1 Français sur 2 renonce à la propriété
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Bonjour,
Faute de moyens, la moitié des locataires ne pensent pas devenir candidat à l’achat. Un Français sur deux (47%) a renoncé à son envie d’acquérir un logement. C’est ce que révèle un sondage Ipsos réalisé pour le réseau d’agences immobilières Orpi et publié par Le Parisien mardi. 10% des interrogés pensent, approximativement, devenir propriétaires dans plus de 40 ans. Ils sont 19% à croire qu’ils acquerront leur résidence principale entre 31 et 40 ans. Et 18% estiment pouvoir acheter un bien immobilier en moins de 30 ans. La hausse de l'immobilier en cause La raison de ce renoncement ? 83% des Français interrogés assurent que les prix trop élevés les freinent dans cette démarche. 54% craignent de s’endetter trop longtemps et 45% estiment qu’il est trop difficile d’obtenir un crédit immobilier de la part de sa banque. "Dans certaines régions, avec 110.000 euros on peut acheter une maison avec jardin. Mais en Ile-de-France, notamment, on n’a pas grand-chose", note le président d’Orpi, Bernard Cadeau. Et pourtant, nombreux sont les Français qui aimeraient disposer de surfaces plus grandes pour vivre. D’après l’enquête Ipsos, les sondés assurent rêver de 41 mètres carrés supplémentaires en moyenne. "C’est totalement irréaliste", assure Bernard Cadeau. Mais, confie-t-il, "ce chiffre symbolise tout le problème du mal-logement en France". Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Faute de moyens, la moitié des locataires ne pensent pas devenir candidat à l’achat. Un Français sur deux (47%) a renoncé à son envie d’acquérir un logement. C’est ce que révèle un sondage Ipsos réalisé pour le réseau d’agences immobilières Orpi et publié par Le Parisien mardi. 10% des interrogés pensent, approximativement, devenir propriétaires dans plus de 40 ans. Ils sont 19% à croire qu’ils acquerront leur résidence principale entre 31 et 40 ans. Et 18% estiment pouvoir acheter un bien immobilier en moins de 30 ans. La hausse de l'immobilier en cause La raison de ce renoncement ? 83% des Français interrogés assurent que les prix trop élevés les freinent dans cette démarche. 54% craignent de s’endetter trop longtemps et 45% estiment qu’il est trop difficile d’obtenir un crédit immobilier de la part de sa banque. "Dans certaines régions, avec 110.000 euros on peut acheter une maison avec jardin. Mais en Ile-de-France, notamment, on n’a pas grand-chose", note le président d’Orpi, Bernard Cadeau. Et pourtant, nombreux sont les Français qui aimeraient disposer de surfaces plus grandes pour vivre. D’après l’enquête Ipsos, les sondés assurent rêver de 41 mètres carrés supplémentaires en moyenne. "C’est totalement irréaliste", assure Bernard Cadeau. Mais, confie-t-il, "ce chiffre symbolise tout le problème du mal-logement en France". Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Il est certain qu'à Paris ou même très proche des villes les terrains sont très cher,mais il me semble que ça a toujours été comme ça,en 1975 mes parents auraient bien voulu acheter un terrain il était à 200 000 franc soit 30 000 euros ils n'avaient pas les moyens ils s'en sont passés maintenent ce terrain doit valoir 500 000 euros,ils n'auraient toujours pas les moyens de l'acheter,ni plus ni moins qu'avant,quand on veut se porter acquéreur d'un terrain il faut chercher à faire une affaire,il y en a toujours,pas dans Paris,mais excentré il y a toujours des possibilités,je vois une amie à un terrain à vendre de 2500 m² 150 000 euros mais le cos est faible,moi je dirai que Paris ne s'est pas fait en un jour,si je voulais acheté je l'achèterai construirai selon le cos et attendrai que le cos change....
L'enquête me semble douteuse, dans la mesure où ceux sensés renoncer à être propriétaires reportent simplement cette étape à plus tard ...
N'empêche ...
57% : c’est le pourcentage de Français propriétaires de leur résidence principale contre 71 % en Grande-Bretagne et en Suède, 76 % en Grèce , 77 % en Irlande et 84 % en Espagne . Un déficit d’autant plus étonnant que les Français sont plus de 90 % à vouloir devenir propriétaires.
A l'évidence, si le français souhaite devenir propriétaire, il n'est pas disposé à offrir cette faculté aux autres :-) La très timide disposition visant à pouvoir déduire les intérêts de son financement de sa déclaration fiscale (dans des conditions ridiculement drastiques) a dû être retirée récemment sous la pression d'une plèbe éthérée craignant que ce ne soit un insupportable "avantage aux riches".
N'empêche ...
57% : c’est le pourcentage de Français propriétaires de leur résidence principale contre 71 % en Grande-Bretagne et en Suède, 76 % en Grèce , 77 % en Irlande et 84 % en Espagne . Un déficit d’autant plus étonnant que les Français sont plus de 90 % à vouloir devenir propriétaires.
A l'évidence, si le français souhaite devenir propriétaire, il n'est pas disposé à offrir cette faculté aux autres :-) La très timide disposition visant à pouvoir déduire les intérêts de son financement de sa déclaration fiscale (dans des conditions ridiculement drastiques) a dû être retirée récemment sous la pression d'une plèbe éthérée craignant que ce ne soit un insupportable "avantage aux riches".
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Le "récemment" a plus de 10 ans . C'est vrai que l'on ne se voit pas vieillir!! icon_cheesygrinmps a écrit :
A l'évidence, si le français souhaite devenir propriétaire, il n'est pas disposé à offrir cette faculté aux autres :-) La très timide disposition visant à pouvoir déduire les intérêts de son financement de sa déclaration fiscale (dans des conditions ridiculement drastiques) a dû être retirée récemment sous la pression d'une plèbe éthérée craignant que ce ne soit un insupportable "avantage aux riches".
GIBET
Le silence est un ami qui ne trahit jamais
on, l'un de nous confond ... Le gouvernement actuel avait initié des déductions fiscales (limitées au premier bien immobilier, à une valeur minime, et à une durée de trois ans,fut le faire !), mais a dû faire marche arrière tout récemment.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
C'est bien triste pour les jeunes actuellement, c'est un fait indéniable.
Par contre, pour toute personne de mon age (au dessus de 40 ans), hors divorce ou chomage bien sûr, être locataire est un choix. Ce choix leur a été donné, comme à moi.
J'ai reussi à acheter en region parisienne (pas l'endroit le moins cher de france) en touchant le smic et me femme aussi, donc avec deux smic à l'époque.
Bien sûr, il a fallut se serrer la ceinture, mais c'était faisable.
Par contre, aujourd'hui, ce serait totalement inenvisageable.
Par contre, pour toute personne de mon age (au dessus de 40 ans), hors divorce ou chomage bien sûr, être locataire est un choix. Ce choix leur a été donné, comme à moi.
J'ai reussi à acheter en region parisienne (pas l'endroit le moins cher de france) en touchant le smic et me femme aussi, donc avec deux smic à l'époque.
Bien sûr, il a fallut se serrer la ceinture, mais c'était faisable.
Par contre, aujourd'hui, ce serait totalement inenvisageable.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
Actuellement ce n'est pas beaucoup plus cher d'acheter que de payer un loyer . Donc le seul problème c'est la durée d'endettement 15/20/25 ans!!
Acheter n'empêche donc pas de faire des voyages surtout si on a un très bon salaire (un bon salaire c'est environ 5000 à 8000€ et un très bon salaire de 9000 à 15000€ en qualité de salarié selon mes normes)
GIBET
Acheter n'empêche donc pas de faire des voyages surtout si on a un très bon salaire (un bon salaire c'est environ 5000 à 8000€ et un très bon salaire de 9000 à 15000€ en qualité de salarié selon mes normes)
GIBET
Le silence est un ami qui ne trahit jamais
Le désir de posséder son logis est quasi inscrit dans nos gènes, pour le sentiment d'accession sociale et de sécurité qu'il procure.
Mais je vends actuellement des appartements, et me demande si leurs acquéreurs - souvent d'anciens locataires - font l'affaire du jour.
Malgré qu'en Belgique, la déduction fiscale des intérêts d'un prêt soit sans limite de temps, de montants ou de biens déjà détenus .
D'abord, dans un prêt hypothécaire, ce sont pendant les premières années qu'on paie le plus d'intérêts et qu'on rembourse le moins de capital. Or,si les acquéreurs sont jeunes, ils sont évidemment au bas de l'échelle salariale de leur profession. L'avantge fiscal sur 20 ans sera donc bien réel,maismoins importants qu'ils ne l'imaginent.
Ensuite, comme locataires, ils paient un loyer et leurs consommables par compteurs individuels, mais toutes les autres charges étaient comprises. Aujourd'hui, qu'il s'agisse de l'entretien de l'ascenseur, du remplacement de la chaudière, du stock de mazout, du remplacement d'un tapis d'escalier, de la vérification des toits ou d'une peinture de façade comme du précompte immobilier, ce sera pour leur pomme
Bref,même modestement, ils entrent dans le domaine du risque.
Et encore, l'immeuble étant petit (6 appartements), la gestion sera faite par un des co-propriétaires, au moindre coût et en toute collégialité. Mais que craindre dans les grands ensembles, avec les Syndics "pro", rémunérés et souvent prébendiers ?
Ajoutons que, pendant 20 ans ou plus, ils vont payer plus cher qu'un loyer pour leur financement, + toutes les charges prévues et imprévues + des majorations fiscales pour quelques années de paix relative avant de se faire tondre par les droits de succession.
Par contre, leur bien ne fera que prendre de la valeur en principe.
a calculer avec la tête froide icon_confused
Mais je vends actuellement des appartements, et me demande si leurs acquéreurs - souvent d'anciens locataires - font l'affaire du jour.
Malgré qu'en Belgique, la déduction fiscale des intérêts d'un prêt soit sans limite de temps, de montants ou de biens déjà détenus .
D'abord, dans un prêt hypothécaire, ce sont pendant les premières années qu'on paie le plus d'intérêts et qu'on rembourse le moins de capital. Or,si les acquéreurs sont jeunes, ils sont évidemment au bas de l'échelle salariale de leur profession. L'avantge fiscal sur 20 ans sera donc bien réel,maismoins importants qu'ils ne l'imaginent.
Ensuite, comme locataires, ils paient un loyer et leurs consommables par compteurs individuels, mais toutes les autres charges étaient comprises. Aujourd'hui, qu'il s'agisse de l'entretien de l'ascenseur, du remplacement de la chaudière, du stock de mazout, du remplacement d'un tapis d'escalier, de la vérification des toits ou d'une peinture de façade comme du précompte immobilier, ce sera pour leur pomme
Bref,même modestement, ils entrent dans le domaine du risque.
Et encore, l'immeuble étant petit (6 appartements), la gestion sera faite par un des co-propriétaires, au moindre coût et en toute collégialité. Mais que craindre dans les grands ensembles, avec les Syndics "pro", rémunérés et souvent prébendiers ?
Ajoutons que, pendant 20 ans ou plus, ils vont payer plus cher qu'un loyer pour leur financement, + toutes les charges prévues et imprévues + des majorations fiscales pour quelques années de paix relative avant de se faire tondre par les droits de succession.
Par contre, leur bien ne fera que prendre de la valeur en principe.
a calculer avec la tête froide icon_confused
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
C'est quand même le gouvernement Sarkozy qui a institué la déduction des intérêts d'emprunt pour la résidence principale. C'était une des mesures principales du "paquet fiscal". Cette mesure a-t-elle déjà existé dans un temps ancien ? C'est possible, mais elle avait été supprimée depuis, et Sarkozy l'avait à nouveau instituée. Au demeurant, cette mesure s'ajoute à tout un tas de dispositifs destinés à inciter les Français à acheter leur logement (prêts à taux zéro, prêts PAS, prêts CIL...). On pourrait aussi parler des dispositifs Scellier ou Besson, destinés à l'investissement locatif, mais qui participent de la même logique consistant à vouloir solvabiliser artificiellement des gens qui ne le sont pas, et qui reviennent donc à fausser le marché de l'immobilier.GIBET a écrit :Nous avons eu pendant longtemps la possibilité de déduire nos intérêts d'emprunt sur 10ans. C'est de cela que je parlais et qui a disparu depuis plus de 10 ans GIBET
ce n'est même pas une idée française ... ces déductions exsstent en Belgique au moins depuis la fin de la guerre, mai touchent tous les emprunts immobiliers sans aucune restriction.
Résultat : une offre surabondante et des loyers ou des prix de vente parmis les plus bas d'Europe.
En matière d'accession à la propriété pour les fauchés, la Belgique a lancé dès 1946 des programmes remarquables, comme "la petite propriété terrienne".
Puis sont venues les années sombres du socialisme, qui a arrêté ces projets, voulant tout centrer sur les logements sociaux, où on s'en met plein les poches, en vassalisant les occupants et en casant les colleurs d'affiches méritants ! Une catastrophe, déglingue rapide de tout le parc, taudis (si un particulier proposait cela il serait en prison), passe-droits, etc.
Les société de logement social se sont retrouvées rapidement dans la panade (au contraire de leurs dirigeants), et ont alors entrepris dechasser les pauvres, préférant les rentrées régulières des "revenus moyens".
Côté libéral, on s'oriente vers d'autres pistes que ces goufres concentrationnaires :le "chèque logement" qui permet aux moins friqués de se louer un appartement ou une maison de leur choix sur le marché libre, évite des concentrations de miséreux, et fait merveille. Mais la résistance socialiste reste forte.
Autre constat : si un robinet dure 12 mois chez un locataire, il dure 20 ans chez un propriétaire ! Toujours dans les communes libérales, on remet des logements sociaux à neuf, pour les vendre à leurs occupants ou ç d'autres économiquement faibles,à des prix et taux défiant toute concurrence.
Résultat : une offre surabondante et des loyers ou des prix de vente parmis les plus bas d'Europe.
En matière d'accession à la propriété pour les fauchés, la Belgique a lancé dès 1946 des programmes remarquables, comme "la petite propriété terrienne".
Puis sont venues les années sombres du socialisme, qui a arrêté ces projets, voulant tout centrer sur les logements sociaux, où on s'en met plein les poches, en vassalisant les occupants et en casant les colleurs d'affiches méritants ! Une catastrophe, déglingue rapide de tout le parc, taudis (si un particulier proposait cela il serait en prison), passe-droits, etc.
Les société de logement social se sont retrouvées rapidement dans la panade (au contraire de leurs dirigeants), et ont alors entrepris dechasser les pauvres, préférant les rentrées régulières des "revenus moyens".
Côté libéral, on s'oriente vers d'autres pistes que ces goufres concentrationnaires :le "chèque logement" qui permet aux moins friqués de se louer un appartement ou une maison de leur choix sur le marché libre, évite des concentrations de miséreux, et fait merveille. Mais la résistance socialiste reste forte.
Autre constat : si un robinet dure 12 mois chez un locataire, il dure 20 ans chez un propriétaire ! Toujours dans les communes libérales, on remet des logements sociaux à neuf, pour les vendre à leurs occupants ou ç d'autres économiquement faibles,à des prix et taux défiant toute concurrence.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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