Que dirait Keynes aujourd'hui ?

[Ilikeyourstyle]

 

Que dirait Keynes aux politiques aujourd'hui ?
Il leur dirait d'être pragmatiques mais aussi constants dans l'effort. Ne regardez pas les indicateurs à trois mois, ne vous laissez pas impressionner par les agences de notation. Mais aussi de préparer la prochaine crise. Et il leur dirait enfin qu'il faut expliquer les enjeux à la population. Il serait plus du côté de David Cameron qui promet du sang et des larmes aux Britanniques que de ceux qui ne s'avancent pas sur des hausses d'impôts

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... i-aux-poli

[El Fredo]

Que dirait mon chien qui est mort il y a 20 ans ? "Woof !"

Trop facile de faire parler les morts, surtout pour dire des conneries du genre "Keynes soutiendrait Cameron" alors que ce dernier fait exactement le contraire de tout ce que les théories keynésiennes prévoient de faire en pareilles circonstances.

[Ilikeyourstyle]

Que dirait mon chien qui est mort il y a 20 ans ? "Woof !"

Trop facile de faire parler les morts, surtout pour dire des conneries du genre "Keynes soutiendrait Cameron" alors que ce dernier fait exactement le contraire de tout ce que les théories keynésiennes prévoient de faire en pareilles circonstances.

Ah ah ... j'étais sûr que cette petite phrase déchainerait le fureur gauchiste. 


C'est vous qui prenez les gens pour des demeurés en vous référant tout le temps à Keynes et à vouloir le faire passer pour un socialiste. John Maynard Keynes était un un libéral ... 

[Nombrilist]

Tout dépend du sens que l'on donne à ce mot.

[El Fredo]

C'est vous qui prenez les gens pour des demeurés en vous référant tout le temps à Keynes et à vouloir le faire passer pour un socialiste. John Maynard Keynes était un un libéral ... 

Mais personne n'a jamais prétendu que Keynes fût socialiste. Il se définissant lui-même comme social-libéral, ce qui est franchement différent de toute la clique des reaganothatchériens dont tu fais partie.

[wesker]

Encore la recherche dans les solutions du passé...Lors de la période de forte croissance, certains proposaient des modèles de gestion, aujourd'hui, c'est pour faire face à la crise qu'il faut réfléchir et agir, par conséquent, les vieux dogmes ne semblant plus fonctionner, c'est donc à nous qu'il convient de trouver de nouveaux outils économiques de regulation pour répondre aux difficultés !

[Ilikeyourstyle]

Encore la recherche dans les solutions du passé...Lors de la période de forte croissance, certains proposaient des modèles de gestion, aujourd'hui, c'est pour faire face à la crise qu'il faut réfléchir et agir, par conséquent, les vieux dogmes ne semblant plus fonctionner, c'est donc à nous qu'il convient de trouver de nouveaux outils économiques de regulation pour répondre aux difficultés !

En attendant, ce n'est pas en parcourant les discours de ton égérie que nous allons trouver des solutions ! icon_mrgreen

[lancelot]

On  peut étendre a la droite timorée, voire à la droite tout court la vacuité des discours.

[Golgoth]

Esprit, es-tu là ? icon_mrgreen

[sarkonaute]

Keynes ferait certainement son auto-critique et des excuses publiques pour avoir conduit les peuples à la débâcle et la paupérisation.
un jour sans doute il sera jugé et condamné pour ses crimes, à titre posthume.

[Nombrilist]

Keynes, le polpot du libéralisme.

[El Fredo]

Il faudrait plutôt juger Reagan et Thatcher, mais l'un est mort et l'autre est sénile. icon_mrgreen

[Gis]

On a divisé le sujet : la décroissance qui est ici.

[Cobalt]

Esprit, es-tu là ? icon_mrgreen

icon_biggrin

[GIBET]

Je crains que le sujet ne s'arrête car je ne vois pas très bien qui pourrait imaginer ce que Keynes pourrait dire.
Il a été le chantre d'un libéralisme au moment ou les USA étaient dominées par une industrie patriarcale.
Je ne suis pas sûr qu'il apprécierait de voir transposé ses théories dans un environnement spéculatif du monde capitalistique qui était alors fondé sur des mécanismes économiques de flux et non sur des mécaniques financières où les flux sont de l'argent fictif (c'est à dire des "capitaux" fictifs)
Moi je ne suis pas sûr que la lucidité de Keynes ne le pousserait pas vers une analyse critique de la croissance. ce n'est pas plus débile que d'affirmer le contraire.
GIBET