Le FMI en un clin d'oeil

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GIBET
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Message non lu par GIBET » 20 déc. 2010, 13:58:00

Golgoth a écrit :
Ben oui ce serait le seul moyen que l'écologie existe politiquement...j'ai compris!
Non, juste pour que chaque électeur puisse être représenté, et pas seulement ceux des partis majoritaires. Mais la démocratie ça suppose que même le FN ou le NPA aient des députés, et ça ça fait ch... les consensuels mous.
Moi cela ne me gêne pas je suis démocrate par idéologie. Ce qu'il faut en revanche c'est que l'on ne passe pas son temps bloqué pour de simples raisons dogmatiques
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Message non lu par GIBET » 20 déc. 2010, 14:07:00

supprimé
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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 20 déc. 2010, 14:15:00

Le "scaphandrier qui parle dans les tuyaux" ce n'est pas un jugement de valeur, c'est un argument imparable et de grand niveau. Je m'incline icon_mrgreen

PS : Je ne sais pas si je suis "politicard", mais j'ai toujours évité de militer pour un parti X ou Y. Ce n'est pas en lisant ta prose que je vais aller militer au PS en tout cas.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Message non lu par GIBET » 20 déc. 2010, 14:41:00

supprimé
Le silence est un ami qui ne trahit jamais

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Message non lu par Golgoth » 20 déc. 2010, 14:48:00

Ok, pour l'allusion à Hulot, j'ai mal compris mea culpa, même s'il fallait quand même chercher loin.
Tu sais, même si j'ai plaisanté dessus, j'aime bien DSK quand même, je trouve que c'est un des meilleurs à droite.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Message non lu par Golgoth » 20 déc. 2010, 14:53:00

Ce qu'il faut en revanche c'est que l'on ne passe pas son temps bloqué pour de simples raisons dogmatiques
Il suffit d'un système à la proportionnelle avec prime au gagnant pour amener plus de stabilité. On peut aussi envisager différents seuils (majorité, majorité au 2/3...) suivant le type de vote.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 20 déc. 2010, 14:56:00

Golgoth a écrit :
Ce qu'il faut en revanche c'est que l'on ne passe pas son temps bloqué pour de simples raisons dogmatiques
Il suffit d'un système à la proportionnelle avec prime au gagnant pour amener plus de stabilité. On peut aussi envisager différents seuils (majorité, majorité au 2/3...) suivant le type de vote.
Tu sais, même si j'ai plaisanté dessus, j'aime bien DSK quand même, je trouve que c'est un des meilleurs à droite.
Rôô icon_cheesygrin  puisque c'est comme ça je vote sarko icon_mrgreen

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Message non lu par GIBET » 20 déc. 2010, 16:40:00

Sacré Golgoth! ...on a fait la paix ailleurs et je prends cela pour de l'humour au second degré alors je te répondrais, (si Jésus me le permet car là je suis un mécréant qui s'adresse au très haut), comme le fit Jésus sur sa croix "Père pardonnez leur car il ne savent pas ce qu'ils font" icon_biggrin
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Message non lu par politicien » 20 déc. 2010, 16:48:00

Bonjour,

Si vous pouviez revenir au thème initial, à savoir le FMI, merci d'avance.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 20 déc. 2010, 19:13:00

Pour confirmer mes dire sur le salaire d'un médecin spécialisé pour 11 visites jours :
Gilles, médecin spécialiste, « bac+32 », 13 800 € par mois

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Message non lu par politicien » 20 déc. 2010, 19:29:00

Bonjour,

Cobalt, merci de revenir au sujet.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

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Message non lu par GIBET » 20 déc. 2010, 19:36:00

Politicien par deux fois tu n'es pas dans le sujet icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin
Moi je n'ai plus rien à dire sur le FMI
Je vais donc dire , pour continuer à être hors sujet, que je vais partir pour 8 jours. Je vous laisserai donc tranquille
Je souhaite à tous un excellent Noël et que cette fête vous apporte du bonheur et illumine vos familles.
GIBET
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Cobalt

Message non lu par Cobalt » 17 mai 2011, 10:51:00

 

DSK a abusé du FMI
Dominique Strauss-Kahn aujourd'hui emprisonné, quel bilan peut-on tirer de son action à la tête du Fonds Monétaire International ? Pour Guy Sorman, DSK n'a fait qu'appliquer de vieilles recettes tout en développant une bureaucratie pléthorique qui pourrait fonctionner avec 300 économistes quand elle compte 10 000 fonctionnaires.


 

Image


Les membres du comité monétaire et financier du FMI, en octobre 2010. Crédit Reuters



Oublions la situation personnelle de DSK et intéressons-nous plutôt à ce qu'il a fait du FMI. Il est généralement loué pour avoir redynamisé cette institution et l'avoir placée au coeur de la crise financière mondiale depuis 2008. Cet activisme qui servait sa notoriété personnelle, contrastait avec la discrétion de ses prédécesseurs français comme Michel Camdessus et Jacques de Larosière. Ceux-ci avaient réorienté le FMI de sa fonction ancienne de prêteur aux Etats menaçant ruiné vers un nouveau métier de conseil aux gouvernements. Avant DSK, le FMI avait donc cessé d'être le pompier chargé d'éteindre les incendies et de prêter à fonds généralement perdus : s'inspirant des théories monétaristes, les économistes du FMI convertissaient peu à peu les dirigeants des pays pauvres à mieux gérer leurs finances en amont, en particulier grâce à la création de banques centrales indépendantes. Le décollage des pays pauvres, Afrique incluse, dans les années 1990, dut beaucoup à ces bons conseils qui firent quasiment disparaître l'hyperinflation de notre planète. Naguère contesté dans son rôle de prêteur de dernier recours à des chefs d'Etat peu fiables (Boris Eltsine, Moubarak), le FMI avait gagné l'estime générale dans cette nouvelle fonction de conseiller. Au désespoir tout de même d’un grand nombre des fonctionnaires du FMI, environ dix mille, privés d'utilité réelle. Kenneth Rogoff, qui fut l'économiste en chef du FMI, avant  l’ère DSK, estime que l'organisation a, en réalité, besoin de trois cents économistes qualifiés, guère plus.


DSK, au contraire, a choisi d’en revenir au passé : il s'est attaché l'affection du personnel en restaurant le FMI comme vaste bureaucratie internationale. Crise ou pas crise, et politicien avant tout, DSK voyait grand. La crise fut une aubaine : DSK essaya de positionner le FMI en gouvernement économique mondial. Bloqué par les Américains, les Chinois et les Allemands, il n'y parvint pas mais, grâce à un lobbying actif, il obtint le renforcement de ses ressources. Sous DSK, le FMI prospéra. Au bénéfice de qui ? De lui-même et de son Directeur général. Mais contribua-t-il à résoudre, voire à limiter, la crise financière mondiale ? DSK aurait voulu prêter tous azimuts aux pays en difficulté : à l'exception de petits pays comme la Hongrie, cela lui fut justement refusé par le G8 et le G20. Les gouvernements se sont opportunément souvenus que les prêts du FMI sont rarement remboursés et qu’ils perpétuent donc les causes foncières de la faillite.


Faute de prêter directement, DSK aura beaucoup encouragé les gouvernements et les banques centrales à secourir les pays les plus mal gérés, la Grèce en particulier. Or, on savait au FMI depuis des années que les comptes grecs étaient truqués : sauver les Etats voyous par des prêts de faveur, ce fut la politique du FMI dans les années 1980, avec laquelle DSK voulait bizarrement renouer. Certes, le FMI posait des conditions à ses prêts mais ces conditions n'étaient jamais respectées (sauf par des gouvernements très sérieux comme la Corée du Sud) et le FMI n'avait aucun moyen de les imposer.
Au total, on comprend comment le management du FMI par DSK servait DSK et sa bureaucratie : on ne voit pas en quoi il conduisait vers un régime financier mondial plus rationnel ? Et DSK, politique oblige, n'osa jamais s'attaquer aux manipulations du Yuan par le gouvernement chinois, bien qu'il s'agisse là d'un facteur essentiel des déséquilibres mondiaux.
Si Milton Friedman était encore des nôtres, il rappellerait comme il le faisait déjà dans les années 1970, que le FMI fut créé en 1945 pour empêcher les dévaluations compétitives des années 1930 : près d'un siècle plus tard, ce problème n'existe plus et le FMI est avant tout une bureaucratie en quête désespérée d'une mission. Après DSK, doutons que le FMI soit réduit aux trois cents économistes souhaités par Rogoff : mais espérons que cette grenouille cesse d'enfler.


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Message non lu par Nombrilist » 17 mai 2011, 11:09:00

La Grèce a publié des comptes truqués grâce à une grande banque américaine sauvée de la faillite par Obama. Ses dirigeants ne seront jamais inquiétés. Ils sont donc présumés innocents et n'ont rien fait de mal.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 17 mai 2011, 12:03:00

 

Le FMI sans DSK :quel impact pour l'Europe ?
Quelles que soient les suites judiciaires de son inculpation pour agression sexuelle à New York, Dominique Strauss Kahn ne sera pas à la tête du FMi dans les semaines à venir. Décryptage des enjeux du calendrier du FMI dans les semaines à venir.


 

A 21h ce dimanche, Google totalisait déjà 2.000 articles d’actualité en français, et près de 3.500 en anglais sur l’affaire Strauss-Kahn, soit moins de vingt-quatre heures après la révélation de son arrestation. Pour un jour férié, cette intense activité médiatique laisse imaginer l’impact que ce scandale aura sur l’opinion mondiale. Déjà 300 lecteurs américains ont commenté l’événement sur le site du New York Times, en appelant très largement à la sanction et en craignant que des pressions diplomatiques, notamment françaises, ne cherchent à protéger l’intéressé contre la justice américaine.

Mais, au-delà de ces réactions émotionnelles, la France, et au-delà d’elle l’Europe, ont-elles quelque chose à craindre ?
La presse américaine est mesurée
Dans leur ensemble, les journaux américains ont gardé le sens de la mesure, en soulignant surtout l’impact de l’affaire sur la vie politique française.

Le New York Times titre: «L’arrestation du chef du FMI sème la confusion dans la vie politique française», et se garde de tout commentaire quant à un impact de cet événement sur l’activité financière internationale. Le Washington Post se montre un peu plus critique en pointant la difficulté à venir, pour le FMI, de conserver la ligne qu’il a tenue jusqu’ici face aux crises des dettes européennes avec un directeur général inculpé de crime sexuel. Le Los Angeles Times se contente d’un récit factuel et rappelle l’enjeu de la candidature de DSK dans la vie politique française. Seuls 48 commentaires ont émaillé l’article.

Difficile donc, à ce stade, d’avancer que l’affaire écorne la crédibilité de la France à l’étranger. En revanche, elle témoigne d’une vraie maîtrise de notre vie politique et de ses arcanes par la presse d’outre-Atlantique.
Changement de cap au FMI?
Pour la Grèce et la France, ce scandale éclate au pire moment. Un an après le lancement d’un premier plan de sauvetage, l’économie grecque s’enfonce dans des affres totalement inédites, avec une dette publique équivalente à 150% du PIB et des taux d’intérêt sur ses emprunts d’Etat à 2 ans de... 25%. Plus personne n’imagine que la Grèce pourra juguler cette hémorragie sans un remède de cheval: soit un haircut, c’est-à-dire une faillite partielle de l’Etat, soit une sorte de la zone euro, soit les deux.

L’hypothèse d’une faillite partielle de la Grèce est gênante pour les banques françaises, qui seraient engagées pour près de 100 milliards d’euros dans ce pays. Le sauvetage de l’économie grecque constitue donc un enjeu fort pour notre pays et pour l’équilibre de son système financier.

C’est dans cette tourmente que survient l’éviction probable de DSK, directeur général du FMI. L’annonce d’un intérim par le numéro 2, John Lipsky, directeur général adjoint du FMI et ancien du Trésor américain, jusqu’ici chargé de superviser le plan de sauvetage de la Grèce, peut être interprétée de plusieurs façons. La bonne connaissance de la Grèce dont dispose Lipsky garantit une probable stabilité dans le traitement du dossier par le FMI.

Dans le même temps, certains s’interrogent sur un éventuel changement d’épaule pour le fusil du FMI. DSK garantissait une forme de clémence et d’empathie pour le gouvernement grec et son plan d’austérité dont l’efficacité semble très relative. L’évolution en cours à la tête du FMI pourrait faciliter un durcissement de ton et, plus généralement, une perte d’influence de l’Europe au sein de cette institution internationale.

Les jours à venir en donneront ou non confirmation.

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