La leçon britannique

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 30 janv. 2011, 00:09:00

http://www.alternatives-economiques.fr/ ... t_633_5300…
La leçon britannique

Au Royaume-Uni, le PIB a baissé de 0,5 % à la fin de 2010. La leçon est claire : mieux vaut augmenter les impôts que réduire la dépense.

Le PIB britannique a reculé de 0,5 % au quatrième trimestre 2010 par rapport au trimestre précédent. La nouvelle est passé relativement inaperçue en France. Pourtant, elle concerne au premier chef notre pays et devrait avoir une incidence forte sur les actuels débats de politique économique.

Que le PIB britannique ait reculé n'est en fait pas un sujet d'étonnement. Seuls les analystes ont été surpris : ils pensaient que l'augmentation du taux de TVA (passé de 17,5 % à 20 % le 4 janvier dernier) allait susciter des achats anticipés importants. Ces derniers n'ont pas eu lieu, tout simplement parce que le tour de vis sur les dépenses publiques (forte réduction de l'équivalent britannique des prestations familiales, division par deux des aides au logement et relèvement sensible des loyers HLM, multiplication par deux des frais d'inscription en Université, etc.) a été plus important encore. Au fond, la sensible réduction de la dépense publique (près de 2 % de moins au cours du dernier trimestre) a plombé la demande globale. Et cela risque de ne pas s'arranger cette année, puisque 2011 va voir la suppression de 250 000 postes de fonctionnaires (sur un total annoncé de 500 000) et une compression supplémentaire de 4 % de la dépense publique, soit environ - 30 milliards d'euros. Si bien que l'on s'attend à ce que le Royaume-Uni retombe en récession en 2011.

Or cela nous concerne. Non pas par l'effet d'entraînement que cette baisse probable des importations britanniques risque d'avoir sur l'économie française, somme toute assez faible. Mais par la leçon de choses que cette dégradation de l'économie britannique devrait susciter de ce côté-ci de la Manche, leçon de choses qui peut se résumer ainsi : pour réduire le déficit public, la hausse des impôts est préférable à la baisse des dépenses publiques. En effet, lorsque ces dernières diminuent, elles exercent un effet dépressif immédiat quasiment à 100 % sur l'économie : seules les dépenses consacrées (directement ou indirectement) à des importations de biens ou de services n'exercent pas d'effet dépressif. Ainsi, les primes à la casse versées aux propriétaires de vieilles voitures achetant des  véhicules neufs sont, pour une part, « perdues » pour l'économie nationale si les voitures neuves achetées sont importées. Mais la plupart des dépenses publiques consistent en salaires, prestations sociales ou subventions de fonctionnement dont la dépense alimente essentiellement l'économie nationale, même lorsqu'il s'agit de dépenses contestables, comme la détaxation des heures supplémentaires. On peut résumer cela en disant que la dépense publique alimente (presque) à 100 % la demande intérieure. Celle-ci est donc réduite presque d'autant quand la dépense publique diminue.

En revanche, les augmentations d'impôts ont un effet proportionnellement bien moindre sur la demande intérieure. S'ils frappent préférentiellement les ménages à pouvoir d'achat élevé, c'est alors leur épargne qui diminue, pas leurs dépenses. S'ils frappent tous les ménages (cas de la TVA), ils frappent autant les produits importés que les produits nationaux, donc leur effet sur la demande intérieure est proportionnellement moindre.

La leçon est claire : si l'on souhaite que la réduction du déficit public - nécessaire - exerce le moins d'effet récessif possible sur l'économie, mieux vaut augmenter les impôts que réduire la dépense. Et mieux vaut augmenter les impôts progressifs - pesant plus lourdement sur les mieux lotis - que les autres. Surtout lorsqu'on s'aperçoit que plus de moitié de l'actuel déficit structurel - celui qui n'est pas dû à la situation conjoncturelle (la crise) - provient des baisses d'impôts effectuées depuis 2004 : le total des prélèvements obligatoires alors effectué par l'Etat s'élevait, cette année-là, à 16,3 % du PIB, contre 13,7 % en 2008, avant que la crise ne commence à faire sentir ses effets. Ces 2,6 points de ressources perdues représenteraient aujourd'hui 50 milliards d'euros, soit à peu près l'équivalent du déficit structurel (55 milliards en 2008).

C'est une leçon que David Thesmar, Membre du Conseil d'analyse économique, celui qui est souvent présenté comme un des plus brillants économistes de la jeune génération,  semble ignorer. Interrogé par Les Echos du 26 janvier à propos des hausses d'impôts, répond : « Dans un pays où le taux de prélèvements obligatoires dépasse les 40 %, il faut arrêter de réfléchir en termes d'impôts supplémentaires. (…) Les Français doivent être sensibilisés au fait que certaines politiques publiques ne peuvent plus être intégralement financées par l'Etat (aides au logement, santé, etc.). » Ces deux exemples sont intéressants : augmenter le coût du logement ou de la santé, c'est, directement, faire payer la réduction des déficits publics par les plus pauvres, puisque ce sont eux qui, aujourd'hui, verraient leur pouvoir d'achat le plus ponctionné par de telles hausses de dépenses. Le dixième le moins favorisé des ménages consacre 14,5 % de ses dépenses à payer son loyer (21 % si l'on y ajoute l'énergie et le chauffage) et 2,9 % aux soins médicaux non remboursés par la Sécurité sociale. Dans le dixième le plus favorisé, les proportions relatives sont 7,4 % et 3,5 %.

Ainsi, le refus d'augmenter les impôts n'est pas seulement un refus « récessif » (puisque les augmenter aurait un moindre effet récessif que réduire la dépense publique), c'est aussi une forme d'aveuglement social. Pas étonnant que les économistes soient détestés par les couches sociales défavorisées : ils sont le diable quand ils se bouchent les yeux pour ne pas voir les conséquences de leurs propositions.
Je me demande ce que les pom-pom girls de David Cameron ont à dire à propos de tout ça icon_mrgreen
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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 30 janv. 2011, 00:50:00

Une très belle analyse, claire et qui résume ce que j'ai toujours pensé. En fait, je soupçonne les néo-libéraux (généralement issus de la classe aisée) de savoir tout cela. Mais de ne pas vouloir le mettre en pratique car ils n'en ont rien à foutre de la récession: il en sont à l'abri puisqu'ils ont de l'épargne pour voir venir. Et je dirai même plus: ce sont ceux-là qui s'enrichissent le plus durant une période de récession, surtout si celle-ci est basée sur la privatisation de tous les services dans lesquels ils ont des billes.

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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 30 janv. 2011, 05:17:00

David Cameron fait son boulot. Il sait qu'on ne construit rien dans le déficit, la dette et la hausse d'impôt. Je rappelle aussi que CAmeron n'est pas responsable de tout en 2010, Gordon Brown et le Labour partage ces mauvais résultats aussi.

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 30 janv. 2011, 11:44:00

Ilikeyourstyle a écrit :David Cameron fait son boulot.
Si son boulot c'est flinguer la croissance avec une politique de rigueur, alors oui.
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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 30 janv. 2011, 19:55:00

Ben oui, c'est ça son boulot. On s'en fout des chiffres économiques, seul compte l'idéologie. Puisqu'on te dit que la fin de la partie est sifflée et qu'il faut virer toutes ces feignasses de fonctionnaires.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 30 janv. 2011, 21:11:00

Golgoth a écrit :Ben oui, c'est ça son boulot. On s'en fout des chiffres économiques, seul compte l'idéologie. Puisqu'on te dit que la fin de la partie est sifflée et qu'il faut virer toutes ces feignasses de fonctionnaires.
Xactement, comprend rien ce FRedo.

pierre30
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Message non lu par pierre30 » 01 févr. 2011, 14:02:00

Techniquement l'analyse semble irréprochable.

L'analyse pend en compte la dette, la consommation et l'épargne des personnes à revenu modeste, la consommation et l'épargne des personnes à revenus plus élevés, leur impact respectif supposé sur le PIB et fait varier la répartition des richesses à destination des premiers et des seconds.

Elle oublie toutefois de prendre en compte l'impact (feed-bach) sur la production de richesse, et par conséquence sur la quantité de richesses à répartir.



Cameron a fait son choix : pour baisser les déficits, il baisse les dépenses. Le raisonnement est plutôt logique au premier abord.
Risque-t-il de déclencher un récession en chaîne ? C'est possible. Cette récession pourrait mener à une baisse du niveau de vie de la population, ce qui entrainerait une baisse des prix à la production, et peut-être une reprise de l'économie sur des bases saines. "Du sang et des larmes" disait-on en un autre temps.
A-t-il raison ? Peut-être, à condition que cela n'entraine pas l'Angleterre dans un cercle tellement vertueux qu'il en deviendrait infernal et finirait par produire le même résultat que celui produit en son temps par le Tatchérisme.

L'alternative est de dépenser plus pour arriver à soutenir une dette toujours plus grande. C'est ce que semble préconiser l'auteur. On augmente les impots pour redistribuer plus et faire de la "relance". Dans ce cas, le risque est que la production ne suffise pas à financer cette redistribution et que la dette augmente encore. Cela pourrait bien constituer un fuite en avant équivalente à celle qui nous a menés en pleine crise.

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 01 févr. 2011, 14:14:00

pierre30 a écrit :L'analyse pend en compte la dette, la consommation et l'épargne des personnes à revenu modeste, la consommation et l'épargne des personnes à revenus plus élevés, leur impact respectif supposé sur le PIB et fait varier la répartition des richesses à destination des premiers et des seconds.

Elle oublie toutefois de prendre en compte l'impact (feed-bach) sur la production de richesse, et par conséquence sur la quantité de richesses à répartir.
Cet effet de feed-back se nomme effet multiplicateur (ou multiplicateur keynésien pour les vieux de la vieille) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_multiplicateur

Il implique (et c'est confirmé dans les faits) qu'un euro de dépense publique a un effet sur la production de richesse globale qui est supérieur à un euro. Ce qui implique en retour que les politiques de rigueur sont stupides en période de récession, car elles accentuent cette dernière et créent un cercle vicieux. Le problème est que la génération actuelle de dirigeants a baigné dans la propagande néolibérale de ces 30 dernières années qui a toujours dénoncé les théories keynésiennes (quand bien même elles auraient considérablement évolué depuis les années 1930) au profit de théories alternatives comme l'économie de l'offre (basées sur du vent). L'ironie de l'histoire est que cette croyance irrationnelle persiste au moment même où les modèles théoriques néokeynésiens sont confirmés par les faits, contrairement aux monétaristes et aux autrichiens. Les supply-siders se retrouvent en slip mais continuent de détenir le pouvoir décisionnel et l'hégémonie idéologique.
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Message non lu par pierre30 » 01 févr. 2011, 17:07:00

Cameron a décidé notamment de réduire les dépenses sociales.

En gros, l'effet multilicateur selon Keynes indique que la dépense entraine un investissement qui accroit les moyens de production.

C'est possible lorsque les moyens de production fonctionnent à plein régime. Ce n'est pas tout à fait le cas en Angleterre (et en France) actuellement.
De plus le moyen de production peut-être localisé hors d'Angleterre (et de France) et dans ce cas on augmente le PIB de la CHINE ou d'un autre pays (économie ouverte).

N'est-ce pas ce mécanisme qui a été mis en oeuvre sans le nommer dans les pays occidentaux depuis 10 ans ? On a augmenté la demande en créant de la dette; ce qui a contribué pour partie à la croissance, mais pour partie seulement car une partie de la création de richesse s'est faite hors des frontières, si bien que l'euro dépensé n'a pas seulement contribué à augmenter le PIB, mais a contribué au creusement de la dette.

De plus il est plus que probable que la façon de dépenser l'euro en question détermine largement l'impact sur la production (voir les effets d'éviction et effets de confiance mentionnés dans l'article que tu as cité).


Il est facile de choisir parmi le catalogue des théories celle qui correspond le mieux à l'idéologie qu'on veut soutenir. Par contre il est difficile de choisir les mesures les plus appropriées aux circonstances et de les mener avec succès.

Ceci dit, je suis bien d'accord que les décisions prises par Cameron ne relèvent pas de l'évidence et qu'elles pourraient entraîner de gros dégâts sociaux.
Perso je ne connais pas la mesure miracle qu'il faut adopter.

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Message non lu par Nombrilist » 01 févr. 2011, 17:13:00

En tout cas, ce qui est certain, c'est que serrer le kiki des citoyens et des entreprises ne fera pas redémarrer ces dernières.

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 01 févr. 2011, 19:21:00

pierre30 a écrit :En gros, l'effet multilicateur selon Keynes indique que la dépense entraine un investissement qui accroit les moyens de production.

C'est possible lorsque les moyens de production fonctionnent à plein régime. Ce n'est pas tout à fait le cas en Angleterre (et en France) actuellement
C'est justement le but des plans de relance : mettre à profit les capacités inutilisées (notamment les chômeurs, mais pas que).
N'est-ce pas ce mécanisme qui a été mis en oeuvre sans le nommer dans les pays occidentaux depuis 10 ans ?
Pas exactement. En réalité c'est un effet observé, non un mécanisme, cela dit il peut inspirer des politiques dites keynésiennes qui essaient de mettre à profit cet effet multiplicateur au maximum. Je pense au contraire que les politiques récentes étaient plutôt d'inspiration libérale, voire carrément supply-side (baisses d'impôts, surtout aux USA, mais aussi les heures supplémentaires défiscalisées et la loi TEPA en France).
On a augmenté la demande en créant de la dette; ce qui a contribué pour partie à la croissance, mais pour partie seulement car une partie de la création de richesse s'est faite hors des frontières, si bien que l'euro dépensé n'a pas seulement contribué à augmenter le PIB, mais a contribué au creusement de la dette.
C'est juste. Par contre ce creusement de la dette n'intervient normalement qu'en période de crise, car l'Etat doit appliquer une politique contracyclique. L'objectif étant de maintenir un niveau d'activité économique suffisant qui facilitera la reprise. Une fois celle-ci revenue on compte sur la croissance pour rembourser la dette précédemment contractée. En ce sens l'Etat a un rôle d'amortisseur, qui bien entendu marche dans les deux sens : la politique de relance qui réduit la récession se paie en points de PIB perdus les années suivantes, mais grâce à l'effet multiplicateur le gain est positif à terme (ce que contestent les détracteurs des politiques keynésiennes, mais sans données tangibles pour étayer leurs théories).

En revanche quand la dette augmente en période de croissance, c'est que le pays est mal géré. La dette en %PIB a par exemple baissé sous Jospin mais s'est remises à augmenter sous Chirac, conséquence de sa politique fiscale et économique désastreuse (et également sous Sarkozy mais l'irruption de la crise empêche de tirer des conclusions sur l'efficacité de sa politique).

En résumé, l'effet multiplicateur n'est pas une excuse pour mener des politiques dispendieuses, car il faut que la dépense publique soit bien ciblée. En revanche, les politiques qui font fi de cet effet en se focalisant sur le seul aspect comptable sont condamnées à échouer.
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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 01 févr. 2011, 19:45:00

Il faut injecter l'argent public dans les secteurs non délocalisables ou qui jouent le jeu. Si l'état donne une prime pour acheter des ordinateurs on est d'accord que c'est stupide. Mais c'est un peu ce qui se passe avec la loi TEPA, les gens font des heures sups et achètent un plasma fabriqué en Chine.
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Message non lu par lancelot » 01 févr. 2011, 20:33:00

Surtout que la majorité de ceux qui bénéficient de tepa en faisaient déjà. Ca aide à acheter le plasma, ... chinois, et ça coute un max au budget, ce qui ne serai pas un pb si ça rapportait, ou ne coutait rien (idéalement).

pour le reste, globalement ok avec toi El-fredo, sauf que on peut conclure a mots couverts que la politique de NS1er (et sans doute dernier) a plutot amplifié le déficit (pas la crise), ce qui n'est guère malin. On peut excuser l'accident de parcours mais pas l'entêtement.

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Message non lu par El Fredo » 01 févr. 2011, 21:54:00

Golgoth a écrit :Il faut injecter l'argent public dans les secteurs non délocalisables ou qui jouent le jeu. Si l'état donne une prime pour acheter des ordinateurs on est d'accord que c'est stupide. Mais c'est un peu ce qui se passe avec la loi TEPA, les gens font des heures sups et achètent un plasma fabriqué en Chine.
C'est un peu comme l'Irlande qui a mis en place une prime à la casse alors qu'ils ne produisent pas d'automobiles. #FAIL
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Message non lu par Nombrilist » 01 févr. 2011, 21:54:00

Ah oui quand même !

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