Tiens voilà une sacrée différence avec nous de là à penser que si les ouvriers étaient correctement rémunérés ,il n'y aurait plus de problème ,tu ne crois pas ?En fait, il n'y a pas de "classe ouvrière" chez nous, économiquement parlant, beaucoup d'ouvriers gagnant plus que des universitaires.
Faut-il favoriser les baisses de salaires en période de cris
Dans ce cas ,on peut en déduire que les gens sont bien dans leur pays,ce qui n'est pas le cas en France
Tout dépend de ce que tu appelles "correctement rémunéré"
Gagnent-ils tellement moins que leurs alter ego européens, alors que la vie est moins chère en France ?
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06yv.pdf
Si tu pondères cela par le coût de la vie, les français sont très bien placés.
Gagnent-ils tellement moins que leurs alter ego européens, alors que la vie est moins chère en France ?
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06yv.pdf
Si tu pondères cela par le coût de la vie, les français sont très bien placés.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Nombrilist
- Messages : 63371
- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Dans certains cas, oui. C'est évident. Mais ne généralisons pas car c'est loin d'être aussi idéal.
Il est vrai que les filières manuelles offrent des jobs qui peuvent payer. C'est hélas au conditionnel. On pourra toujours trouver un exemple, mais tout le monde sait qu'une hirondelle ne fait pas le printemps.
regardons l'espagne par exemple et son secteur immobilier qui a connu une croissance démesurée avant de s'effondrer pour 30 ans au moins ....
La fillière était tellement gourmande que nombre de jeunes se sont engouffrés dans les postes de maitrise, techniciens et cadres .... Ils gagnaient plus qu'un ingé info ....
Moralité : maintenant que cela s'est cassé la g..... ... ils manquent de compétences. Il n'y a plus rien à construire (juste à démolir) et la moitié de la population active s'est formée pour ce secteur ou des secteurs connexes.
Il est vrai que les filières manuelles offrent des jobs qui peuvent payer. C'est hélas au conditionnel. On pourra toujours trouver un exemple, mais tout le monde sait qu'une hirondelle ne fait pas le printemps.
regardons l'espagne par exemple et son secteur immobilier qui a connu une croissance démesurée avant de s'effondrer pour 30 ans au moins ....
La fillière était tellement gourmande que nombre de jeunes se sont engouffrés dans les postes de maitrise, techniciens et cadres .... Ils gagnaient plus qu'un ingé info ....
Moralité : maintenant que cela s'est cassé la g..... ... ils manquent de compétences. Il n'y a plus rien à construire (juste à démolir) et la moitié de la population active s'est formée pour ce secteur ou des secteurs connexes.
N'est-ce pas le cas de tout secteur qui s'effondre ?
En outre, ce qui est drapatique pour les ingéneirus et cadres l'est beaucoup moins pour les ouvriers.
En fait, ce que j'ai appris sur place, c'est que la construction s'arrêtait chaque année à l'arrivée de la saison touristique, les ouvriers rangeant leur truelle pour devenir garçons de restaurants etc. Ceux-là ont de toute manière plusieurs mois de salaire garanti.
En outre, ce qui est drapatique pour les ingéneirus et cadres l'est beaucoup moins pour les ouvriers.
En fait, ce que j'ai appris sur place, c'est que la construction s'arrêtait chaque année à l'arrivée de la saison touristique, les ouvriers rangeant leur truelle pour devenir garçons de restaurants etc. Ceux-là ont de toute manière plusieurs mois de salaire garanti.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Libre Plume
- Messages : 832
- Enregistré le : 05 févr. 2010, 00:00:00
"Dans l'isée peut être, mais dans les faits"
Dans les faits ce sont les investisseurs qui entretiennent leurs courtiers, rien de plus.
N’est-ce pas les mêmes qui se plaignent que les titres d’état ne produisent pas de gros intérêts. Tout ce petit monde essaient les supermarchés, secteur qui les intéressent dans un marché qui semble par ailleurs bien terne d’ici 2012.
Dans les faits ce sont les investisseurs qui entretiennent leurs courtiers, rien de plus.
N’est-ce pas les mêmes qui se plaignent que les titres d’état ne produisent pas de gros intérêts. Tout ce petit monde essaient les supermarchés, secteur qui les intéressent dans un marché qui semble par ailleurs bien terne d’ici 2012.
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
mps a écrit :Bonne question :-)Oui,c'est un peu bizarre car j'ai aussi des amis Belge qui se sont installer dans ma ville,et ils prétextent que tout est moins cher chez nous que chez eux,assurance maladie entre autre,alors comment expliquer les reportages que l'on voient sur la fiscalité en Belgique et que des exeemple comme Elisabeth Levfèbre viennent si installer pour raison fiscale avantageuse,est ce que les Belges attirent les français riches sur leur sol avec des mesures fiscales intéressantes,dont les Belges ne bénéficieraient pas ?
a première vue, je vois d'abord des loyers ou des prix immobiliers moins élevés qu'en France, une qualité de finition très supérieure, et une offre très abondante et variée. Cela vient du fait que la Belgique n'a jamais "puni" ses propriétaires, mais les a au contaire encouragés.
Le deuxième point tient dans la nature de l'imposition : en France,elle vise les "gros" et tente de leur couper le coup. En Belgique, pas de lutte des classes :
- tout le monde paie l'impôt, au prorata de ses possibilités
-les salaires sont moins élevés qu'en France, mais ils sont tous indexés,sur une base comprenant la TVA. Rien à redire.
Mais surtout la fiscalité se veut dynamique et incitative. Tous les intérêts d'emprunts hypothécaires sont fiscalement déductibles, quel que soit le nombre de logement, leur prix etc. Tous les versements à des assurances-vie (complément indispensable aux retraites) sont déductibles.
A terme, cela donne une société "confortable", avec un taux de propriétaires énorme, des économies familiales considérales, et une absence totale de prolétarisation.
Les innombrables français installés chez nous apprécient l'air qu'on y respire (responsabilité et liberté), la gentillesse et la décontraction des gens, les rapports de travail quasi toujours consensuels, et un cetaine récompense sociale des efforts.
Ils préfèrent aussi être taxés sur leurs gains que sur leurs avoirs (même si ces avoirs le sont,mais sans fureur), ils aiment le fondu des classes sociales (la technicienne de surface a souvent une plus belle voiture que Madame,et tout le monde s'en fout), ils aiment la consicence professionnelle des belges et lefait qu'ils ne se prennent généralement pas au sérieux...
Une même langue, les mêmes lectures ou spectacles, la même météo, la même frontière ... mais c'est un autre monde icon_confused
Tu contestes donc les nouvelles contraintes et les hausses d'impôts fonciers que le Gouvernement impose aux propriétaires ?
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré