La leçon britannique

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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 01 févr. 2011, 22:17:00

Golgoth a écrit : Il faut injecter l'argent public dans les secteurs non délocalisables ou qui jouent le jeu. Si l'état donne une prime pour acheter des ordinateurs on est d'accord que c'est stupide. Mais c'est un peu ce qui se passe avec la loi TEPA, les gens font des heures sups et achètent un plasma fabriqué en Chine.
Bof ... j'ai vu il y a peu d'annees une usine d'infrastructure publique installee par un fournisseur helvetique avec des equipements produits en Croatie, Pologne et le montge fait par des mecanos des pays de l'Est. On avait des interpretes sur le chantier. Des lors, la theorie est largement fausse, 1 euro depense = 0.5 qui reste en France, 0.5 a l'etranger et creation d'emploi et de richesse integralement a l'etranger.

pierre30
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Message non lu par pierre30 » 02 févr. 2011, 10:03:00

El Fredo a écrit :
pierre30 a écrit :En gros, l'effet multilicateur selon Keynes indique que la dépense entraine un investissement qui accroit les moyens de production.

C'est possible lorsque les moyens de production fonctionnent à plein régime. Ce n'est pas tout à fait le cas en Angleterre (et en France) actuellement
C'est justement le but des plans de relance : mettre à profit les capacités inutilisées (notamment les chômeurs, mais pas que).
N'est-ce pas ce mécanisme qui a été mis en oeuvre sans le nommer dans les pays occidentaux depuis 10 ans ?
Pas exactement. En réalité c'est un effet observé, non un mécanisme, cela dit il peut inspirer des politiques dites keynésiennes qui essaient de mettre à profit cet effet multiplicateur au maximum. Je pense au contraire que les politiques récentes étaient plutôt d'inspiration libérale, voire carrément supply-side (baisses d'impôts, surtout aux USA, mais aussi les heures supplémentaires défiscalisées et la loi TEPA en France).
Je suis d'accord pour la nuance. D'accord aussi qu'il peut inspirer des politiques keynésiennes pour en faire mesurer les risques et les travers auxquels prendre garde.
El Fredo a écrit :
On a augmenté la demande en créant de la dette; ce qui a contribué pour partie à la croissance, mais pour partie seulement car une partie de la création de richesse s'est faite hors des frontières, si bien que l'euro dépensé n'a pas seulement contribué à augmenter le PIB, mais a contribué au creusement de la dette.
C'est juste. Par contre ce creusement de la dette n'intervient normalement qu'en période de crise, car l'Etat doit appliquer une politique contracyclique. L'objectif étant de maintenir un niveau d'activité économique suffisant qui facilitera la reprise. Une fois celle-ci revenue on compte sur la croissance pour rembourser la dette précédemment contractée.
Cela fonctionne si la reprise ne tarde pas trop, c'est à dire si les mesures keynésiennes ont été efficaces dans un contexte qui leur est favorable (pas de recette miracle mais une panoplie de recettes à utiliser à bon escient). C'était le cas en Allemagne qui a aidé les entreprises à garder leur capacité de production au moment où la récession a atteint -4,5%. Cela était moins efficace en France puisque la reprise a tardé davantage et qu'on est passé de mesures de relance à des mesures de rigueur. Ce changement entraine la perte d'une grande partie de l'effet positif des mesures de relance. Autant dire que cet argent a été partiellement perdu et la dette accrue d'autant. On pourrait en conclure que la politique de relance Keynésienne n'est efficace que sur une économie globalement saine qui est confrontée à un évènement de courte durée.
El Fredo a écrit :En ce sens l'Etat a un rôle d'amortisseur, qui bien entendu marche dans les deux sens : la politique de relance qui réduit la récession se paie en points de PIB perdus les années suivantes, mais grâce à l'effet multiplicateur le gain est positif à terme (ce que contestent les détracteurs des politiques keynésiennes, mais sans données tangibles pour étayer leurs théories).

En revanche quand la dette augmente en période de croissance, c'est que le pays est mal géré. La dette en %PIB a par exemple baissé sous Jospin mais s'est remises à augmenter sous Chirac, conséquence de sa politique fiscale et économique désastreuse (et également sous Sarkozy mais l'irruption de la crise empêche de tirer des conclusions sur l'efficacité de sa politique).

En résumé, l'effet multiplicateur n'est pas une excuse pour mener des politiques dispendieuses, car il faut que la dépense publique soit bien ciblée. En revanche, les politiques qui font fi de cet effet en se focalisant sur le seul aspect comptable sont condamnées à échouer.
On est bien d'accord.

pierre30
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Message non lu par pierre30 » 02 févr. 2011, 10:04:00

Ilikeyourstyle a écrit :
Golgoth a écrit : Il faut injecter l'argent public dans les secteurs non délocalisables ou qui jouent le jeu. Si l'état donne une prime pour acheter des ordinateurs on est d'accord que c'est stupide. Mais c'est un peu ce qui se passe avec la loi TEPA, les gens font des heures sups et achètent un plasma fabriqué en Chine.
Bof ... j'ai vu il y a peu d'annees une usine d'infrastructure publique installee par un fournisseur helvetique avec des equipements produits en Croatie, Pologne et le montge fait par des mecanos des pays de l'Est. On avait des interpretes sur le chantier. Des lors, la theorie est largement fausse, 1 euro depense = 0.5 qui reste en France, 0.5 a l'etranger et creation d'emploi et de richesse integralement a l'etranger.
Mais les capacités de production restent en France. C'est quand même ce qui importe le plus.

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avatabanana
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Message non lu par avatabanana » 02 févr. 2011, 19:11:00

J'ai pas tout compris dans l'article.

Il me semblait au contraire qu'en faisant des primes ciblées on pouvait orienter la demande (en France par exemple l'existence de deux grands constructeurs permet d'imaginer une prime à la casse relançant l'économie nationale ce qui n'est pas le cas au RU). L'avantage des primes c'est justement d'orienter les dépenses.

Une augmentation de salaire conduirait chacun à se positionner sur la nature de la dépense et on peut penser que une fois encore la vidéo, l'informatique la téléphonie.... seront les grandes gagnantes. Et à ce jeu comme dans ces domaines nous sommes crêpes (d'ailleurs c'est aujourd'hui la chandeleur, je nous souhaite à tous un bonne fête), l'argent injecté par la nation sera orienté vers l'étranger à coup sûr.

Si on veut que notre argent relance notre machine économique il faut favoriser les domaines où nous sommes encore producteur (logements, voitures, services)


 

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 02 févr. 2011, 19:15:00

je continue ta liste: agriculture, aéronautique, nucléaire, R&D technologique et médical, activités maritimes, PME diverses...

pierre30
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Message non lu par pierre30 » 03 févr. 2011, 17:54:00

Avatabanana, de quel article parles-tu ?
Tu as raison à propos des primes ciblées, mais on ne peut pas faire fonctionner l'économie en permanence avec des primes. Sinon, ça signifie que c'est l'état qui distribue des voitures. Il faut donc que ce soit une mesure temporaire dont le but est de soutenir la demande afin de bénéficier de l'"effet multiplicateur". Mais si la reprise ne vient pas rapidement, cet effet disparait et l'argent distribué se transforme pour une bonne part en dette (hors la TVA et quelques taxes qui retournent à l'état).

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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 03 févr. 2011, 18:01:00

Sinon, ça signifie que c'est l'état qui distribue des voitures
J'ai toujours rêvé d'une Traband icon_biggrin
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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avatabanana
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Message non lu par avatabanana » 03 févr. 2011, 18:38:00

pierre30 a écrit : Avatabanana, de quel article parles-tu ?
Tu as raison à propos des primes ciblées, mais on ne peut pas faire fonctionner l'économie en permanence avec des primes. Sinon, ça signifie que c'est l'état qui distribue des voitures. Il faut donc que ce soit une mesure temporaire dont le but est de soutenir la demande afin de bénéficier de l'"effet multiplicateur". Mais si la reprise ne vient pas rapidement, cet effet disparait et l'argent distribué se transforme pour une bonne part en dette (hors la TVA et quelques taxes qui retournent à l'état).
Tout à fait d'accord.

Les dernières mesures de ce type ont été prises dans un contexte de crise donc a priori temporaire.

D'ailleurs la prime à la casse a été d'abord réduite puis supprimer.

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johanono
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Message non lu par johanono » 03 févr. 2011, 23:04:00

El Fredo a écrit : http://www.alternatives-economiques.fr/ ... t_633_5300…
La leçon britannique

Au Royaume-Uni, le PIB a baissé de 0,5 % à la fin de 2010. La leçon est claire : mieux vaut augmenter les impôts que réduire la dépense.

Le PIB britannique a reculé de 0,5 % au quatrième trimestre 2010 par rapport au trimestre précédent. La nouvelle est passé relativement inaperçue en France. Pourtant, elle concerne au premier chef notre pays et devrait avoir une incidence forte sur les actuels débats de politique économique.

Que le PIB britannique ait reculé n'est en fait pas un sujet d'étonnement. Seuls les analystes ont été surpris : ils pensaient que l'augmentation du taux de TVA (passé de 17,5 % à 20 % le 4 janvier dernier) allait susciter des achats anticipés importants. Ces derniers n'ont pas eu lieu, tout simplement parce que le tour de vis sur les dépenses publiques (forte réduction de l'équivalent britannique des prestations familiales, division par deux des aides au logement et relèvement sensible des loyers HLM, multiplication par deux des frais d'inscription en Université, etc.) a été plus important encore. Au fond, la sensible réduction de la dépense publique (près de 2 % de moins au cours du dernier trimestre) a plombé la demande globale. Et cela risque de ne pas s'arranger cette année, puisque 2011 va voir la suppression de 250 000 postes de fonctionnaires (sur un total annoncé de 500 000) et une compression supplémentaire de 4 % de la dépense publique, soit environ - 30 milliards d'euros. Si bien que l'on s'attend à ce que le Royaume-Uni retombe en récession en 2011.

Or cela nous concerne. Non pas par l'effet d'entraînement que cette baisse probable des importations britanniques risque d'avoir sur l'économie française, somme toute assez faible. Mais par la leçon de choses que cette dégradation de l'économie britannique devrait susciter de ce côté-ci de la Manche, leçon de choses qui peut se résumer ainsi : pour réduire le déficit public, la hausse des impôts est préférable à la baisse des dépenses publiques. En effet, lorsque ces dernières diminuent, elles exercent un effet dépressif immédiat quasiment à 100 % sur l'économie : seules les dépenses consacrées (directement ou indirectement) à des importations de biens ou de services n'exercent pas d'effet dépressif. Ainsi, les primes à la casse versées aux propriétaires de vieilles voitures achetant des  véhicules neufs sont, pour une part, « perdues » pour l'économie nationale si les voitures neuves achetées sont importées. Mais la plupart des dépenses publiques consistent en salaires, prestations sociales ou subventions de fonctionnement dont la dépense alimente essentiellement l'économie nationale, même lorsqu'il s'agit de dépenses contestables, comme la détaxation des heures supplémentaires. On peut résumer cela en disant que la dépense publique alimente (presque) à 100 % la demande intérieure. Celle-ci est donc réduite presque d'autant quand la dépense publique diminue.

En revanche, les augmentations d'impôts ont un effet proportionnellement bien moindre sur la demande intérieure. S'ils frappent préférentiellement les ménages à pouvoir d'achat élevé, c'est alors leur épargne qui diminue, pas leurs dépenses. S'ils frappent tous les ménages (cas de la TVA), ils frappent autant les produits importés que les produits nationaux, donc leur effet sur la demande intérieure est proportionnellement moindre.

La leçon est claire : si l'on souhaite que la réduction du déficit public - nécessaire - exerce le moins d'effet récessif possible sur l'économie, mieux vaut augmenter les impôts que réduire la dépense. Et mieux vaut augmenter les impôts progressifs - pesant plus lourdement sur les mieux lotis - que les autres. Surtout lorsqu'on s'aperçoit que plus de moitié de l'actuel déficit structurel - celui qui n'est pas dû à la situation conjoncturelle (la crise) - provient des baisses d'impôts effectuées depuis 2004 : le total des prélèvements obligatoires alors effectué par l'Etat s'élevait, cette année-là, à 16,3 % du PIB, contre 13,7 % en 2008, avant que la crise ne commence à faire sentir ses effets. Ces 2,6 points de ressources perdues représenteraient aujourd'hui 50 milliards d'euros, soit à peu près l'équivalent du déficit structurel (55 milliards en 2008).

C'est une leçon que David Thesmar, Membre du Conseil d'analyse économique, celui qui est souvent présenté comme un des plus brillants économistes de la jeune génération,  semble ignorer. Interrogé par Les Echos du 26 janvier à propos des hausses d'impôts, répond : « Dans un pays où le taux de prélèvements obligatoires dépasse les 40 %, il faut arrêter de réfléchir en termes d'impôts supplémentaires. (…) Les Français doivent être sensibilisés au fait que certaines politiques publiques ne peuvent plus être intégralement financées par l'Etat (aides au logement, santé, etc.). » Ces deux exemples sont intéressants : augmenter le coût du logement ou de la santé, c'est, directement, faire payer la réduction des déficits publics par les plus pauvres, puisque ce sont eux qui, aujourd'hui, verraient leur pouvoir d'achat le plus ponctionné par de telles hausses de dépenses. Le dixième le moins favorisé des ménages consacre 14,5 % de ses dépenses à payer son loyer (21 % si l'on y ajoute l'énergie et le chauffage) et 2,9 % aux soins médicaux non remboursés par la Sécurité sociale. Dans le dixième le plus favorisé, les proportions relatives sont 7,4 % et 3,5 %.

Ainsi, le refus d'augmenter les impôts n'est pas seulement un refus « récessif » (puisque les augmenter aurait un moindre effet récessif que réduire la dépense publique), c'est aussi une forme d'aveuglement social. Pas étonnant que les économistes soient détestés par les couches sociales défavorisées : ils sont le diable quand ils se bouchent les yeux pour ne pas voir les conséquences de leurs propositions.
Je me demande ce que les pom-pom girls de David Cameron ont à dire à propos de tout ça icon_mrgreen
Rien ne prouve que la politique de Cameron soit à l'origine de cette faible croissance. Tu confonds causalité et concomitance. icon_mrgreen

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Message non lu par Nombrilist » 03 févr. 2011, 23:07:00

Disons que ce que dit l'auteur se tient.

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Message non lu par El Fredo » 03 févr. 2011, 23:46:00

johanono a écrit :Rien ne prouve que la politique de Cameron soit à l'origine de cette faible croissance. Tu confonds causalité et concomitance. icon_mrgreen
Pas quand l'observation est conforme à la théorie comme ici (c'est la base de l'approche scientifique).
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Message non lu par GIBET » 04 févr. 2011, 00:36:00

Je suis heureux de lire ici un débat qui pose la question de l'utilité de la baisse de la dette publique que j'ai posé au moins deux ou trois fois dans différents fils de ce forum, sans susciter la moindre réaction d'adhésion ou même de réponse. Je ne reprendrais donc pas mon développement mais je suis heureux de constater que quand une personnalité extérieure tient ce discours il est entendu!
Ceci dit je constate aussi que quoi que l'on dise et démontre quelqu'un s'élève avec les plumes de l'expert pour dire le contraire icon_biggrin icon_biggrin
Longue vie aux Anglais et à la toise qu'il vont prendre!!
Je ne sais pas qui a signé cet article mais il a parfaitement raison de souligner que le meilleur économiste actuel David Thesmar, ignore cette simple observation économique parce qu'elle ne répond pas à l'école économique en vogue. Il a raison ...c'est bien notre meilleur économiste de France Raymond Barre qui nous enfonça au plus profond du marasme!
GIBET
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johanono
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Message non lu par johanono » 04 févr. 2011, 09:34:00

El Fredo a écrit :
johanono a écrit :Rien ne prouve que la politique de Cameron soit à l'origine de cette faible croissance. Tu confonds causalité et concomitance. icon_mrgreen
Pas quand l'observation est conforme à la théorie comme ici (c'est la base de l'approche scientifique).
On peut aussi faire remarquer que la France est un des pays où les dépenses publiques sont les plus élevées, et ce n'est pour cela que nous la croissance économique la plus forte...

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Message non lu par El Fredo » 04 févr. 2011, 10:01:00

johanono a écrit :On peut aussi faire remarquer que la France est un des pays où les dépenses publiques sont les plus élevées, et ce n'est pour cela que nous la croissance économique la plus forte...
A ⇒ B ≠ B ⇒ A
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Message non lu par johanono » 04 févr. 2011, 13:42:00

Tu prétends que la politique de rigueur budgétaire de Cameron est à l'origine d'une récession économique. A contrario, ça veut dire qu'il suffit d'augmenter les dépenses publiques pour stimuler la croissance. Or l'exemple français montre que ce n'est pas si simple. 

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