Economie US : un avant-goût de ce qui attend la France ?
- El Fredo
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C'est le résultat de 30 ans de néolibéralisme reagano-thatchérien, ce formidable modèle qui a fait saliver la droite française depuis tant d'années.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
- Nombrilist
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El Fredo a écrit : C'est le résultat de 30 ans de néolibéralisme reagano-thatchérien, ce formidable modèle qui a fait saliver la droite française depuis tant d'années.
Ce n'est pas si simple. Désolé de me répéter, mais j'en reviens toujours à l'idée que, dans un contexte de libre-échangisme mondialisé, il n'y a pas d'autre politique possible que le libéralisme reagano-thatchérien, comme tu dis. Le libre-échangisme mondialisé est fondamentalement incompatible avec la préservation de tout modèle social, car dans le contexte actuel, tout Etat qui voudrait renforcer la protection sociale ou augmenter les dépenses publiques s'exposerait à une fuite des capitaux. D'où les politiques actuelles de dumping social et fiscal. Et la gauche française n'a rien changé à cela quand elle fut au pouvoir : malgré ses discours, elle n'a fait qu'accompagner le mouvement.
- sarkonaute
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- wesker
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Le nivellement par le bas, la volonté de tendre vers le bipartisme, l'instauration au travers la reforme constitutionnelle d'établir un Congrès, la réintégration dans l'OTAN et la conduite de politique d'austérité à l'américaine sont des signes de l'américanisation de notre pays, effectivement.
Mais la France et l'Europe ont une tradition et des valeurs différentes, une presidence (et une seule) ne peut suffire à remettre en cause la richesse d'une histoire de plusieurs siècles....Les peuples finiront par exprimer leur attachement au pluralisme, à la démocratie et à l'indépendance.
Mais la France et l'Europe ont une tradition et des valeurs différentes, une presidence (et une seule) ne peut suffire à remettre en cause la richesse d'une histoire de plusieurs siècles....Les peuples finiront par exprimer leur attachement au pluralisme, à la démocratie et à l'indépendance.
Les symptômes que tu évoques Wesker sont hélas la mauvaise partie de l'américanisation des institutions françaises. On aurait plutôt pu espérer une République fédérale française pour commencer, et la forte décentralisation qui va avec. Faut bien poser les bases avant de tout tripatouiller dans le désordre
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Le bipartisme est la règle depuis tant d'années en France que l'on pourrait penser que ce n'est pas forcément américain, d'autant que c'est aussi le cas au Royaume Uni etc ..wesker a écrit :Le nivellement par le bas, la volonté de tendre vers le bipartisme, l'instauration au travers la reforme constitutionnelle d'établir un Congrès, la réintégration dans l'OTAN et la conduite de politique d'austérité à l'américaine sont des signes de l'américanisation de notre pays, effectivement.
Mais la France et l'Europe ont une tradition et des valeurs différentes, une presidence (et une seule) ne peut suffire à remettre en cause la richesse d'une histoire de plusieurs siècles....Les peuples finiront par exprimer leur attachement au pluralisme, à la démocratie et à l'indépendance.
La politique d'austérité n'a rien d'américain, elle est la conséquence de la gabegie de nos dirigeants qui à force de nous promettre la lune ont fini par la décrocher. Je crains dailleurs que la politique d'austérité que nous aurons à mener chez nous ne soit autrement plus drastique que celle des américains qui, eux, peuvent manipuler leur monnaie.
Ce n'est pas l'histoire, hélas, qui va nous aider, ni les traditions ni même, sans doute, nos valeurs.
Quant aux valeurs que vous citez, je crains qu'elles ne nous soient pas vraiment d'un grand secours en face de la récession qui s'annonce.
L'article de Marianne, comme d'hab, est un ramassis de crétineries désinformées et de militantisme à la noix.
Les américains ont toujours pris n'importe quel travail à n'importe quelles conditions, partant du principe que ce qui compte c'est de bosser, et qu'on change quand on trouve mieux.
Attitude socialement très appréciée, et facilitée par l'aisance avec laquelle on engage et on licencie sur l'heure et sans préavis. Rien à voir avec nos parcours de combattants.
Les classes moyennes, ce sont évidement des indépendants. La crise est passée, les chiffres d'affaires se sont tassés, et bien entendu certains n'ont pas résisté. Comme partout.
Obama n'a bien entendu rien fait (pas même sa fameuse assurance-maladie pour tous, peinte avec la queue d'un âne, comme disait Kroutchef, et totalement inapplicable. Au contraire, il a galvaudé l'argent public dans des générosités "paillettes" non ciblées, comme les milliards qu'il a versés à des fabricants de bagnoles en faillite un ois plus tard.
Marché intérieur déprimé, exportations trop faibles, l'Amérique va encoe devoir avaler sa nouvelle bulle immobilière ! Dansles années 2004 et suivantes, des banques s'étaient, comme on le sait, lancée dans des prêts imobiliers à n'importe qui, selon le principe de l'assurance-vie mixte : elles achetaient le bien, l'occupant payait une assurance, et la maison lui revenait à l'échéance, soit vers 65 ans.
Fort beau, mais pour "économiser des frais", ces compagnies de financements avaient décidé de se passer de Notaires, et de les remplacer par un système informatique interne. (!)
Récemment, des particuliers expulsés ayant été en Justice, les Juges ont dû constater que les banques revendiquaient ces paiements sans titres ni droits, et n'étaient pas juridiquement propriétaires des bien en question !!! L'aventure porte sur des centaines de milliers de maisons, et des milliards de dollars !!!
Notons, ici encore, qu'Obama ne s'est souvenu des classesmoyennes que pour les utiliser contre les démocrates, mais n'entreprend aucune action ciblée, ni même aucun contrôle des organismes financiers cow boys qui ont mis le pays à plat.
Les américains ont toujours pris n'importe quel travail à n'importe quelles conditions, partant du principe que ce qui compte c'est de bosser, et qu'on change quand on trouve mieux.
Attitude socialement très appréciée, et facilitée par l'aisance avec laquelle on engage et on licencie sur l'heure et sans préavis. Rien à voir avec nos parcours de combattants.
Les classes moyennes, ce sont évidement des indépendants. La crise est passée, les chiffres d'affaires se sont tassés, et bien entendu certains n'ont pas résisté. Comme partout.
Obama n'a bien entendu rien fait (pas même sa fameuse assurance-maladie pour tous, peinte avec la queue d'un âne, comme disait Kroutchef, et totalement inapplicable. Au contraire, il a galvaudé l'argent public dans des générosités "paillettes" non ciblées, comme les milliards qu'il a versés à des fabricants de bagnoles en faillite un ois plus tard.
Marché intérieur déprimé, exportations trop faibles, l'Amérique va encoe devoir avaler sa nouvelle bulle immobilière ! Dansles années 2004 et suivantes, des banques s'étaient, comme on le sait, lancée dans des prêts imobiliers à n'importe qui, selon le principe de l'assurance-vie mixte : elles achetaient le bien, l'occupant payait une assurance, et la maison lui revenait à l'échéance, soit vers 65 ans.
Fort beau, mais pour "économiser des frais", ces compagnies de financements avaient décidé de se passer de Notaires, et de les remplacer par un système informatique interne. (!)
Récemment, des particuliers expulsés ayant été en Justice, les Juges ont dû constater que les banques revendiquaient ces paiements sans titres ni droits, et n'étaient pas juridiquement propriétaires des bien en question !!! L'aventure porte sur des centaines de milliers de maisons, et des milliards de dollars !!!
Notons, ici encore, qu'Obama ne s'est souvenu des classesmoyennes que pour les utiliser contre les démocrates, mais n'entreprend aucune action ciblée, ni même aucun contrôle des organismes financiers cow boys qui ont mis le pays à plat.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- wesker
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mps; Marianne est un journal certes partisans...Pourtant, quand tu cites le Figaro, tu sembles adherer et croire aveuglement leurs propos.
Dans les propos de Marianne, on n'est evidemment pas obligé d'être en accords avec la ligne editoriale mais le travail d'investigation et les articles presentent des arguments de fonds que l'on ne doit pas necessairement recuser.
MPS. ce n'est pas parce que le contenu de l'article est en desaccords avec tes couinements militants qu'il est infondé !
Dans les propos de Marianne, on n'est evidemment pas obligé d'être en accords avec la ligne editoriale mais le travail d'investigation et les articles presentent des arguments de fonds que l'on ne doit pas necessairement recuser.
MPS. ce n'est pas parce que le contenu de l'article est en desaccords avec tes couinements militants qu'il est infondé !
- artragis
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alors regardons TF1...mps a écrit :Mon trésor, ce que ma vie active m'a appris, c'est surtout à ne jamais lire un journal !
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
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