G20 : Sarkozy relance l'idée d'une taxe sur les transactions
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Bonjour, Nicolas Sarkozy tient à ses idées. Le président français a proposé vendredi que certains pays du G20 s'impliquent dans la mise en oeuvre d'une taxe sur les transactions financières pour financer le développement «Est-ce qu'il ne serait pas possible que certains avancent pendant que d'autres continuent à y réfléchir ?», s'est interrogé le président français, en ouvrant les travaux des ministres des Finances du G20 à Paris.
Rappelant que la France était favorable à une taxe «infinitésimale» sur les transactions financières pour financer l'aide au développement, le chef de l'Etat a jugé qu'elle serait «juste, utile et efficace».
Une mission confiée à Bill Gates
«Après tout, si la crise que nous connaissons est si forte, c'est parce que la finance n'a pas toujours été exempte de quelques reproches», a-t-il relevé. Nicolas Sarkozy a jugé «raisonnable» de «considérer que ceux qui ont tellement contribué à une crise d'une telle ampleur contribuent aussi un peu au développement des pays les plus pauvres qui en ont le plus souffert».
Le chef de l'Etat français a par ailleurs confirmé avoir confié à Bill Gates une «mission sur le financement du développement», dont le cofondateur de Microsoft devra présenter les conclusions au sommet du G20 à Cannes, les 3 et 4 novembre.
Sarkozy salue le rôle central du FMI de DSK...
Selon Paris, la taxe sur les transactions financières serait le seul moyen crédible d'aider les pays pauvres et de financer le fragile accord obtenu en 2009 au sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, alors que les finances publiques américaines ou européennes sont dans le rouge.
«A plus court terme», le président français a également appelé les membres du G20 à se «mobiliser pour accompagner nos amis tunisiens et égyptiens sur le chemin de la démocratie et du progrès social», estimant que leur succès serait aussi celui du G20.
Au sujet de la crise économique mondiale, le président français a par ailleurs rappelé que le Fonds Monétaire International (FMI) était le plus à même d'en éviter de nouvelles, en renforçant la coopération entre états. «La tentation de donner la priorité aux intérêts nationaux est grande. Mais je vous le dis clairement, ce serait la mort du G20», a prévenu le président français. Face à lui, Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI et potentiel adversaire à la prochaine présidentielle, était assis au premier rang. Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
Rappelant que la France était favorable à une taxe «infinitésimale» sur les transactions financières pour financer l'aide au développement, le chef de l'Etat a jugé qu'elle serait «juste, utile et efficace».
Une mission confiée à Bill Gates
«Après tout, si la crise que nous connaissons est si forte, c'est parce que la finance n'a pas toujours été exempte de quelques reproches», a-t-il relevé. Nicolas Sarkozy a jugé «raisonnable» de «considérer que ceux qui ont tellement contribué à une crise d'une telle ampleur contribuent aussi un peu au développement des pays les plus pauvres qui en ont le plus souffert».
Le chef de l'Etat français a par ailleurs confirmé avoir confié à Bill Gates une «mission sur le financement du développement», dont le cofondateur de Microsoft devra présenter les conclusions au sommet du G20 à Cannes, les 3 et 4 novembre.
Sarkozy salue le rôle central du FMI de DSK...
Selon Paris, la taxe sur les transactions financières serait le seul moyen crédible d'aider les pays pauvres et de financer le fragile accord obtenu en 2009 au sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, alors que les finances publiques américaines ou européennes sont dans le rouge.
«A plus court terme», le président français a également appelé les membres du G20 à se «mobiliser pour accompagner nos amis tunisiens et égyptiens sur le chemin de la démocratie et du progrès social», estimant que leur succès serait aussi celui du G20.
Au sujet de la crise économique mondiale, le président français a par ailleurs rappelé que le Fonds Monétaire International (FMI) était le plus à même d'en éviter de nouvelles, en renforçant la coopération entre états. «La tentation de donner la priorité aux intérêts nationaux est grande. Mais je vous le dis clairement, ce serait la mort du G20», a prévenu le président français. Face à lui, Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI et potentiel adversaire à la prochaine présidentielle, était assis au premier rang. Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
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- Ilikeyourstyle
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Force est de constater que l'idée d'une taxation des flux financiers, qui était jusqu'il y a peu l'apanage de l'extrême-gauche ou des réseaux "altermondialistes", semble désormais faire son chemin dans d'autres familles politiques, et notamment à droite. Cela mérite d'être souligné.Golgoth a écrit : De tu querida presencia,
Comandante Nicolas.
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Si une partie de la droite réagit ainsi c'est qu'elle a compris que si le capitalisme et le libéralisme forcené continuait il allait droit dans le mur (les socio démocrates du PS l'on compris depuis longtemps) et si la droite ne met pas de l'eau dans son vin elle risque de tuer la poule aux oeufs d'or. Mais je pense que c'est trop tard l'appétit de toujours plus grand est trop fort pour le capitalisme et qu'il continuera dans sa course vers encore plus de profit, ce qui conduiera à sa fin.
- wesker
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Il est très surprenant de voir le Président de la République réclamer une mesure au niveau mondial qu'il a refusé de réclamer au niveau de l'Union Européenne mais bon, les transactions spéculatives de court terme sont destructrices de stratégies d'entreprises à long terme, pourtant indispensable au progrès et à la création d'emplois dont tout les pays ont besoin.
- Ilikeyourstyle
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C'est tout l'art de la politique. Une mesure au niveau européen n'a aucun sens bien évidemment, seule une mesure internationale a du sens.wesker a écrit :Il est très surprenant de voir le Président de la République réclamer une mesure au niveau mondial qu'il a refusé de réclamer au niveau de l'Union Européenne mais bon, les transactions spéculatives de court terme sont destructrices de stratégies d'entreprises à long terme, pourtant indispensable au progrès et à la création d'emplois dont tout les pays ont besoin.
Cette façon de faire de la politique le dégoûte. L'électorat français est très politisé et actuellement majoritairement de gauche ou à des idées souverainistes et nationalistes tout à fait utopiste. A chaque sommet, Sarkozy nous refait le coup d'une idée ultrapopuliste de ce type alors qu'il n'y a aucune chance que la communauté internationale admette un instant un millonième d'une telle idée; il commence sérieusement à me fatiguer, car non seuylment celà n'a aucune efficacité électorale mais en plus celà maintient des idées fumeuses dans le débat politique français. icon_mrgreen
- wesker
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Et bien, de ce point de vue là, nous sommes d'accords.
La spéculation ne peut se ralentir que par le rétablissement des frontières économiques, idées à laquelle les élites UMP se refusent, pour ensuite entendre le Président de la République proposer une piste qui, assurément, sera refusé par l'ensemble des acteurs. Cela s'appelle de la démagogie !
La spéculation ne peut se ralentir que par le rétablissement des frontières économiques, idées à laquelle les élites UMP se refusent, pour ensuite entendre le Président de la République proposer une piste qui, assurément, sera refusé par l'ensemble des acteurs. Cela s'appelle de la démagogie !
- El Fredo
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Berlin milite pour une taxe sur les transactions financières
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... 2trib00060…
Si ça aboutit ça aura forcément un effet d'entraînement sur le reste du monde.Berlin milite pour une taxe sur les transactions financières dans toute la zone euro
Emboîtant le pas de la France, la chancelière allemande Angela Merkel et son homologue autrichien, Werner Faymann, ont déclaré ce mercredi qu'ils défendent le projet de taxe sur les transactions financières en Europe même si celle-ci n'a pas reçu le meilleur accueil parmi les pays du G20.
A son tour, l'Allemagne veut faire adopter un projet de taxe sur les transactions financières au sein de la zone euro lors de la prochaine réunion des ministres des Finances des 17 pays membres. Angela Merkel emboîte ainsi le pas de Nicolas Sarkozy qui, le 18 février, lors du G20 finance à Paris avait proposé que certains pays du G20 "avancent" sur la mise en oeuvre d'une taxe sur les transactions financières pour financer le développement, tandis que d'autres continueraient à "y réfléchir".
Manifestement, Angela Merkel a achevé sa réflexion. Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue autrichien Werner Faymann, ce dernier a estimé que la zone euro devait discuter de la possibilité d'introduire une taxe sur les mouvements financiers. "Nous voulons pousser pour que cela soit adopté par tous les membres de la zone euro", a indiqué à son tour Angela Merkel.
Bill Gates chargé de réfléchir au financement du développement
Il y a quelques mois encore, l'idée de taxe sur les transactions financières n'avait pas reçu le meilleur accueil dans le monde. Mais à présent, l'Allemagne se rallie à l'idée d'une mise en œuvre à l'échelle de la zone euro au minimum, mais pas en dessous de ce format. L'idée initialement défendue par la France porte sur une taxe "infinitésimale" sur les transactions financières pour financer l'aide au développement, le chef de l'Etat a jugé qu'elle serait "juste, utile et efficace". Nicolas Sarkozy a par ailleurs confirmé avoir confié à Bill Gates une "mission sur le financement du développement" dont le cofondateur de Microsoft devra présenter les conclusions au sommet du G20 à Cannes, les 3 et 4 novembre.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Tiens j'avais demandé à Patjol,qui considérait comme responsable que l'État aide les banques dans l'intérêt général, s'il pensait souhaitable comme moi qu'un jour ce soit l'inverse.
Et bien Sarkozy vient de répondre dans mon sens...il fait du Gibet! icon_cheesygrin
Et bien Sarkozy vient de répondre dans mon sens...il fait du Gibet! icon_cheesygrin
Sarkozy a écrit :Une mission confiée à Bill Gates
«Après tout, si la crise que nous connaissons est si forte, c'est parce que la finance n'a pas toujours été exempte de quelques reproches», a-t-il relevé. Nicolas Sarkozy a jugé «raisonnable» de «considérer que ceux qui ont tellement contribué à une crise d'une telle ampleur contribuent aussi un peu au développement des pays les plus pauvres qui en ont le plus souffert».
Le silence est un ami qui ne trahit jamais
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