Compétitivité, un pari risqué

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 03 mars 2011, 19:53:00

C'est toi qui t'en prends à nous mon petit père, alors mesure tes propos.
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johanono
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Message non lu par johanono » 03 mars 2011, 19:57:00

Je m'en prends à vous, parce que j'attends toujours que vous me démontriez en quoi votre socialisme est compatible avec le libre-échangisme dominant... 

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politicien
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Message non lu par politicien » 03 mars 2011, 20:00:00

Bonjour,

Johanono, cela n'est peut être pas utile à chaque débat économique de citer les membres qui "cautionnent" une idéologie sinon on va pas s'en sortir, la preuve le débat dérive, et je suis obligé d'intervenir. D'autant que je crois que le sujet est intéressant.
Donc merci d'en tenir compte et de revenir au débat.
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Message non lu par johanono » 03 mars 2011, 20:07:00

Alors je demande que tous ceux qui disent socialistes ou sympathisants socialistes et qui, dans le même temps, approuvent le libre-échangisme actuel, me disent en quoi leur socialisme est compatible avec ce libre-échangiste actuel. 

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Message non lu par politicien » 03 mars 2011, 20:10:00

Johanono je crois que vous avez un débat là dessus dans la rubrique "travail", là le sujet est la compétitivité.
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Message non lu par johanono » 03 mars 2011, 20:18:00

Désolé, mais il me semble que nous sommes en plein dans le sujet. Le texte que tu cites ne porte pas sur la compétitivité en tant que telle, il dénonce les politiques de baisses de charges motivées notamment par le souci de compétitivité. On ne peut pas séparer artificiellement la question de la compétitivité de la question du libre-échange. Si l'économie française n'était pas en concurrence avec d'autres pays, notamment des pays à bas coûts de production, alors la question de la compétitivité ne se poserait pas, en tout cas pas de manière aussi aiguë. Donc de deux choses l'une : 
- soit on accepte de rester dans un cadre libre-échangiste qui nous met en concurrence avec des pays à bas coûts de production, et à ce moment-là, les politiques de baisses de charges critiquées par l'article deviennent nécessaires, au nom de la compétitivité, 
- soit on se refuse cette perspective, et alors on imagine les moyens d'y échapper, notamment par le biais du protectionnisme.

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Message non lu par GIBET » 03 mars 2011, 20:21:00

El Fredo a écrit : Je ne vais même pas prendre la peine de répondre à ce genre de mesquinerie, johanono nous joue son vieux disque rayé à la moindre occasion et il ne tient jamais compte de nos réponses.

En plus là il y a 100% Mag sur M6 alors j'ai mieux à faire de mon temps libre icon_mrgreen

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Message non lu par GIBET » 03 mars 2011, 20:27:00

AFP - Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, qui préside l'Union européenne, s'en est de nouveau pris implicitement mardi à la France en dénonçant les tendances protectionnistes et nationalistes en Europe, à moins de deux semaines d'un sommet de l'UE.
"L'Europe doit faire face au protectionnisme, au populisme, à un manque de solidarité, à des mises en accusation personnelles", a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Bruxelles, au cours d'un débat sur la crise économique.
M. Topolanek s'est gardé de désigner nommément la France mais toutes ses critiques lui étaient clairement adressées.
Prague ne décolère pas depuis que le président Nicolas Sarkozy a dénoncé le 5 février les délocalisations de constructeurs automobiles français notamment en République tchèque, très nombreuses depuis une dizaine d'années.
M. Sarkozy a lié un plan d'aide national au secteur à l'absence de délocalisations et demandé même "si possible" que les constructeurs automobiles "relocalisent" des usines sur le territoire national.
Ces propos ont alimenté la rancoeur des pays de l'Est de l'Europe entrés les plus récemment dans l'UE, depuis 2004, comme la République tchèque et la Slovaquie, convaincus de voir le fossé se creuser avec les Etats plus riches et prospères de l'Ouest.
"Sommes-nous vraiment dans le même bateau ? Ou avons-nous différents ponts (dans le navire européen, ndlr) ? Avons nous un pont de 1ère classe, de 2e classe et de 3e classe ?", s'est demandé M. Topolanek, en dénonçant ceux qui "jettent de l'huile sur le feu sous la forme du protectionnisme".
M. Topolanek a mis en garde contre le risque de voir la crise économique se prolonger "si nous ne parvenons pas à nous mettre d'accord sur une approche commune respectant les règles du marché unique et la libre concurrence, avec des opportunités égales pour toutes les entreprises".
La Commission européenne, gendarme de la concurrence de l'UE, a fait état récemment de "certaines préoccupations" au sujet du plan d'aide automobile français et des conditions qui y sont attachées, demandant des explications à Paris.
"Nous devons repousser le spectre du protectionnisme", a dit le chef du gouvernement tchèque, "si le protectionnisme et le mercantilisme triomphent nous seront tous perdants".
M. Topolanek s'exprimait à moins de deux semaines d'un sommet extraordinaire des dirigeants de l'UE, le 1er mars, afin d'améliorer la coordination déficiente de leurs réponses à la crise économique. Les Tchèques entendent en faire un sommet contre le protectionnisme.
Le président de la Commission européenne a lui aussi appelé mardi à "exclure le nationalisme économique et le protectionnisme", au cours du même débat. "L'histoire nous a appris à quel point ces formules aggravaient les crises", a-t-il dit.

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Message non lu par johanono » 03 mars 2011, 20:31:00

GIBET a écrit :
El Fredo a écrit : Je ne vais même pas prendre la peine de répondre à ce genre de mesquinerie, johanono nous joue son vieux disque rayé à la moindre occasion et il ne tient jamais compte de nos réponses.

En plus là il y a 100% Mag sur M6 alors j'ai mieux à faire de mon temps libre icon_mrgreen


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Donc en guise d'argument, tu m'accuses d'être nul et de ne rien comprendre. Chacun jugera.

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Message non lu par johanono » 03 mars 2011, 20:36:00

GIBET a écrit :
AFP - Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, qui préside l'Union européenne, s'en est de nouveau pris implicitement mardi à la France en dénonçant les tendances protectionnistes et nationalistes en Europe, à moins de deux semaines d'un sommet de l'UE.
"L'Europe doit faire face au protectionnisme, au populisme, à un manque de solidarité, à des mises en accusation personnelles", a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Bruxelles, au cours d'un débat sur la crise économique.
M. Topolanek s'est gardé de désigner nommément la France mais toutes ses critiques lui étaient clairement adressées.
Prague ne décolère pas depuis que le président Nicolas Sarkozy a dénoncé le 5 février les délocalisations de constructeurs automobiles français notamment en République tchèque, très nombreuses depuis une dizaine d'années.
M. Sarkozy a lié un plan d'aide national au secteur à l'absence de délocalisations et demandé même "si possible" que les constructeurs automobiles "relocalisent" des usines sur le territoire national.
Ces propos ont alimenté la rancoeur des pays de l'Est de l'Europe entrés les plus récemment dans l'UE, depuis 2004, comme la République tchèque et la Slovaquie, convaincus de voir le fossé se creuser avec les Etats plus riches et prospères de l'Ouest.
"Sommes-nous vraiment dans le même bateau ? Ou avons-nous différents ponts (dans le navire européen, ndlr) ? Avons nous un pont de 1ère classe, de 2e classe et de 3e classe ?", s'est demandé M. Topolanek, en dénonçant ceux qui "jettent de l'huile sur le feu sous la forme du protectionnisme".
M. Topolanek a mis en garde contre le risque de voir la crise économique se prolonger "si nous ne parvenons pas à nous mettre d'accord sur une approche commune respectant les règles du marché unique et la libre concurrence, avec des opportunités égales pour toutes les entreprises".
La Commission européenne, gendarme de la concurrence de l'UE, a fait état récemment de "certaines préoccupations" au sujet du plan d'aide automobile français et des conditions qui y sont attachées, demandant des explications à Paris.
"Nous devons repousser le spectre du protectionnisme", a dit le chef du gouvernement tchèque, "si le protectionnisme et le mercantilisme triomphent nous seront tous perdants".
M. Topolanek s'exprimait à moins de deux semaines d'un sommet extraordinaire des dirigeants de l'UE, le 1er mars, afin d'améliorer la coordination déficiente de leurs réponses à la crise économique. Les Tchèques entendent en faire un sommet contre le protectionnisme.
Le président de la Commission européenne a lui aussi appelé mardi à "exclure le nationalisme économique et le protectionnisme", au cours du même débat. "L'histoire nous a appris à quel point ces formules aggravaient les crises", a-t-il dit.



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La remarque du Premier ministre tchèque a le mérite de la clarté : au nom de l'Europe et du principe de libre concurrence, le gouvernement français se voit interdire de dénoncer les délocalisations vers les pays de l'Est et de conditionner certaines aides publiques à des relocalisations. Là encore, chacun jugera les effets de la construction européenne.

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Message non lu par GIBET » 03 mars 2011, 20:39:00

2/09/06Une critique du "protectionnisme" européen http://www.touteleurope.eu/fr/actions/e ... /analyses-…
Pourquoi les poulets brésiliens ne s'envolent pas vers l'Europe ? par Marcos Jank
Telos-eu - Article - 20/09/06


Marcos Jank, Président de l’Institut brésilien pour les négociations du commerce (Icône), s’exprime sur l'un des thèmes les plus sensibles de la relation commerciale entre le Brésil et l’Union européenne, qui est également un des points clés des négociations à l’OMC dans le cadre du cycle de Doha : l’accès au marché des poulets brésiliens.

Compte tenu des importantes restrictions à l’importation fixées par l’Union européenne - les autorisations sont limitées à 0,4% de la consommation européenne - l’auteur décrit ce dossier comme l’illustration "des multiples instruments protectionnistes", dont l’Union européenne fait usage. L’arbitraire des mesures prises unilatéralement par l’Union lors de ces grandes négociations reflète selon Marcos Jank l’influence des lobbyistes de l’agroalimentaire. Si les importations de viandes ne menacent pas les producteurs de l’Union, les producteurs brésiliens, mais également le développement et la croissance de ce pays, risquent en revanche de connaître un sérieux coup d’arrêt.

C’est donc "un système quasi-médiéval de barrières douanières" que dénonce sévèrement l’auteur. Dès lors que la politique de l’UE vise à limiter l’accès à ses marchés de façon arbitraire, quel accord commercial multilatéral peut espérer le Brésil ? Marcos Jank se demande si ce ne sont pas les liens historiques, culturels et économiques entre le Brésil et l’Europe qui sont menacés à terme.
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Message non lu par GIBET » 03 mars 2011, 20:41:00

L’Algérie a par la voix du ministre Chakib Khelil critiqué la fiscalité énergétique de l’Europe qui freine selon lui l’expansion de l’industrie gazière.
dimanche 1er mars 2009.
Image Dans un marché gazier qui tend de plus en plus vers la globalisation, la compagnie nationale Sonatrach (Algérie) souhaiterait jouer un rôle plus prépondérant à l’international et voudrait, dans ce contexte, que l’Europe qui est son client historique fasse preuve de davantage de compréhension et de flexibilité, notamment en matière d’ouverture de son marché. Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a déploré hier que les compagnies exportatrices de gaz comme Sonatrach ou encore la russe Gazprom rencontrent « des difficultés » sur le marché européen. Souvent, des mesures qui ne sont pas prévues dans les lois européennes « sont imposées par les entreprises européennes ou par leurs gouvernements respectifs aux compagnies exportatrices », a-t-il souligné. Intervenant lors du forum de consultation sur le marché du gaz naturel, M. Khelil a estimé que « les barrières rencontrées par des entreprises comme Sonatrach (Algérie) à investir sur les marchés européens pour alimenter directement l’utilisateur final, notamment l’industriel, au moindre coût, constituent un frein à l’expansion de l’industrie gazière ».
Le ministre a relevé plus particulièrement « les politiques poursuivies par de grands pays consommateurs en matière de fiscalité de l’énergie » qui ne peuvent s’expliquer, selon lui, que « par des préoccupations de protection d’intérêts étroits ». Etant admis que le gaz est l’énergie la moins polluante par rapport à d’autres énergies, comme le charbon ou le pétrole, « on devrait donc lui donner des avantages fiscaux plus importants, alors qu’en Europe, il est plus taxé que le charbon », a encore relevé le ministre. Une telle situation n’est pas admissible, d’autant plus que l’Algérie n’impose « aucune contrainte ni discrimination aux compagnies étrangères » et a en plus « consenti d’énormes investissements pour développer son industrie gazière afin d’approvisionner à long terme les marchés des pays consommateurs ». Le règlement de cette problématique nécessite une reconfiguration des mécanismes de partenariats entre l’Algérie et ses partenaires européens. « Sonatrach a des ambitions de s’intégrer dans l’aval international et chacun de ses partenaires dispose de portefeuilles qui peuvent lui permettre de réaliser ces ambitions, notamment à travers les mécanismes swaps », a souligné M. Ali Hached, conseiller au ministère de l’Energie.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant
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Message non lu par GIBET » 03 mars 2011, 20:42:00

A Madrid, la présidente argentine Cristina Kirchner critique le protectionnisme européen
Par Anne-Isabelle Bellivier, Equinoxe Online – 18/05/2010
Crisitina Kirchner présente lors du Sommet des chefs d’états de l’Union Europénne et de l’Amérique Latine.
La présidente Cristina Kirchner est actuellement à Madrid pour le Sommet des Chefs d’ Etat de l’Union Européenne et d’Amérique Latine.
Après avoir qualifié hier le protectionnisme européen de “reprochable”, la présidente réclamait aujourd’hui aux chefs d’états la révision des lois migratoires.
ImageCristina Kirchner à Madrid
“Nous devons aborder le problème du protectionnisme sous toutes ses formes, que se soit douanières, fiscales, la promotion des exportations ou leur dumping” expliqua-t-elle.
Elle a cependant exprimé son contentement face à la prochaine reprise des négociations entre l’Union européenne et le Mercosur sur des accords de libre-échange.
Dans ce sens, une réunion se tiendra la première semaine de juillet, mais d’après elle “les négociations s’annoncent difficiles car elles remettront en jeu la question litigieuse du protectionnisme”.
Source : Perfil.com (article en espagnol)
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Message non lu par GIBET » 03 mars 2011, 20:43:00

[table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td colspan="2"]
Le chef de l'OMC critique le protectionnisme   [/td][/tr][tr][td align="center"]Publié le 2010-04-22 10:39:57 | French. News. Cn[/td][td] [table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" align="right" width="140"][tr][td width="100"]Taille du texte[/td][td align="center" width="20"]Image[/td][td width="1"]Image[/td][td align="center" width="20"]Image[/td][/tr][/table] [/td][/tr][/table] [table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td bgcolor="cccccc"]
[/td][/tr][tr][td]
[/td][/tr][/table]
BUENOS AIRES, 21 avril (Xinhua) -- Le directeur général de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) Pascal Lamy a indiqué mercredi à Buenos Aires que "le protectionnisme est uniquement une solution à court terme, mais qu'à long terme il aggrave la situation".
M. Lamy a appelé au renforcement des échanges commerciaux entre les pays afin de renforcer le développement.
"L'échange des produits est le seul moteur de la croissance économique", a-t-il affirmé.
"Si la politique commerciale est piégée par le protectionnisme, la croissance est en danger", a indiqué M. Lamy lors d'une conférence du Conseil argentin pour les Affaires internationales (CARI).
La crise financière mondiale a démontré que "le maintien de l'ouverture commerciale avait joué un rôle crucial ", a-t-il souligné et d'ajouter : "C'est une des raisons des efforts conjugués déployés afin de tenter de conclure le round de Doha de négociations commerciales internationales".
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Message non lu par GIBET » 03 mars 2011, 20:45:00

Dilma Rousseff critique protectionnisme des riches et guerre des monnaies
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Dilma Rousseff serre les mains de ses supporteurs, après un discours pour son élection, le 31 octobre 2010 à Brasilia Adriano Machado AFP
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La présidente élue du Brésil, Dilma Rousseff, a critiqué dimanche le protectionnisme des principales économies du monde et la guerre des monnaies actuellement en cours, selon elle, lors de son premier discours après sa victoire électorale.
Ce protectionnisme "empêche les nations pauvres de réaliser pleinement leur potentiel", a-t-elle estimé dans son discours.
"Nous sommes aussi opposés à la guerre des devises en cours dans le monde", a-t-elle ajouté, alors que le Brésil souffre de la forte appréciation de sa monnaie, le real, qui a réduit son excédent commercial.
A cause de la crise financière mondiale, "à court terme, nous n'allons pas compter sur la vigueur des économies développées. Nos politiques, notre marché, notre épargne et nos décisions vont donc devenir plus importantes", a poursuivi Mme Rousseff tout en assurant ne pas vouloir "fermer le pays".
"Au contraire, nous défendrons une large ouverture des relations commerciales", a-t-elle précisé.
Cette économiste de 62 ans a également plaidé pour l'établissement de "règles beaucoup plus claires et plus prudentes, pour récupérer le contrôle des marchés de financement, en limitant la spéculation démesurée qui augmente la volatilité des capitaux et des monnaies".
La dauphine du chef de l'Etat sortant Luiz Inacio Lula da Silva l'a largement emporté au second tour de la présidentielle avec 56% des voix, contre 44% à son adversaire social-démocrate José Serra.

 
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