La dette de la France égale 81.5% du PIB
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Bonjour,
Sur la longue route du désendettement de la France, les chiffrent donnent toujours le tournis, malgré un léger reflux qualifié de «technique», comprendre «temporaire» selon ce que publie ce mardi l'Insee. La dette publique de la France s'élève «approximativement» à 81,5% du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre 2010. Fin septembre, cette facture qui cumule les dettes de l'Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités locales et qui est calculée selon les critères européens de Maastricht, s'élevait ainsi à 1 574,6 milliards d'euros, selon l'Institut national de la statistique. Ce niveau reste cependant toujours très largement supérieur au plafond de 60% du PIB fixé par les traités européens. Ce «mieux» de 17 milliards «est un mouvement (de recul) qui correspond simplement au fait que les nouvelles émissions de dette par l'Agence France Trésor ont été plus faibles que les remboursements effectués», tempère-t-on dans l'entourage de la ministre de l'Economie Christine Lagarde. Le remboursement de la dette, 1er poste de dépense en 2012 A la fin du deuxième trimestre, la dette publique avait culminé à 82,9% du PIB, un niveau record sur lequel le gouvernement table pour l'ensemble de l'année 2010. Toujours selon les prévisions de l'exécutif, la dette devrait continuer de grimper à 86,2% en 2011 avant d'atteindre un pic historique à 87,4% en 2012 puis de refluer à 86,8% en 2013 et 85,3% en 2014. La diminution de la dette au troisième trimestre s'explique, selon l'Insee, par un désendettement des administrations centrales. A l'inverse, la dette de la Sécurité sociale continue de progresser. La contribution des administrations de Sécurité sociale augmente ainsi de 7,4 milliards d'euros dont 5,6 milliards pour le seul régime général, toujours selon l'Insee. Objectif clé du budget 2011, la réduction drastique du déficit public de la France, abyssal depuis la crise, doit permettre à Paris d'honorer ses engagements européens à l'horizon 2013. Mais la dette publique devrait rester longtemps encore à des niveaux très élevés et le paiement des seuls intérêts de la dette pourrait devenir pour la première fois, dès 2012, la principale dépense du pays Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Sur la longue route du désendettement de la France, les chiffrent donnent toujours le tournis, malgré un léger reflux qualifié de «technique», comprendre «temporaire» selon ce que publie ce mardi l'Insee. La dette publique de la France s'élève «approximativement» à 81,5% du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre 2010. Fin septembre, cette facture qui cumule les dettes de l'Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités locales et qui est calculée selon les critères européens de Maastricht, s'élevait ainsi à 1 574,6 milliards d'euros, selon l'Institut national de la statistique. Ce niveau reste cependant toujours très largement supérieur au plafond de 60% du PIB fixé par les traités européens. Ce «mieux» de 17 milliards «est un mouvement (de recul) qui correspond simplement au fait que les nouvelles émissions de dette par l'Agence France Trésor ont été plus faibles que les remboursements effectués», tempère-t-on dans l'entourage de la ministre de l'Economie Christine Lagarde. Le remboursement de la dette, 1er poste de dépense en 2012 A la fin du deuxième trimestre, la dette publique avait culminé à 82,9% du PIB, un niveau record sur lequel le gouvernement table pour l'ensemble de l'année 2010. Toujours selon les prévisions de l'exécutif, la dette devrait continuer de grimper à 86,2% en 2011 avant d'atteindre un pic historique à 87,4% en 2012 puis de refluer à 86,8% en 2013 et 85,3% en 2014. La diminution de la dette au troisième trimestre s'explique, selon l'Insee, par un désendettement des administrations centrales. A l'inverse, la dette de la Sécurité sociale continue de progresser. La contribution des administrations de Sécurité sociale augmente ainsi de 7,4 milliards d'euros dont 5,6 milliards pour le seul régime général, toujours selon l'Insee. Objectif clé du budget 2011, la réduction drastique du déficit public de la France, abyssal depuis la crise, doit permettre à Paris d'honorer ses engagements européens à l'horizon 2013. Mais la dette publique devrait rester longtemps encore à des niveaux très élevés et le paiement des seuls intérêts de la dette pourrait devenir pour la première fois, dès 2012, la principale dépense du pays Qu'en pensez vous ? A plus tard,
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C'est absolument urgent, position que je défends personnellement depuis des années. Mais 1/ il ne faut stresser plus que de nécessaire au vu des performances des autres 2/ il faut le faire avec ordre et méthode et de manière synchronisée avec les voisins.Chevalier a écrit :Le gouffre dans lequel se trouveraient d'autres pays ne justifie pas le fait qu'il n'est pas urgent de changer la donne en France ! Au contraire, c'est urgent !
La complainte éternelle du gauchiste. C'est sûr que comme la dette augmente avec le déficit structurel, la dette laissée par Jospin était moindre. Mais contrairement à vos fausses propagandes, Jospin a laissé 1/ un déficit structurel 2/ la genèse de nos problèmes actuels avec les 35 heures, des promesses sociales non financées, des embauches de fonctionnaires délirantes et un état d'esprit tout à fait mauvais. Les français l'ont remercié le 21 avril 2002.lancelot a écrit :Pure spéculation. Le dernier Gvt de gauche avait laissé une dette bien moindre. Je sais c'est dur à avaler pour un droitiste libéral borné mais c'est la réalité des chiffres, ne vous déplaise ....Ilikeyourstyle a écrit :Oui mais d'autres seront à 200%.
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Le Gouvernement présentera ce leger mieux comme une victoire et y verras une conséquence positive des orientations qu'il a choisi...Or, outre la technicité de ce rebond, conformément aux annonces de Stiglitz, l'austérité precipitée que ce Gouvernement impose aux travailleurs combiné à un changement de la stratégie commerciale de la Chine vers sa consommation intérieure, que nos politiciens refusent d'anticiper, amènera ineluctablement à un effondrement des recettes fiscales et en particulier de la TVA. Ajoutée à la fin de la prime à la casse et autres gadgets fiscaux sensés soutenir la consommation, la chute entrainera aussi la fin des investissements des entreprises qui ne pourront plus bénéficier d'avantages fiscaux indispensables à leurs investissements. Dès lors les premiers mois de 2011 s'annoncent difficiles pour les français et les chiffres à venir risquent d'être pénibles pour le Gouvernement, surtout à annoncer aux français....Si tant est qu'ils assument enfin leurs responsabilités !
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Ilike
LEs detracteurs de l'euro n'ont peut être pas raison...Mais rassures toi les mondialistes, tels que Attali affirment déjà l'inexistence à long terme de l'euro qui a vocation être remplacé par une monnaie mondiale (dollar...)
Effectivement, plutôt que d'imposer une cure d'austérité pour financer sa mise en place les nationaux preconisent le retour aux monnaies nationales, sous certaines formes évidemment....Mais les rêveurs et les idéalistes auront un reveil difficile.
LEs detracteurs de l'euro n'ont peut être pas raison...Mais rassures toi les mondialistes, tels que Attali affirment déjà l'inexistence à long terme de l'euro qui a vocation être remplacé par une monnaie mondiale (dollar...)
Effectivement, plutôt que d'imposer une cure d'austérité pour financer sa mise en place les nationaux preconisent le retour aux monnaies nationales, sous certaines formes évidemment....Mais les rêveurs et les idéalistes auront un reveil difficile.
Alors là n'en déplaise à Attali c'est une énorme connerie!!wesker a écrit : Ilike
LEs detracteurs de l'euro n'ont peut être pas raison...Mais rassures toi les mondialistes, tels que Attali affirment déjà l'inexistence à long terme de l'euro qui a vocation être remplacé par une monnaie mondiale (dollar...)
Effectivement, plutôt que d'imposer une cure d'austérité pour financer sa mise en place les nationaux preconisent le retour aux monnaies nationales, sous certaines formes évidemment....Mais les rêveurs et les idéalistes auront un reveil difficile.
Tout le monde veut se sortir du dollars à commencer par les Européens qui pour payer leur factures de pétrole et de gaz çl'Arabie Saoudite voulait sortir de la référence du dollars. Si on doit abandonner le principe de l'Euro il faudra créer, entre partenaires de l'Europe qui tiennent la route, une monnaie fondée sur un panier englobant de l'or (mais nos stocks ne permettront plus de fonder la monnaie sur ce type de réserve) et d'autres matières premières.
Nous sommes loin de tout cela en matière de faisabilité pour l'instant
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