Les femmes victimes de la crise
- politicien
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Bonjour, Les entrepreneurs avouent préférer les hommes en cas de difficultés, d’après une enquête. En temps de crise, les femmes sont délaissées par rapport aux hommes dans le milieu professionnel. C’est ce qui ressort d'une enquête sur "les femmes et le travail" de la Cegos, spécialiste de la formation professionnelle et du conseil d’entreprise. 900 femmes et 200 DRH ont été interrogés sur le sujet. En temps de crise, ils choisissent les hommes 51% des directeurs de relations humaines (DRH) reconnaissent ainsi à travers cette étude qu’en cas de difficultés économiques, les femmes sont plus fragilisées. La raison ? Ils estiment que les femmes sont plus sensibles ou alors qu’elles ont des difficultés à faire face à la pression professionnelle. Des arguments qui ne convainquent pas Annick Cohen-Haegel, responsable des formations "Direction des RH et gestion des compétences" à la Cegos. Elle estime que c’est l’"insconscient collectif qui est remis au goût du jour quand il y a crise". Elle explique ainsi à Europe 1 que "l’homme c’est le soutien de famille : donc on va donner la priorité aux hommes. Ces clichés vont impacter la décision des DRH dans la préférence qui est donnée aux hommes par rapport aux femmes". Une femme, "un atout et un handicap" Pour un tiers des DRH, être une femme dans le monde du travail est "un atout et un handicap" à la fois. Un avis partagé par les femmes. Elles sont nombreuses à estimer que des "aptitudes ou des qualités sont typiquement féminines", comme la capacité à être multitâches (78%) et le sens de l’organisation (67%). Mais seuls 40% des responsables d’entreprises partagent leur opinion. Enfin, les entreprises disent à 79% faire le maximum pour réduire les inégalités entre les hommes et les femmes. Les DRH estiment avoir mis des dispositifs en prenant en compte les contraintes familiales. Seulement 49 % des femmes partagent leur avis. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Ton enquête mon cher politicien a été faite par un homme ?.. J'en pense pas grand chose sauf cette phrase "un atout et un handicap" ne devrait pas être dite ; à côté l'homme serait parfait sans doute ? Les deux ont des atouts et des handicaps ; ils suffit de savoir les utiliser à bon escient biggrin; .
- Nombrilist
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Je crois volontier cette enquête. En fait, le monde du travail est bourré de préjugés, dont le principal est que la femme n'a pas réellement besoin de gagner sa vie, et vient un peu en touriste pour fuir ses casseroles.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Nombrilist
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- Libre Plume
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je suis d'accord avec toi mps sur les préjugés et des clichés datant des années 30 !
J'aimerais aussi reprendre ta phrase mon cher nombrilist biggrin;
En fait, je voulais juste souligner un terme que tu as utilisé ".. une femme, ça fait des enfants.." Le terme "ça" se rapporte à la femme non ? et sauf si je me trompe, la femme est une personne, non une machine.
J'aimerais aussi reprendre ta phrase mon cher nombrilist biggrin;
Ne t'inquiète pas, je ne vais pas critiquer la 2de phrase, c'est ton avis et c'est peut-être vrai .. encore que c'est juste un peu, facile je trouve de la part d'un chef d'entreprise, de mettre ses difficultés sur le dos des arrêts maternité.Nombrilist a écrit :
Moi je crois plutôt qu'une femme, ça fait des enfants. Et ça, c'est chiant à gérer pour une PE.
En fait, je voulais juste souligner un terme que tu as utilisé ".. une femme, ça fait des enfants.." Le terme "ça" se rapporte à la femme non ? et sauf si je me trompe, la femme est une personne, non une machine.
- Nombrilist
- Messages : 63371
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Dans une grande entreprise, le problème des congés de maternité ne joue qe pour les hauts postes à responsabilité, auxquels accèdent rarement des jouvencelles.
Mais dans les PME, où les collaborateurs sont rares et non-interchangeables, une absence prolongée peut effectivement être un très gros problème.
Je ne sais pas comment cela se passe en France, mais ici, ce sont surtout les employées subalternes qui prennent ces congés prolongés. Les filles à responsabilités reprennent souvent après 8 ou 15 jours, quitte à prendre 3 heures à midi pour rentrer pouponner et faire une sieste ...
Ou alors, elles règlent la plupart de leurs activités à partir de chez elles, et ne font qu'un saut occasionnel au bureau, pour une réunion importante par exemple.
Bref, si la femme aime son travail, et si elle est appréciée, il y a mille solutions flexibles qu conviennent à tout le monde.
Mais dans les PME, où les collaborateurs sont rares et non-interchangeables, une absence prolongée peut effectivement être un très gros problème.
Je ne sais pas comment cela se passe en France, mais ici, ce sont surtout les employées subalternes qui prennent ces congés prolongés. Les filles à responsabilités reprennent souvent après 8 ou 15 jours, quitte à prendre 3 heures à midi pour rentrer pouponner et faire une sieste ...
Ou alors, elles règlent la plupart de leurs activités à partir de chez elles, et ne font qu'un saut occasionnel au bureau, pour une réunion importante par exemple.
Bref, si la femme aime son travail, et si elle est appréciée, il y a mille solutions flexibles qu conviennent à tout le monde.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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