La consommation française toujours en dents de scie

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politicien
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Message non lu par politicien » 28 nov. 2010, 18:47:00

Bonjour,  La consommation des Français continue d'évoluer en dents de scie. Les dépenses en produits manufacturés sont reparties à la baisse en octobre (-0,7%), après avoir bondi de 1,6% en septembre. Une fois de plus, « ce retournement est imputable aux dépenses en automobiles », a expliqué l'Insee vendredi 26 novembre. Celles-ci ont reculé de 4,4%, par rapport au mois précédent.  Ce repli était en partie anticipé par les économistes, dans la mesure où le bond de 11,3% des achats de voitures entre août et septembre était peu susceptible de se reproduire. A l'exception des achats d'équipements du logement (+0,6%), les autres type de dépenses sont faibles, « un tassement qui a pu être favorisé par les grèves et les manifestations » , souligne Frédérique Cerisier, économiste chez BNP Paribas.  Bonus écologique prolongé jusqu'à la fin de l'année Les deux derniers mois de l'année pourraient être marqués par un rebond des achats de voitures avant l'expiration totale de la prime à la casse et le passage à un système de bonus-malus moins avantageux à compter du 1er janvier. Le gouvernement a notamment souhaité donner un petit coup de pouce aux achats de voitures en décidant d'appliquer le bonus écologique pour les voitures commandées avant le 31 décembre, même si elles sont livrées après cette date. Et les constructeurs rivalisent en matière de remises et de promotions pour maintenir leurs parts de marché, un indicateur clef pour la réputation de la marque. Peugeot, par exemple, propose de multiplier par quatre la prime à la casse sur certains véhicules, quand Opel propose jusqu'à 4.000 euros d'avantages client sur une Astra qui coûte 13.000 euros. Malgré cela, les ventes de voitures devraient s'inscrire en forte baisse par rapport à la fin de l'année 2009, où elles avaient explosé avant que la prime à la casse ne passe de 1.000 à 700 euros. Cette année, l'attrait du dispositif est plus faible, sa sortie en sifflet ayant naturellement épuisé en partie le stock de voitures potentiellement éligibles.  Avec la fin de la prime à la casse, l'évolution de la consommation pourrait certes être moins erratique, mais elle restera tout aussi molle : le consensus des économiste table sur une progression moyenne de 1,2% l'an prochain et le gouvernement de 1,7%. Dans les deux cas, elle évoluerait à un rythme toujours bien inférieur à celui qui prévalait avant la crise.  Qu'en pensez vous ?   A plus tard,  
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johanono
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Message non lu par johanono » 28 nov. 2010, 18:52:00

La consommation des ménages est souvent présentée comme le seul véritable vecteur de la croissance économique en France. Les choses ne sont pas si simples. Les déficits commerciaux français ne cessent d'augmenter, ce qui veut dire que la consommation des ménages augmente beaucoup plus que la production des entreprises. L'économie française a sans doute davantage un problème de capacité de production que de consommation des ménages. 

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mps
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Message non lu par mps » 29 nov. 2010, 09:25:00

Pour les primes à la casse : une mesure d'extrème urgence qui a amélioré les chiffres dans l'immédiat, mais aura un effet retard : quand trop de gensont remplacé leur voiture enmême temps, suit un "trou" de 5 ou 7 ans.  En Belgique, aucune mesure n'a été prise, et le marché est en hausse régulière.

La consommation des ménages est un très mauvais indice de fausse prospérité.
- ce qui la détermine est plus mental qu'économique (les gens inquiets cosomment peu, quelqus que soient leurs revenus)
- elle porte aussi bien sur des produits importés que sur le 'made in France"
- elle crée un peu d'activité en interne, mais ce n'est pas celaqui enrichit un pays, puisque ses dépenses sont en vase clos.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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FIFE
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Message non lu par FIFE » 29 nov. 2010, 09:33:00

On sent que les marques souffrent, elles proposent toutes des "avantages client"!

L'autre effet, c'est sur la reprise des voitures : habituellement je change de voiture tous les deux ans.
On me proposait un prix de reprise tellement bas que je l'ai gardée!

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politicien
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Message non lu par politicien » 24 déc. 2010, 10:05:00

Bonjour,

Après une légère baisse en octobre, le rebond est net. Les dépenses de consommation des ménages français en produits manufacturés ont augmenté de 2,8% le mois dernier par rapport au précédent, selon les chiffres de l’Insee. Cette hausse a été stimulée par les dernières semaines de la prime à la casse, selon l’institut.  Christine Lagarde s’est félicitée dans un communiqué du "niveau historiquement élevé" atteint par la consommation. La ministre de l’Economie a en outre estimé que l’indice devrait "continuer à bénéficier de la hausse des revenus des ménages liée aux 74.400 créations d'emplois observées depuis le début de l'année".   Remontée spectaculaire Toutes les catégories de produits se sont globalement mieux vendues que le mois précédent. Mais le rebond le plus fort concerne les dépenses en biens durables (+6,6% après -1,7%), un retournement imputable aux ventes d'automobiles qui enregistrent une remontée spectaculaire (+14,9% après -4,3%) avant l’arrêt de la prime à la casse au 1er janvier prochain.  Les achats en équipement du logement augmentent également, même modérément (+0,4 %), notamment grâce au dynamisme de l'électroménager. De la même manière, après deux mois de relative stabilité, les dépenses en produits de textile et cuir progressent de 2,9%. Pour les autres produits manufacturés, les achats sont aussi en hausse de 0,3%, principalement grâce aux dépenses en quincaillerie-bricolage, qui compensent un nouveau recul de celles en horlogerie-bijouterie.   A plus tard,  
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Invité

Message non lu par Invité » 24 déc. 2010, 11:18:00

les gens achettent leurs voitures a credits, et du faite s endettent de plus en plus.
mes voitures en 20 ans, et marchent bien.
pousser les gens a la consomation n est pas la bonne solution  surtout si  c est pour leurs vendres des credits

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wesker
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Message non lu par wesker » 24 déc. 2010, 14:16:00

Je crois que la consommation a vocation a ralentir sans que, pour autant la production nationale augmente, comme les ultra libéraux du Gouvernement cherchent parfois à le faire croire.

Le poids des importations liés aux dumpings étant desormais prépondérants, il convient de promouvoir effectivement le retablissement de droits compensatoire afin de dissuader à la delocalisation et, au contraire d'inciter à la relocalisation par une revalorisation du travail et du pouvoir d'achat qui créera inevitablement de nouveaux besoins.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier non plus que les investissements dans la recherche, l'innovation etc...represente la part essentielle de la croissance de demain et donc ne pas hesiter, à rebours des cures d'austérité sans lendemain qui s'applique actuellement, à s'affranchir des dogmes pour créer des recettes nouvelles dont nos finances publiques ont un cruel besoin.

PatJol
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Message non lu par PatJol » 29 déc. 2010, 11:25:00

johanono a écrit : La consommation des ménages est souvent présentée comme le seul véritable vecteur de la croissance économique en France. Les choses ne sont pas si simples. Les déficits commerciaux français ne cessent d'augmenter, ce qui veut dire que la consommation des ménages augmente beaucoup plus que la production des entreprises. L'économie française a sans doute davantage un problème de capacité de production que de consommation des ménages. 
On ne manque pas de capacité de production, voyons ! On diminue régulièrement cette capacité et on délocalise parce que la production en France coûte beaucoup plus cher qu'ailleurs.
L'Allemagne est un pays où la production coûte cher, bien plus que dans les pays émergents. Mais elle a su diminuer ce différentiel et faire en sorte que ses avantages de pays développé (main d'oeuvre qualifiée, recherche, ...) équilibrent son coût de production. Résultat : L'allemagne produit beaucoup, et exporte massivement.
Nous ne nous sommes pas adaptés à la nouvelle donne, la production coûte encore plus cher chez nous et nous en souffrons beaucoup.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois

PatJol
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Message non lu par PatJol » 29 déc. 2010, 11:31:00

Notre économie ne doit pas dépendre à ce point de la consommation intérieure. Cette consommation est financée en large partie par la dépense publique, on voit aujourd'hui que ce n'est plus tenable. Même sans attaques contre l'Euro, nous devons équilibrer les comptes publics.

Wesker a bien raison de souligner que ce qui nous sauvera est dans la recherche et l'innovation. Les investissements d'avenir. Mais on n'a plus les marges de manoeuvre d'antan pour investir dans ce domaine, la réduction du "grand emprunt" l'a bien montré.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois

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Message non lu par artragis » 29 déc. 2010, 11:39:00

Notre économie ne doit pas dépendre à ce point de la consommation intérieure.
En fait, si, il faut que la consommation intérieure soit la majeur partie de notre production de richesse, mais il faut consommer intelligemment. Au final il nous coûte bien plus cher d'importer un produit chinois de qualité égale au produit français. Ne serait-ce que pour la maintenance et les impôts que ça implique à cause du chômage.
Surtout, il ne faut pas prendre trop de crédit.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

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wesker
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Message non lu par wesker » 31 déc. 2010, 15:34:00

PatJol a écrit :Notre économie ne doit pas dépendre à ce point de la consommation intérieure. Cette consommation est financée en large partie par la dépense publique, on voit aujourd'hui que ce n'est plus tenable. Même sans attaques contre l'Euro, nous devons équilibrer les comptes publics.
Wesker a bien raison de souligner que ce qui nous sauvera est dans la recherche et l'innovation. Les investissements d'avenir. Mais on n'a plus les marges de manoeuvre d'antan pour investir dans ce domaine, la réduction du "grand emprunt" l'a bien montré.

Entièrement d'accords....Et le grand emprunt aurait dû majoritairement servir à la recherche developpement, à l'innovation etc plutôt qu'à servir l'égo presidentiel sur le grand paris. Ce desequilibre territorail asphyxie les territoires, sans desenclaver les metropoles qui souffrent de la spéculation et de fiscalité excessive.

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