Les milliardaires français tirent leur fortune d'un héritage

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 04 juin 2011, 10:42:00

Bien résumé !

un artisan
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Message non lu par un artisan » 04 juin 2011, 10:44:00

L'inégalité sociale est de plus en plus criante, peu de personnes humbles ne pouvant inscrire leurs enfants dans un enseignement supérieur...Une simple année de fac s'avérant trop onéreuse ,ne serait ce que pour subsister...J'ai le souvenir de mes deux filles, chaque année pour la première ,je consacrais plus de 40.000 francs, certains n'ont même pas ce budget pour faire vivre toute une famille pendant 7 mois....
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

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mps
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Message non lu par mps » 04 juin 2011, 11:44:00

Je doute. dans un autre fil, j'ai signalé qu'un universitaire avec 10 ans d'ancienneté gagnait moins qu'un ouvrier à la chaîne.

Puis, il existe des bourses en abondance (certaines ne sont même pas demandées pendant 20 ans).
Puis, il y a des financements bancaires.
Puis, un étudiant doit tout de même jobber pour couvrir ses frais ou une bonne partie.
J'ai aussi vu de jeunes couples d'étudiants faire en alternance une année de travail et une année d'études, ce qui permet de vivre correctement.

Cessez de victimiser ceux qui ne font pas d'études.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 04 juin 2011, 13:40:00

Quoi qu'il en soit étude ou pas étude je pense qu'au minimum chacun devrait pouvoir vivre dignement de son travail ce n'est pas le cas aujourd'hui.

Quand à la hiérachie et la promotion en entreprise, vous savez ce que j'en pense au fond : je suis pour plus de démocratie en entreprise, pour l'autogestion des entreprises par leur employés par exemple avec la généralisation du système des SCOP 1 employé 1 voix. Ce qui rendrait obsolète toutes ces histoires de hiérarchie et de promotions.

un artisan
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Message non lu par un artisan » 04 juin 2011, 14:02:00

L'idéologie détruit jusqu'à la réalité..Effectivement tout le monde devrait posséder un travail, Keynes et Friot ,plus Attali dernièrement l'ont démontré.
Seul écueil , l'ignorance de tout une partie de la population ,(ceux qui précisément ne fichent rien et vivent aux frais de leurs conjoints) ou bénéficient d'aides diverses...
L'absence totale de hiérarchie est un concept exclusivement anarchiste , il faut pour adhérer à cela l'absence totale du moi je, malheureusement nous en sommes loin ,Mélanie Klein l'a fort bien démontré....
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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 04 juin 2011, 14:20:00

un artisan a écrit :L'idéologie détruit jusqu'à la réalité..Effectivement tout le monde devrait posséder un travail, Keynes et Friot ,plus Attali dernièrement l'ont démontré.
Seul écueil , l'ignorance de tout une partie de la population ,(ceux qui précisément ne fichent rien et vivent aux frais de leurs conjoints) ou bénéficient d'aides diverses...
L'absence totale de hiérarchie est un concept exclusivement anarchiste , il faut pour adhérer à cela l'absence totale du moi je, malheureusement nous en sommes loin ,Mélanie Klein l'a fort bien démontré....
Pourtant il y a beaucoup de coopératives en France et elles fonctionnent parfaitement alors qu'elles soient en milieu hostile.

http://www.les-scop.coop/sites/fr/

Je pense que ce système n'est pas si dur que ça a mettre en place, moi je constate déjà que là où je travaille (dans un fast-food) quand les employés s'organisent eux-mêmes dans le travail ça se passe généralement beaucoup mieux que quand un manager ou le patron veut les organiser d'une autre façon, tout le monde est plus motivé et plus productif et travaille dans la joie et la bonne humeur. La motivation supplémentaire serait maintenant aussi que les bénéfices soient partagés équitablement et les primes décidées d'un commun accord et non imposées par la hiérarchie.

un artisan
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Message non lu par un artisan » 04 juin 2011, 14:27:00

J e suis pesuadé que l'auto gestion est possible, mais cela s'avère très compliqué à mettre en place et à contrôler. A ma connaissance ,la plus grande entreprise ayant opté pour ce concept ,Moulinex ,fut déclarée en faillite 5 ans après...Alors qu'aucun investissement ,n'était issu du personnel, les cadres gestionnaires ont tout dilapidé...
Je connais parfaitement le déroulement de toute cette gabegie ,car cela s'inscrit aussi dans la faillite de mon ancienne entreprise plus de 6500 personnes de virées...
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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 04 juin 2011, 14:38:00

un artisan a écrit :J e suis pesuadé que l'auto gestion est possible, mais cela s'avère très compliqué à mettre en place et à contrôler. A ma connaissance ,la plus grande entreprise ayant opté pour ce concept ,Moulinex ,fut déclarée en faillite 5 ans après...Alors qu'aucun investissement ,n'était issu du personnel, les cadres gestionnaires ont tout dilapidé...
Je connais parfaitement le déroulement de toute cette gabegie ,car cela s'inscrit aussi dans la faillite de mon ancienne entreprise plus de 6500 personnes de virées...
Ne négligeons pas le fait que ces entreprises sont en milieu hostile, dans les cas de Moulinex par exemple ils ont du faire face à la concurence internationale avec des boites chinoises, pays qui dévalue sa monnaie en permanence et qui sous-paie ses employés. Tant qu'on ferme pas les frontières aux marchandises provenant de ces pays ce sera comme pisser dans un violon.

Par contre généralement les SCOP qui ont une activité locale (batiment, agriculture...) s'avèrent être à la hauteur des espérances et tiennent le coup face aux boites nationales privées.

un artisan
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Message non lu par un artisan » 04 juin 2011, 15:05:00

La réalité pour Moulinex ne relève nullement de la compétivité, mais d'options idiotes des gestionnaires. Du temps de Mendelé ,fondateur de Moulinex,il avait optait pour une gestion saine , soit un inactif pour 15 actifs, un crédit d'entrepise toujours inférieur à 5 % du CA ,le financement pour la recherche à 8%....
Quand faute d'héritiers ,il laissa l'intégralité de ses entreprises à ses employés , simultanément une autre entreprise (sidérurgique) cessa son activité et tous les cadres de cette dernière reçurent l'opportunité d'intégrer Moulinex ,en laissant l'intégralité de leurs primes de licenciements (option que je n'ai pas prise)
Le résultat fut catastrophique pour Moulinex,car nombre d'ex officiers devenus cadres intégrèrent la structure Moulinex ,la majorité incompétente , cela a eu comme résultat certes d'approvisionner en argent frais ,mais aussi de détruire et d'avoir un inactif pour 6 actifs ,situation non viable économiquement...
Cela a rendu l'action Moulinex préhensible Krupp rachetant l'ensemble pour peanuts, tous les employés allant pointer au chômage
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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 04 juin 2011, 15:18:00

un artisan a écrit :La réalité pour Moulinex ne relève nullement de la compétivité, mais d'options idiotes des gestionnaires. Du temps de Mendelé ,fondateur de Moulinex,il avait optait pour une gestion saine , soit un inactif pour 15 actifs, un crédit d'entrepise toujours inférieur à 5 % du CA ,le financement pour la recherche à 8%....
Quand faute d'héritiers ,il laissa l'intégralité de ses entreprises à ses employés , simultanément une autre entreprise (sidérurgique) cessa son activité et tous les cadres de cette dernière reçurent l'opportunité d'intégrer Moulinex ,en laissant l'intégralité de leurs primes de licenciements (option que je n'ai pas prise)
Le résultat fut catastrophique pour Moulinex,car nombre d'ex officiers devenus cadres intégrèrent la structure Moulinex ,la majorité incompétente , cela a eu comme résultat certes d'approvisionner en argent frais ,mais aussi de détruire et d'avoir un inactif pour 6 actifs ,situation non viable économiquement...
Cela a rendu l'action Moulinex préhensible Krupp rachetant l'ensemble pour peanuts, tous les employés allant pointer au chômage
Bon des fois ya des ratés, mais au fait en quel honneur les Moulinex ont intégré ces ex-officiers qui l'ont ruiné ? Ils avaient besoin d'argent ou quoi (ce qui voudrait dire que la boite était déjà mal à la base)?

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mps
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Message non lu par mps » 04 juin 2011, 15:34:00

francis a vite évacué mes 3 expériences de coopératives en me traitant d'incompétente. Facile pour un "penseur en chambre" ...


Dans la pratique, je me suis trouvée devant une PME de 18 personnes qui y avaient investi la totalité de leurs primes delicenciement, et accepté de travailler  à demi-slaire, trois ans avant mon arrivée. On ne peut donc pas dire que la bonne volonté manquait.

Les décisions se prenant collégialement,ilavait d'abord fallu des mois pour distribuer les rôles, et surtout ceux du managment: il y avait eu un "directoire" de trois employés, catastrophique, puis un manager tiré au sort (sic !), des gaffes fiscales et sociales, la perte de toute la clientèle anglosaxone dont seul le patronparti connaissait lalangue et les usages,
du sur-stockage de ceci, du sous-stockage de cela, et le chiffre d'affaire avait chuté au point de devoir pratiquement choisir entre payer letéléphone ou l'électricité !

Une longue journée pour établir l'effroyable diagnostic, une réunion plénière le lendemain matin, et mes clients comprenaient enfin qu'un patron et une nécessité, et qu'on ne peut le remplacer par n'importe qui !  Accord,la queue entre les jambes ...

Pendant que, d'une main, je tentais d'obtenir termes et délais pour tous les impayés, que je relançais la clientèle anglaise le téléphone entre des dents, je me suis mise en quête de ce patron providentiel.  Peu d'intérêt : entreprise trop petite, immense bordel, pas de quoi le payer même raisonnablement.

Peu de talents dans les coopérateurs, encore heureux que moi, je ne leur coûtais rien !

Après deux mois à mettre les doigts sur les  fuites les plus graves, j'ai enfin trouvé un candidat sympathique et expérimenté,qui a accepté de travailler sans salaire, se commissionnant simplement sur l'augmentation du chiffre d'affaires !  Un modèle qu'on netrouve pas au pied des réverbères ...

Après un an, la coopérative était remise sur ses rails, et chacun à son niveau de compétence ! Salaires pleins après 18 mois, et premiers dividendes trois ans après l'instllationdu nouveau patron.

Les deux autres,je les ai également tirées d'affaire, mais toujours en restaurant une vraie direction.

Les scop,ça peut marcher,à condition que l'actionnariat interne plutôt qu'externe ne change rien aux règles normales de fonctionnement d'une entreprise.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 04 juin 2011, 16:03:00

mps a écrit :francis a vite évacué mes 3 expériences de coopératives en me traitant d'incompétente. Facile pour un "penseur en chambre" ...


Dans la pratique, je me suis trouvée devant une PME de 18 personnes qui y avaient investi la totalité de leurs primes delicenciement, et accepté de travailler  à demi-slaire, trois ans avant mon arrivée. On ne peut donc pas dire que la bonne volonté manquait.

Les décisions se prenant collégialement,ilavait d'abord fallu des mois pour distribuer les rôles, et surtout ceux du managment: il y avait eu un "directoire" de trois employés, catastrophique, puis un manager tiré au sort (sic !), des gaffes fiscales et sociales, la perte de toute la clientèle anglosaxone dont seul le patronparti connaissait lalangue et les usages,
du sur-stockage de ceci, du sous-stockage de cela, et le chiffre d'affaire avait chuté au point de devoir pratiquement choisir entre payer letéléphone ou l'électricité !

Une longue journée pour établir l'effroyable diagnostic, une réunion plénière le lendemain matin, et mes clients comprenaient enfin qu'un patron et une nécessité, et qu'on ne peut le remplacer par n'importe qui !  Accord,la queue entre les jambes ...

Pendant que, d'une main, je tentais d'obtenir termes et délais pour tous les impayés, que je relançais la clientèle anglaise le téléphone entre des dents, je me suis mise en quête de ce patron providentiel.  Peu d'intérêt : entreprise trop petite, immense bordel, pas de quoi le payer même raisonnablement.

Peu de talents dans les coopérateurs, encore heureux que moi, je ne leur coûtais rien !

Après deux mois à mettre les doigts sur les  fuites les plus graves, j'ai enfin trouvé un candidat sympathique et expérimenté,qui a accepté de travailler sans salaire, se commissionnant simplement sur l'augmentation du chiffre d'affaires !  Un modèle qu'on netrouve pas au pied des réverbères ...

Après un an, la coopérative était remise sur ses rails, et chacun à son niveau de compétence ! Salaires pleins après 18 mois, et premiers dividendes trois ans après l'instllationdu nouveau patron.

Les deux autres,je les ai également tirées d'affaire, mais toujours en restaurant une vraie direction.

Les scop,ça peut marcher,à condition que l'actionnariat interne plutôt qu'externe ne change rien aux règles normales de fonctionnement d'une entreprise.
Ca peut marcher tu l'as dit, et puis manifestement ces boites dont tu t'est occupé n'ont pas fait faillite, elles n'en reste pas moins des coopératives.

Si dans certains cas l'entreprise a besoin d'un porte-parole et que sa gestion est mieux faite par un patron que collectivement pourquoi pas ? Tant que ce sont les employés qui choisisent leur patron que celui-ci n'est pas payé outre-mesure je n'y vois pas d'inconvénient

Je pense que le problème pour une gestion collégiale, c'est le manque de formation et de connaissance des employés en matière de tâches administratives de gestion de l'entreprise et relations clientèle, les employés étant a priori plus dans le coeur du métier. Effectivement on a pas forcément le temps et la possibilité de former tout le monde a la gestion et a l'aspect commercial, donc pourquoi pas déléguer quelqu'un pour ça dans certains cas, mais celà ne veut pas dire que ce quelqu'un se placera au-dessus des autres, on reste toujours dans le système 1 employé 1 voix et les décisions importantes prises en commun.

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 04 juin 2011, 16:58:00

J'ai quand même rarement vu un gus raconter autant de conneries et de contre-vérités que Francis XV. En plus, il n'a rien d'autre à faire que de nous remplir des pleines pages avec des grands copiés-collés.

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Message non lu par mps » 04 juin 2011, 17:12:00

Moi,ce qui m'intrigue, c'est qu'il accepte une coop avec un vrai patron,mais pas une société.

Sous prétexte que le personnel aura son mot à dire ... sauce un mec une voix.

Dans la pratique, quand y a-t-il vote dans une société, même coop ?  Une fois par an ! Le patron déroule quelques graphiques,donne quelques chiffres, l' AG pose quelques questions, et c'est tout.

Le patron, qui que oit son employeur, ne demande pas plus l'accord des coopérateurs qu'un chauffeur de bus ne demande celui de ses passagers avant de mettre son clignoteur ou de freiner. Heueusement d'ailleurs !
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Message non lu par un artisan » 04 juin 2011, 18:32:00

Des exemples existent néanmoins , France chauffage ,divers lunettiers , la réussite créant les bénéfices ,certaines boîtes sont bien gérées. A contrario et cela me semble le thème de ce fil des boîtes patronales disparaissent ,car gérées par des incompétents ,avec une seule obsession le fric et la java...
Une coop dépend de la m^me législation d'une SA ou d'une SARL ,un comité d'administration est obligatoire annuellement, pour les coop généralement ils se réunissent tous les trimestres...Coop Can ou la coopérative de Creully en est un exemple ,il y a plus de 40 ans que cela existe avec une extension significative...
Quand l'intelligence et l'intégrité règnent ,toutes les formes de gestions s'avèrent productives....
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