La France est-elle encore compétitive ?

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Cobalt

Message non lu par Cobalt » 09 mai 2011, 16:45:00

 


La France est-elle encore compétitive ?
 Propos recueillis par Emmanuel Lechypre et Béatrice Mathieu -
Premier volet de nos grands débats sur l'état de la France à un an de la présidentielle, la compétitivité avec les économistes Michel Didier et Michel Godet.
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Premier volet de nos grands débats sur l'état de la France à un an de la présidentielle, la compétitivité, avec les économistes Michel Didier et Michel Godet.

REUTERS/Dinuka Liyanawatte




"Ce sont les territoires qui vont innover et nous sauver."
Michel Godet, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, membre du Conseil d'analyse économique.

Michel Didier. Le constat est implacable : l'entreprise France a perdu du terrain face à ses principaux concurrents ces dernières années. La preuve est apportée quand on examine la part de nos exportations dans le commerce mondial, qui a chuté à 3,5 %, un plus bas historique. Et ce n'est pas seulement la faute des émergents : notre part dans les exportations de la zone euro a reculé de presque 25 % depuis 1999. Cette dégradation concerne la plupart des produits et services, et neuf pays clients sur dix.


Michel Godet. C'est vrai, la France n'est plus une grande nation industrielle compétitive. Le creusement de notre déficit commercial à plus de 57 milliards d'euros en est la meilleure preuve. Il ne nous reste plus que deux postes excédentaires : l'agroalimentaire et le tourisme. La part de l'industrie dans l'Hexagone n'est plus que de 16 % du produit intérieur brut, alors qu'elle est de 22 % en moyenne dans l'Union européenne, de 30 % en Allemagne et de 28 % en Finlande.


Comment expliquer cette contre-performance ?
"Le pays a perdu son seul avantage par rapport à l'Allemagne: des prix moins élevés."
Michel Didier, professeur au Conservatoire national des arts et métiers et président de l'institut COE-Rexecode.

Michel Didier. La France a perdu, surtout par rapport à l'Allemagne, son seul avantage comparatif : des prix moins élevés. A cause essentiellement des politiques économiques. Après l'euphorie de la réunification, les Allemands ont tout fait pour retrouver la compétitivité perdue : maîtrise des déficits publics, recherche, réforme du marché du travail, modération salariale. De son côté, la France a choisi la réduction de la durée du travail. Cela a pesé d'autant plus sur les coûts de production que, faute d'innovations, l'offre française est devenue trop moyenne gamme, et donc soumise à une intense concurrence.


Michel Godet. A cause des trente-cinq heures, on travaille en moyenne trois semaines de moins que dans le reste de l'Europe ! A cela s'ajoute la lourdeur de nos charges sociales.
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L'état des lieux. Part des exportations françaises dans les exportations totales de la zone euro. En 2000, l'heure de main d'oeuvre coûtait 24,40 euros en France, 1,90 euro de moins qu'en Allemagne. Désormais, elle vaut 37,20 euros dans l'Hexagone, 7 euros de plus qu'outre-Rhin. La France a perdu l'avantage de la compétitivité de ses prix. En dix ans, elle a vu fondre le tiers de ses parts de marché vers les autres continents au profit des grands exportateurs de la zone euro. Les services et l'agroalimentaire résistent, mais notre pays encaisse une nouvelle vague de désindustrialisation.(source: Feri)



La France peut-elle rattraper son retard ?
Michel Godet. Je suis optimiste. Parce que, si le mal est en nous, les solutions le sont aussi. C'est la France d'en haut qui nous a fait tomber si bas. C'est la France d'en bas qui nous fera remonter la pente, celle des territoires qui va innover et nous sauver, à condition que l'on cesse de brider les initiatives par des réglementations environnementales et fiscales étouffantes. Le potentiel d'innovation existe en France, plutôt dans l'aval que dans l'amont. Moins dans la technologie que dans l'organisation. Les territoires dont le revenu s'accroît le plus vite sont ceux que l'on croyait être les perdants de la mondialisation : le monde rural, les villes petites et moyennes, le littoral atlantique, qui regorgent d'entrepreneurs imaginatifs... Les pouvoirs publics ont beaucoup insisté sur les pôles de compétitivité, tournés vers l'international, mais il ne faut pas négliger les pôles d'attractivité locaux pour répondre à la demande de qualité de vie et de services des populations.


NOTRE CONCLUSION
Les industries les plus anciennes qui ont délocalisé ne reviendront pas en France. Il ne faut en revanche pas rater le train des nouvelles industries vertes et high-tech. Un pari loin d'être gagné.

Michel Didier. Attention, les exemples de belles réussites ne font pas une tendance générale ! La désindustrialisation reste une réalité. Mais il y a des signes encourageants, avec, mine de rien, les briques d'une politique industrielle qui se mettent en place, de la réforme des universités au crédit impôt-recherche en passant par la création du FSI, d'Oséo, et par le grand emprunt.




C'est quand même difficile d'avoir des certitudes quand certaines personnes quand même compétentes,soutiennent que les 35 heures nous ont fait perdre de la compétitivité,alors que d'autres personnes disent le contraire.

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mps
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Message non lu par mps » 09 mai 2011, 18:04:00

La seule certitude que tu puisses avoir, Cobalt, c'est que les petits comiques qui prétendent que travailler moins et être payé plus cher est le plus sû sûr moyen d'arriver à la prospérité se moquent de toi.

Mais autant je crois que les criailleries syndicales, qui mettent systématiquement la barre très haut pour garder leurs membres tout en sachant que c'est impossible, le discrédit qu'on fait régner sur les patrons, le gouvernement dans un genre de racisme de classe, est une maladie profonde de la France,et d'autant plus profonde que vous n'arrivez même pas à prendre le recul d'en rire, autant je vois à la  France d'autres "talents".

Hors ds citoyens irrécupérables produts par un enseignement militant et stupide, la France, ce sont aussi des milliers de types ingénieux, sans états d'âme, de petits patrons, des jeunes capables d'innover dans autre chose que dans le rap, de types multilingues qui parcourent la terre, de chercheurs libérés par la possibilité de faire appel au mécenat, etc.

Une France invisible, mais solide, qui ne braille pas parce qu'elle a mieux à faire, et dont les électrons libres devraient au moins pouvoir le rester.

Des légions de nuls mêleurs d'oignons ont voulu tout codifier, tout réglementer et ont asphyxié le pouvoir du pays à se régénéer.

Qu'il s'agisse du lauréat du concours Lépine, ou du patron d'une grosse boite en plein essor, d'une lauréate de danse de salon ou d'un spécialiste du crabe violoniste, vos talents ont besoin d'une ambiance porteuse,  d'admiration méritée, et non de l'habituel jeu des médiocres qui se consolent d'être ce qu'!ils sont en critiquant, discréditant et calomniant les autres.

Finalement, la France sera sauvée quand elle n'aura plus peur du succès.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 09 mai 2011, 18:08:00

Alors comment expliquer la faillite de l'Irlande qui elle pourtant ne fait pas payer d'impôt ou très peu,c'est étrange quand même ?

un artisan
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Message non lu par un artisan » 09 mai 2011, 19:06:00

Michel Godet. C'est vrai, la France n'est plus une grande nation industrielle compétitive. Le creusement de notre déficit commercial à plus de 57 milliards d'euros en est la meilleure preuve. Il ne nous reste plus que deux postes excédentaires : l'agroalimentaire et le tourisme. La part de l'industrie dans l'Hexagone n'est plus que de 16 % du produit intérieur brut, alors qu'elle est de 22 % en moyenne dans l'Union européenne, de 30 % en Allemagne et de 28 % en Finlande...
Le reste c'est du vent...
Remarquons que n'existe plus ni sidérurgie ni pétrochimie , plus d'industries tout simplement ...
L'agro alimentaire est déficitaire , intégralement subventionné, ne reste que le tourisme ,comme pour Tahiti .....Superbes perspectives ,pour l'emploi et pour le reste....
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

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mps
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Message non lu par mps » 09 mai 2011, 22:01:00

Cobalt a écrit :Alors comment expliquer la faillite de l'Irlande qui elle pourtant ne fait pas payer d'impôt ou très peu,c'est étrange quand même ?
Cobalt, il y a mille manières pour unpays de se trouver en difficultés, et un cas n'est pas l'autre ! ta question est aussi naïve que si tu pensais que toutes les voitures qui ont des neus bien gonflées ne peuvent avoir d'accidents icon_biggrin

Dans le cas de l'Irlande,c'est un pays qu tournait très bien, mais dont le PIB était rop lié à l'activité bancaire. Quand elle a trinqué, l'effet a été dramatique.

Compare cela à un artisan qui aurait un excellent chiffre d'affaires, dégagerait des bénéfices corrects, mais dnt 90 % de l'activité viendrait d'un seul client : si le client se retire, c'est le drame.

Rien à voir avec le problème français.
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Message non lu par avatabanana » 10 mai 2011, 06:16:00

L'analyse me parait correcte.

Par contre je ne m'explique pas les raisons de son optimiste si ce n'est afin de laisser une note d'espoir au lecteur.


Je ne vois en quoi le territoires peuvent changer quoique ce soit.

D'ailleurs il dit que les territoires qui s'en sortent le mieux sont les plus ruraux...



Notre fameuse capacité d'innovation, dont on parle toujours afin de maintenir un espoir quand tout fou le camp, elle me rappelle le slogan "On n'a pas de pétrole mis on a des idées".

Je ne vois pas pourquoi notre capacité d'innovation serait supérieure à celle des autres.

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Message non lu par artragis » 10 mai 2011, 07:29:00

Je ne vois en quoi le territoires peuvent changer quoique ce soit.
C'est simple : ils sont une force d'investissement plus sûre que l'état.
Pourquoi plus sûre?
Premièrement les territoires sont plus proches des gens que l'état, logique, ils représentent une portion plus petite de la population est ont moins de personnes à gouverner. Résultat lorsqu'un territoire investit, il choisit : l'entreprise, la somme, l'échéance... Et c'est là qu'est la force des territoires : ils étudient les entreprises cas par cas avant d'investir. Au final on obtient donc un fort taux de réussite proche des 100% et une Ségolène Royale appréciée dans sa région puisqu'elle a beaucoup investi et que tous les investissements ou presque ont rapporté de l'argent direct (remboursement /intéressement...) ou via une amélioration de l'économie locale.
A contrario l'Etat, de par son étendue et sa structure, ne peut que créer des institutions d'investissement qui ont ne peuvent accorder d'investissement qu'à condition que certaines contraintes soient respectées. Mais surtout, il suffit (aussi) que ces contraintes soient respectées pour que l'état investisse. Seulement cela n'est pas un gage de réussite et au résultat beaucoup d'argent disparait.

Deuxièmement, les territoires travaillent sans cesse à s'intégrér : en France, en Europe, dans l'Union Méditerranéenne.... Ce qui permet de lier des partenariats avec les pays voisins/villes frontalières... Ces partenariats créent un marché intéressant pour les territoires.
Je prendrai l'exemple de la société Ankama Games, basée à côté de Lille. Lorsqu'elle a commencé à éditer Dofus, elle était une simple société Française sans grande envergure. certes son jeu avait été traduit etc. Mais c'est part des mises en relation par l'intermédiaire du conseil régional qu'elle a pu s'intégrer outre manche, et faire un peu de marketting en belgique.

Je ne vois pas pourquoi notre capacité d'innovation serait supérieure à celle des autres.
C'est le principe de l'innovation : on ne sait pas d'où elle viendra, cependant il faut se maintenir à niveau pour qu'elle puisse venir de chez nous. D'ailleurs nous sommes un des pays les plus emetteurs de brevet.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

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Message non lu par mps » 10 mai 2011, 09:32:00

Michel Godet. Je suis optimiste. Parce que, si le mal est en nous, les solutions le sont aussi. C'est la France d'en haut qui nous a fait tomber si bas. C'est la France d'en bas qui nous fera remonter la pente, celle des territoires qui va innover et nous sauver, à condition que l'on cesse de brider les initiatives par des réglementations environnementales et fiscales étouffantes
Tu ne crois pas, Artragis, que tu confondes ce que Godet appelle "territoires" - de manière très floue j'en conviens - avec la mécanique publique des régions ?

En fait, les "régions" existent depuis bien longtemps dans toute l'Europe,et si elles ont des réussites à leur actif, elles n'ont tout de même pas "sauvé l'économie",loin de là.

Disons que ce sont des éléments d'un maillage économique salutaire, mais non décisifs.

Comme les propos de Godet, d'ailleurs  dont l'optimismeest plus flou que son analyse pessimiste  icon_confused
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wesker
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Message non lu par wesker » 10 mai 2011, 13:23:00

je pense qu'en dépit d'une productivité supérieure des travailleurs français, la France décroche en raison de l'alourdissement des charges et de la bureaucratie que cette équipe fait peser sur les PME PMI, entreprises réactives, courageuses et qui se battent au quotidien pour devenir une sorte de paradis pour firme multinationales qui cherche des niches fiscales....

La concurrence déloyale que subissent nos entreprises les rendent aujourd'hui peu compétitive et les amène à délocaliser ou se mettre en redressement judiciaire....

un artisan
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Message non lu par un artisan » 10 mai 2011, 13:45:00

Godet considère que l'innovation est toujours issue des régions...Nous avons abordé ce sujet ,nous sommes tous les deux de même formation...
MPS tu entretiens la confusion en prétendant que les régions existent partout en Europe, car nous parlons de régions économiques l'Allemagne ,dans sa constitution a clairement mis les régions  en pôle ,elles décident et gèrent elles mêmes, tellement influentes que la composition du gouvernement en dépend...
Chez nous c'est exactement le contraire la pyramide des décisions financières ,économiques ,part du gouvernement et les régions ne bénéficient que ce que l'état veut bien lui donner...Depuis un siècle l'Allemagne a toujours su se relever, chez nous cela 60 ans que nous sombrons petit à petit.
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Message non lu par mps » 10 mai 2011, 15:05:00

Pssible, Artragis,je vois celadeloin. En Belgique,les réégions ont une automie fiscale partielle assez large,c'est à dire hors ce qui est résrvé au fonctionnement de l'etat central.

Pour Wesker :  arrête avec ta super productivité des travaileurs français, que tu sembles assimiler à de super-men icon_biggrin

La productivité, c'est le rapport production-travailleurs utilisés , c'est à diire le degré d'automatisation.

Toi, tu sembles croire qu'un ouvrier français débite deux fois plus qu'un autre !!!

La productivité n'est une qualité (à certains points de vue) que s'il y a plein emploi. Dans le reste du temps, cela veut dire qu'on produit de plus en plus en ayant besoin de moins en moins de bras.

Bienentendu, la "productivit" est directement liée à la hateur des salaires.Plus ils sont élevés,pous on a tendanceà automatiser pour diminer le poste salarial.


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Message non lu par wesker » 13 mai 2011, 14:03:00

mps, le savoir faire, le sérieux et la qualité des ouvriers français est tout de même un atout que même les entrepreneurs (les vrais, ceux qui investissent, bossent et prennent des risques) reconnaissent aux travailleurs français.

Je ne dis pas qu'ils sont des supers man mais convient simplement d'une réalité économique admises par les experts auxquels tu fais si souvent références.

Et au vu des résultats de certaines décisions stratégiques de certains dirigeants, je crois que cela appelle à la sobriété, à la modestie et au respect du travail fourni quotidiennement par des milliosn de gens qui ne sont pas nécessairement rémunérés en conséquence !

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Message non lu par mps » 13 mai 2011, 17:48:00

Oui, les français peuvent être excellents,comme les belges, les allemands, les anglais, les suisses,les italiens, les espagnols,etc.

Ces qualités très appréciées de savoir-faire n 'ont rien à voir avec la productivité,qui est quantitative.
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Message non lu par wesker » 14 mai 2011, 15:12:00

Les Belges....Ils sont pas connus pour être hyper competitifs..... icon_cheesygrin

Les français, certes râleurs, ont un savoir faire connu et reconnu !

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Message non lu par mps » 14 mai 2011, 15:14:00

Si reconnus que leurs exportations perdent plus de 20 %,quand celles des belges grimpent en flèche ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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