 ou 200000 €, le terrain coûte plus cher que la construction en elle-même...
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