La Sénat doute de l'ampleur de l'effort de la réduction des

[Ilikeyourstyle]

Le Sénat a des doutes sur la consistance des chiffres qui lui sont présentés:

La Commission des finances du Sénat ne croit pas, en l’état actuel des choses, à l’objectif affiché par le gouvernement d’une réduction de la croissance des dépenses publiques (celles cumulées de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités locales) “de plus de 2 % par an à 0,6 % en volume” sur la période 2011-2014. Elle l’a fait savoir, mercredi 27 avril, lors du vote du programme de stabilité que l’exécutif s’apprête à adresser à la commission européenne.
“Cet objectif est ambitieux, mais encore insuffisamment documenté. En prenant en compte les seules mesures réellement documentées, on arrive plutôt à un taux de l’ordre de 1 %. Pour atteindre cet objectif de 0,6 %, il faudra réaliser des efforts supplémentaires par rapport à ceux actuellement prévus”, estime Philippe Marini, le rapporteur général (UMP) du budget.

http://bercy.blog.lemonde.fr/2011/04/28 ... croix-la-o…

Moi aussi je doute ... depuis 25 ans !
http://bercy.blog.lemonde.fr/2011/04/28 ... pleur-de-l…
http://bercy.blog.lemonde.fr/2011/04/28 ... pleur-de-l…

[mps]

Si le doute  existe entre les spécialistes, ce n'est pas nous qui allons le lever icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin

[wesker]

D'une part, qui te dit que la commission des finances est composé de spécialistes et d'autre part, ce doute exprimé par les parlementaires confirment que les déclarations triomphalistes des gouvernants ne correspondent pas nécessairement à la réalité des faits...Mais cela, les français le savaient déjà !

[johanono]

La Commission des finances du Sénat est composée de sénateurs qui, comme Jean Arthuis ou Philippe Marini, travaillent depuis longtemps sur la question des finances publiques. Jean Arthuis vient d'ailleurs de sortir un bouquin relatif à la nécessaire baisse des déficits publics. Donc on peut supposer qu'ils savent de quoi ils parlent.

Ceci dit, il n'y a rien d'extraordinaire dans les réserves formulées par le Sénat. En gros, le gouvernement nous promet une baisse importante des déficits publics, sans fournir d'explications pertinentes, et le Sénat se contente de dire en substance qu'il ne croit pas aux promesses du gouvernement. Assez classique.

Reste alors la question de savoir comment réduire les déficits publics. J'ai déjà eu l'occasion de critiquer ceux, de droite ou de gauche, qui croient ou nous font croire qu'on pourra réduire les déficits publics sans trop d'efforts pour les Français, juste en supprimant les gaspillages (si on est de droite) ou en faisant payer les riches (si on est de gauche). Je persiste à penser que la réduction des déficits impliquera du sang et des larmes pour les Français, et que comme une majorité de Français n'est pas prête à cet effort, cette hypothétique réduction risque de rester encore assez longtemps du domaine de l'Arlésienne, à moins d'une crise financière à la grecque qui nous obligerait à des efforts brusques et douloureux, et que j'en viens parfois à souhaiter.

[Ilikeyourstyle]

La Commission des finances du Sénat est composée de sénateurs qui, comme Jean Arthuis ou Philippe Marini, travaillent depuis longtemps sur la question des finances publiques. Jean Arthuis vient d'ailleurs de sortir un bouquin relatif à la nécessaire baisse des déficits publics. Donc on peut supposer qu'ils savent de quoi ils parlent.

Ceci dit, il n'y a rien d'extraordinaire dans les réserves formulées par le Sénat. En gros, le gouvernement nous promet une baisse importante des déficits publics, sans fournir d'explications pertinentes, et le Sénat se contente de dire en substance qu'il ne croit pas aux promesses du gouvernement. Assez classique.

Reste alors la question de savoir comment réduire les déficits publics. J'ai déjà eu l'occasion de critiquer ceux, de droite ou de gauche, qui croient ou nous font croire qu'on pourra réduire les déficits publics sans trop d'efforts pour les Français, juste en supprimant les gaspillages (si on est de droite) ou en faisant payer les riches (si on est de gauche). Je persiste à penser que la réduction des déficits impliquera du sang et des larmes pour les Français, et que comme une majorité de Français n'est pas prête à cet effort, cette hypothétique réduction risque de rester encore assez longtemps du domaine de l'Arlésienne, à moins d'une crise financière à la grecque qui nous obligerait à des efforts brusques et douloureux, et que j'en viens parfois à souhaiter.

Aucun doute que les membres de la Comission des Finances et en particulier les deux vétérans que tu viens de citer connaissent le sujet. Dommage qu'ils n'aient pas la recette magique pour remplir les caisses sans augmenter les prélèvements obligatoires, car pour ce qui est de leur agressivité en matière de réduction de la dépense ils se content d'exprimer des doutes alors qu'il faudrait renvoyer leurs textes à Fillon, Lagarde et Baroin avec un blâme. 

[mps]

 le Sénat se contente de dire en substance qu'il ne croit pas aux promesses du gouvernement. Assez classique.

Non, c'est même  tout à fait sidérant !

Le principe même du Sénat et de pouvoir poser par ecrit au gouvernement toutes les questions qu'il veut,lequel doit y répondre.

Une commission qui aurait des "croyances", c'est totalement farfelu.

[johanono]

Pourquoi est-ce farfelu ? Le Sénat est dans son rôle en agissant de la sorte.

[un artisan]

Oui le sénat répond légalement.Mais apparait une évidence,qui ne leur a pas échappé,la dette n'a cessé de croitre ,sans interruption et ce ,malgré le fait que nombre de fonctionnaires étaient écartés du système...Cette dette est sensée provenir du budget exclusif de leur rémunération et du prévisionnel des futurs rétraités. Ces retraites sont maintenant parait il budgétées,depuis octobre 2010,donc écartons ce critère, le nombre d'emplois de fonctionnaires a baissé de plus de 70.000 en 4 ans, sans que cela n'entraîne de baissede la dette,bien au contraire... cela semble démontrer qu'il n'y a aucune maîtrise de budget et que toute cette gabegie est ailleurs...Chacun comprendra aisément j'espère qu'en amputant 70.000 *x rémunérations et pour peu que l'on maintiennent les autres dépenses , immédiatement les sommes auraient diminué....

[mps]

Ca va danstous les sens icon_biggrin

Oui, les Sénateurs qui s'incrivent à la Commission des Finances sont forcément des spécialistes.

Oui, s'ils ont un doute, ils ont le droit et l'obligation d'interpeller le gouvernemnt pour obtenir des précisions.

S'il  y a 70.000 fonctionnaires de moins, cela fait forcément une économie. Le fait que le déficit augmente est un simple problème de baignoire : les économies (l'eau qui s'écoule) sont moindres que l'augmentation des charges (l'eau qui arrive dans la baignoire ) dans d'autres domaines.

Comme dit Johannono en d'autres termes, il faut encore augmenter l'écoulement de la baignoire, et restreindre l'arrivée d'eau. Autrement dit, ça va gueuler dans les chaumières ...   icon_confused

[un artisan]

N'est pas ce que j'ai écrit différemment ? Interressons nous à ce phénomène et surtout aux responsabilités en 40 ans 2/3 de droite dont 16 ans consécutifs présentement et 14 ans de gauche...Je n'y peux rien c'est mathématiques...

[mps]

Quelque soit le gouvernement, la France est un tamdem où les Ministres essaient de pédaller,tandis que les beaux esprits freinent...

[pierre30]

Si on était contents de nos gouvernants, tu nous traiterais d'arrogants. Alors on laisse ça aux autres.

[un artisan]

Quelque soit le gouvernement, la France est un tamdem où les Ministres essaient de pédaller,tandis que les beaux esprits freinent...

Tu avoueras que pédaler et Crâmer 12000 euros de cigares cubains simultanément il faut oser...Si j'ai bien compris leur vélo sont encore à nos frais de plus ils roulent sans frein...

[Cobalt]

icon_biggrin

[mps]

icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin   Le vélo est un indice social capital en France !

Il y a les pédales qui n'ont pas de cadres ; les gros fumeurs jamais essoufflés ; les écolos qui prétendent tout faire en vélo mais dont on voit jamais que les limousines avec chauffeurs ; les électeurs en roue libre, et ceux qui pédalent dans la colle, les tandems dont le premier va de gauche à droite tadis que le second freine à faire fondre ses ferrodos ; ceux quipensent que si Jeanne d'Arc avait eu une bécane, l'immonde Cauchon ne l'aurait jamais attrapée ; et ceux qui n'avancent jamais,maisfontmarcher leur sonnette sans cesse ...

Que serait laFrance sans vélos ? icon_biggrin