Déficit record du commerce extérieur en février
- politicien
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Bonjour,
Mauvaises nouvelles sur le front du commerce extérieur. Non seulement le déficit s'est aggravé au mois de février mais en plus il atteint un niveau record. Selon les Douanes. le déficit ressort à 6,553 milliards d'euros contre 6,124 milliards en janvier. Un chiffre bien plus mauvais que ce qu'attendaient les économistes qui le voyaient revenir sous la barre des 6 milliards d'euros. Sans surprise, la France paye au prix fort les conséquences directes de l'envolée des prix du pétrole et des matières premières. « Dans un contexte de tension sur les prix du pétrole, la facture énergétique s‘alourdit encore » admettent en effet les experts des Douanes en soulignant cependant que ce n'est pas la seule raison. Dans le même temps en effet, « les importations manufacturières continuent de progresser, du fait, notamment, d'une vive hausse des biens intermédiaires » tels que la chimie ou les métaux. Si les importations de pétrole brut et raffiné progressent encore « la hausse est plus marquée pour les produits chimiques et les métaux » (+ 500 millions d'euros), soulignent les Douanes. Et de fait l'écart entre le rythme des importations et des exportations se creuse. Aux mois de février les achats de l'Hexagone au reste du monde progressent de 18,7 % en rythme annuel (elles s'établissentà 41,276 milliards d'euros en février) tandis que ventes françaises à l'étranger affichent une progression de 13,7 % sur 12 mois (34,723 milliards d'euros en février). Dans le détail, force est de constater que la plupart des voyants sont dans le rouge. Le déficit commercial avec l'Union européenne continue de s'aggraver pour atteindre 3,4 milliards d'euros. « Les importations depuis les Etats-membres progressent toujours, tandis que les exportations vers ces pays stagnent depuis leur poussée de novembre ». De même le déficit commercial avec l'Asie progresse vivement, pour atteindre 2,6 milliards d'euros : les importations depuis l'Asie enregistrent une forte poussée, atteignant un niveau très proche du record d'août 2010, à près de 6,7 milliards d'euros. « La progression est forte depuis la Chine et Hong-Kong » indiquent encore les experts des Douanes en dressant une liste non exhaustive des produits qui envahissent le quotidien des Français : téléphones mobiles, chaussures, articles de sport, meubles, produits métalliques et électroménager. Comparé à celle des importations, la hausse des exportations vers cette partie du monde est qualifiée de « ténue « par les Douanes qui constatent que hors aéronautique, les exportations se replient vers la Chine et Hong-Kong (produits pétroliers raffinés, bagages, chimie et métaux). La situation n'est guère meilleure avec l'Afrique ou bien encore le Moyen-Orient mais là, la situation est moins surprenante puisque les importations en provenance de ces deux zones sont largement dopées par l'achat de produits pétroliers. Seule la situation des échanges avec l'Amérique dans son ensemble semble échapper à cette règle. Les importations depuis l'Amérique refluent, après avoir atteint un record en janvier. Le repli concerne avant tout les Etats-Unis et le japon car dans le même temps elles progressent avec le Mercosur du fait des achats de tourteaux et huile de soja ainsi que de produits sidérurgiques. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Mauvaises nouvelles sur le front du commerce extérieur. Non seulement le déficit s'est aggravé au mois de février mais en plus il atteint un niveau record. Selon les Douanes. le déficit ressort à 6,553 milliards d'euros contre 6,124 milliards en janvier. Un chiffre bien plus mauvais que ce qu'attendaient les économistes qui le voyaient revenir sous la barre des 6 milliards d'euros. Sans surprise, la France paye au prix fort les conséquences directes de l'envolée des prix du pétrole et des matières premières. « Dans un contexte de tension sur les prix du pétrole, la facture énergétique s‘alourdit encore » admettent en effet les experts des Douanes en soulignant cependant que ce n'est pas la seule raison. Dans le même temps en effet, « les importations manufacturières continuent de progresser, du fait, notamment, d'une vive hausse des biens intermédiaires » tels que la chimie ou les métaux. Si les importations de pétrole brut et raffiné progressent encore « la hausse est plus marquée pour les produits chimiques et les métaux » (+ 500 millions d'euros), soulignent les Douanes. Et de fait l'écart entre le rythme des importations et des exportations se creuse. Aux mois de février les achats de l'Hexagone au reste du monde progressent de 18,7 % en rythme annuel (elles s'établissentà 41,276 milliards d'euros en février) tandis que ventes françaises à l'étranger affichent une progression de 13,7 % sur 12 mois (34,723 milliards d'euros en février). Dans le détail, force est de constater que la plupart des voyants sont dans le rouge. Le déficit commercial avec l'Union européenne continue de s'aggraver pour atteindre 3,4 milliards d'euros. « Les importations depuis les Etats-membres progressent toujours, tandis que les exportations vers ces pays stagnent depuis leur poussée de novembre ». De même le déficit commercial avec l'Asie progresse vivement, pour atteindre 2,6 milliards d'euros : les importations depuis l'Asie enregistrent une forte poussée, atteignant un niveau très proche du record d'août 2010, à près de 6,7 milliards d'euros. « La progression est forte depuis la Chine et Hong-Kong » indiquent encore les experts des Douanes en dressant une liste non exhaustive des produits qui envahissent le quotidien des Français : téléphones mobiles, chaussures, articles de sport, meubles, produits métalliques et électroménager. Comparé à celle des importations, la hausse des exportations vers cette partie du monde est qualifiée de « ténue « par les Douanes qui constatent que hors aéronautique, les exportations se replient vers la Chine et Hong-Kong (produits pétroliers raffinés, bagages, chimie et métaux). La situation n'est guère meilleure avec l'Afrique ou bien encore le Moyen-Orient mais là, la situation est moins surprenante puisque les importations en provenance de ces deux zones sont largement dopées par l'achat de produits pétroliers. Seule la situation des échanges avec l'Amérique dans son ensemble semble échapper à cette règle. Les importations depuis l'Amérique refluent, après avoir atteint un record en janvier. Le repli concerne avant tout les Etats-Unis et le japon car dans le même temps elles progressent avec le Mercosur du fait des achats de tourteaux et huile de soja ainsi que de produits sidérurgiques. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
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Sauf que ces hausses ont frappé le marché mondial, mais que denombreux pays voient leur commerce extérieur en plein essor !Sans surprise, la France paye au prix fort les conséquences directes de l'envolée des prix du pétrole et des matières premières.
En Belgique, une hausse de près de 20 % !!!
http://www.nbb.be/doc/DQ/F/DQ3/HISTO/EFP1006.PDF
Arrêtons les excuses faciles.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Nos exportations progressent aussi pas mal...
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Artragis, où vas-tu chercher, en comparaison de la croissance de 20 % des exportations belges, que vous exportez "aussi pas mal". Tu n'as paslu l'article ?
Mauvaises nouvelles sur le front du commerce extérieur. Non seulement le déficit s'est aggravé au mois de février
Mauvaises nouvelles sur le front du commerce extérieur. Non seulement le déficit s'est aggravé au mois de février
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un déficit est calculé selon deux données : les exportations et les importations.
tu dis que les exportations belges ont augmenté de 20%, la France est légèrement en dessous, mais atteint 13%.
Les seuls chiffres que j'ai trouvés sont ceux ci :
tu dis que les exportations belges ont augmenté de 20%, la France est légèrement en dessous, mais atteint 13%.
Les seuls chiffres que j'ai trouvés sont ceux ci :
Soit environ comme la France quoi.http://www.rtbf.be/info/economie/detail_le-deficit-de-la-balance-commerciale-belge-s-est-creuse-en-decembre?id=5619803 a écrit :En décembre 2010, les exportations se sont élevées à 17,5 milliards d'euros, en hausse de 11,1% par rapport à décembre 2009, tandis que les importations ont augmenté de 13,4% par rapport à décembre 2009, à 19,1 milliards d'euros.
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Autrement dit, la France a en février un déficit commercial de 6,553 Md€, et la Belgique a en décembre un déficit de 1,6 Md€. Sachant que la France a un PIB 5,5 fois supérieur, en proportion le déficit belge correspondrait à 8,86 Md€. Sûrement un coup de l'avilissement monétaire. Ah non, pardon : on a la même monnaie. Arrêtons les excuses faciles ! icon_mrgreen
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Contrairement à ce qu'on pourrait penser la nouvelle n'est pas si mauvaise : les hausses concernent principalement des matières premières, ce qui signifie que l'industrie a fini d'écouler ses stocks et que la production va repartir.politicien a écrit :Et que penses tu de ce déficit El fredo ?
A plus tard,
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Le renchérissement de l'euro et la politique de la BCE détruisent peu à peu nos industries, et nos exportateurs. Les sacrifices, toujours plus importants que doivent consentir les salariés n'endiguent pas les coups portés à la croissance et à la compétitivité des décisions des technocrates.
Le gouvernement se trouve impuissant et se verra donc, une fois encore contraints de demander aux travailleurs des efforts supplémentaires. Je pense que ces derniers n'ont pas à subir les inquiètudes des marchés financiers quant à la dépréciation sensibles des créances excessives !
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Demander aux français de bosser un chouïa de plus n'est pas un immense effort à leur demander. Les français ne dont pas grand-chose.wesker a écrit :Le renchérissement de l'euro et la politique de la BCE détruisent peu à peu nos industries, et nos exportateurs. Les sacrifices, toujours plus importants que doivent consentir les salariés n'endiguent pas les coups portés à la croissance et à la compétitivité des décisions des technocrates.
Le gouvernement se trouve impuissant et se verra donc, une fois encore contraints de demander aux travailleurs des efforts supplémentaires. Je pense que ces derniers n'ont pas à subir les inquiètudes des marchés financiers quant à la dépréciation sensibles des créances excessives !
Sinon en réponse à mps, l'Agence pour le Commerce Extérieur de la Belgique n'a pas encore publié de chiffres pour janvier et février. Je ne trouve rien et ton lien ne fonctionne pas. D'où sors tu tes infos ? icon_biggrin
Ouf,presse,infos télévisées,interviews, etc.
A tout hasard, un autre lien
http://business.belgium.be/fr/la_belgiq ... _economiqu…
A tout hasard, un autre lien
http://business.belgium.be/fr/la_belgiq ... _economiqu…
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