Formidable, encore des emplois perdus !La remplaçante de la Citroën C6 devrait être produite dans l’ex-empire du Milieu et non plus à Rennes. Le groupe s’inspire de Renault en Corée.
La grande limousine Citroën C6 sera-t-elle le dernier haut de gamme « made in France » ? Sans doute. PSA songe en effet sérieusement à délocaliser en Chine la production de sa remplaçante.
Le futur haut de gamme de Citroën sera d’ailleurs largement développé par le China Tech Center (centre technique) du groupe à Shanghai, qui doit plus que doubler ses effectifs à un millier de personnes d’ici à 2012-2013. C’est lui qui a déjà dessiné le concept Citroën Metropolis, esquisse d’une limousine franco-chinoise qui tient la vedette au pavillon français de l’Exposition universelle de Shanghaï. La production est envisagée à Wuhan. Une limousine Peugeot pourrait aussi être lancée.
PSA tient le même raisonnement que Renault en Corée. Puisqu’un vaste marché existe en Asie, autant fabriquer ces grands modèles pour les débouchés locaux et en exporter un reliquat vers l’Europe de l’Ouest. Renault va ainsi lancer sa Latitude, une grosse Renault Samsung SM5 produite dans l’usine de Busan. Il y fabriquera même, dès la mi-2011, une version encore plus huppée qui sera exportée vers la Chine ou la Russie, mais a priori pas vers la France ! http://fr.altermedia.info/
PSA Citroën envisage une délocalisation vers la Chine.
- FIFE
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C'est une délocalisation partielle .... Le marché Chinois étant celui qui se développe le plus, construire sur place facilitera le développement des ventes chinoises, un peu comme toyota l'a fait en france, mais à l'envers pour nous.
On peut donc comprendre économiquement le choix de la stratégie de développement. Evidemment, pour les salariés rennais qui depuis la crise alternent entre chomage technique, restructurations incessantes des équipes et propositions de départ volontaires, le choc va être rude.
L'aide massive apportée à ce groupe lors de la crise, et la prime à la casse, ayant couté quand même un petit paquet de sous à l'état, donc aux citoyens, on peut se demander si ce soutien inconditionnel était bien opportun.
On peut donc comprendre économiquement le choix de la stratégie de développement. Evidemment, pour les salariés rennais qui depuis la crise alternent entre chomage technique, restructurations incessantes des équipes et propositions de départ volontaires, le choc va être rude.
L'aide massive apportée à ce groupe lors de la crise, et la prime à la casse, ayant couté quand même un petit paquet de sous à l'état, donc aux citoyens, on peut se demander si ce soutien inconditionnel était bien opportun.
- El Fredo
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D'autant plus que les pertes annoncées à l'époque, de mémoire 340 M€, étaient inférieures aux provisions faites par le groupe pour financer les réductions d'effectifs, qui se montaient à environ 500 M€ !
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C'est une délocalisation plus que partielle. Le fait est que la Citroën C6 est produite à Rennes jusqu'à présent, et que sa remplaçante sera produite en Chine. En résumé, parmi les modèles vendus en France, ça fera un modèle de plus à être fabriqué à l'étranger. L'usine PSA de Rennes s'était spécialisée dans les véhicules hauts de gamme, dans l'espoir qu'une telle décision permettrait de mieux protéger l'emploi. Et bien même dans le haut de gamme, on n'est plus à l'abri des délocalisations...lancelot a écrit : C'est une délocalisation partielle .... Le marché Chinois étant celui qui se développe le plus, construire sur place facilitera le développement des ventes chinoises, un peu comme toyota l'a fait en france, mais à l'envers pour nous.
On peut donc comprendre économiquement le choix de la stratégie de développement. Evidemment, pour les salariés rennais qui depuis la crise alternent entre chomage technique, restructurations incessantes des équipes et propositions de départ volontaires, le choc va être rude.
L'aide massive apportée à ce groupe lors de la crise, et la prime à la casse, ayant couté quand même un petit paquet de sous à l'état, donc aux citoyens, on peut se demander si ce soutien inconditionnel était bien opportun.
Il y a déjà longtemps, à Rennes, que l'on sait que le groupe PSA va partir définitivement. A ce sujet, les plans de départs de volontaires se multiplient depuis la crise. Ce n'est pas en dégraissant sans arrêt que l'on consolide une activité industrielle, mais bien le contraire. La spécialisation sur les C5 et C6 et 407 n'a d'ailleurs jamais été comprise comme une mesure de protection de l'emploi mais comme un nouveau plan de restructuration destiné à durer 10 ans environ. Cela nous emmène en 2014 / 2015. Pour le bassin de Rennes cela représentera environ 6500 emplois directs et autant d'indirects.
Re: PSA Citroën envisage une délocalisation vers la Chine.
Le problème, c'est qu'il y a plus de clients en Chine qu'en France. Alors on met l'usine près du client simplement.FIFE a écrit :Formidable, encore des emplois perdus !La remplaçante de la Citroën C6 devrait être produite dans l’ex-empire du Milieu et non plus à Rennes. Le groupe s’inspire de Renault en Corée.La grande limousine Citroën C6 sera-t-elle le dernier haut de gamme « made in France » ? Sans doute. PSA songe en effet sérieusement à délocaliser en Chine la production de sa remplaçante.
Le futur haut de gamme de Citroën sera d’ailleurs largement développé par le China Tech Center (centre technique) du groupe à Shanghai, qui doit plus que doubler ses effectifs à un millier de personnes d’ici à 2012-2013. C’est lui qui a déjà dessiné le concept Citroën Metropolis, esquisse d’une limousine franco-chinoise qui tient la vedette au pavillon français de l’Exposition universelle de Shanghaï. La production est envisagée à Wuhan. Une limousine Peugeot pourrait aussi être lancée.
PSA tient le même raisonnement que Renault en Corée. Puisqu’un vaste marché existe en Asie, autant fabriquer ces grands modèles pour les débouchés locaux et en exporter un reliquat vers l’Europe de l’Ouest. Renault va ainsi lancer sa Latitude, une grosse Renault Samsung SM5 produite dans l’usine de Busan. Il y fabriquera même, dès la mi-2011, une version encore plus huppée qui sera exportée vers la Chine ou la Russie, mais a priori pas vers la France ! http://fr.altermedia.info/
Parler de délocalisation dans un tel cas est un non sens, puisqu'on parle d'un nouveau produit. Enfin, vous les démagos de l'ED, vous n'en êtes point à un détail de l'histoire près. icon_cry
- El Fredo
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C'est une bonne remarque. Il est vrai que les marchés automobiles sont assez segmentés géographiquement (surtout l'Amérique du Nord), donc que les constructeurs français ou européens y produisent des véhicules spécifiquement adaptés à ces marchés n'est pas surprenant (cas du partenariat Renault/Samsung). Et les véhicules destinés au marché européen sont déjà produits en Europe de l'Est. Il faut désormais que les constructeurs se focalisent sur la transition à l'électrique, chaque marché nécessitant des choix techniques très différents, et sur ce point Renault est plutôt bien parti.
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Cela s'est fait : toyota par exemple ....Il est dommage que cette logique n'aille que dans un sens...
C'est ce que j'écrivais plus haut.C'est une bonne remarque. Il est vrai que les marchés automobiles sont assez segmentés géographiquement (surtout l'Amérique du Nord), donc que les constructeurs français ou européens y produisent des véhicules spécifiquement adaptés à ces marchés n'est pas surprenant (cas du partenariat Renault/Samsung). Et les véhicules destinés au marché européen sont déjà produits en Europe de l'Est. Il faut désormais que les constructeurs se focalisent sur la transition à l'électrique, chaque marché nécessitant des choix techniques très différents, et sur ce point Renault est plutôt bien parti.
Concernant l'électrique .... la je suis carrément dubitatif : j'ai vu un débat très intéressant hier soir sur F4 (jacques Calvi) et je dois dire que les arguments du journaliste auto m'on parut plutot sensés.
Le pb est triple :
- autonomie réduite
- absence totale d'infra structures (3 points de chargement rapides à Paris)
- cout très élévé : Prix d'une voiture .... classique plus location de batteries qui peuvent représenter le montant du véhicule sur son amortissment std.
Si le prix est un argument temporaire (production indutrielle oblige) il est clair que celui de l'infrastucture est bien plus épineux. C'est d'ailleurs a cause de ce point essentiel qu'il expliquait l'échec des voitures électriques précédentes, et nonpas à cause de leut technologie qui a peu progressé, mis à part le poids des batteries.
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