L'arnaque du financement de la dette par les marchés financi

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johanono
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Message non lu par johanono » 12 juin 2011, 19:56:00

L’arnaque de la dette

Jusqu’en 1973, lorsque l’État avait besoin de trésorerie, il demandait à la Banque de France de le financer, de la même manière que procède toute entreprise ou ménage envers sa banque commerciale : en lui signant une « reconnaissance de dette ».

L’exception européenne

C’est à Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des finances, que nous devons la loi du 3 janvier 1973 dont l’article 25 précisait « Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France », interdisant donc le financement direct de l’État par la Banque de France. Cette loi a été confirmée par l’article 104 du Traité de Maastricht – devenu 123 du Traité de Lisbonne. Cette interdiction, n’est, dans aucune autre zone monétaire, gravée ainsi dans le marbre d’un Traité !

En clair la France (de même que les pays de la zone euro) est obligée d’emprunter sur les marchés financiers, en payant des intérêts, les besoins monétaires qu’elle ne peut couvrir par des recettes budgétaires. Pourtant, des pays tels les USA, la Grande Bretagne ou le Japon, n’hésitent pas à se servir de la possibilité de monétisation directe par leur Banque Centrale lorsque les besoins de leur économie le nécessitent. Chez nous, les banques peuvent emprunter à 1% à la BCE et prêter aux États à 3, 5 ou 7% et parfois plus.

L’augmentation annuelle de cette dette publique de 1980 à fin 2009 correspond, bon an mal an, aux intérêts de la dette, dans un effet boule de neige. En euros constants la dette est passée de 239 milliards d’euros (21% du PIB) fin 1979 à 1489 milliards d’euros (78% du PIB) fin 2009, soit une augmentation de 1250 milliards d’euros. Sur la même période, nous avons payé environ 1340 milliards d’euros d’intérêts aux différents prêteurs privés (banques et établissements de crédits, fonds de pension, assurances-vie…).

Mais direz vous, nous sommes bien obligés de payer des intérêts à nos prêteurs !

Oui, et justement puisque nous devons, dans le système actuel, emprunter chaque année sensiblement l’équivalent de ces intérêts qu’il faut payer, non seulement nous ne pourrons jamais rembourser, mais en plus la dette continuera à croitre alors que nous avons une obligation d’honnêteté envers les épargnants qui ont fait confiance à la signature de la France.

Pourtant, nous pourrions imposer à la Banque de France de monétiser chaque année une somme raisonnable pour alléger le poids de cette dette dont le paiement des intérêts pèse aujourd’hui sur les services publics essentiels de notre nation (éducation nationale, sécurité sociale, sécurité…) .

Ah, je vous entends « mais c’est la planche à billet, c’est l’inflation assurée… »

Tout d’abord, il faut noter qu’aujourd’hui, ce sont les banques privées qui ont la responsabilité de la création de la monnaie et qui ont provoqué une immense inflation du prix des actifs pendant les années 2000, qui a mené à la pire crise économique depuis 80 ans. En effet, la masse monétaire a progressé de près de 10% par an dans la zone euro jusqu’à la crise.

Aujourd’hui, la quantité de monnaie en circulation en France est d’environ 1900 milliards d’euros (agrégat M3). La BCE considère qu’une augmentation annuelle de plus ou moins 5% n’est pas inflationniste. C’est donc une centaine de milliards de monnaie nouvelle qui peuvent être émis chaque année sans effet inflationniste.
Comment pourrons-nous rembourser ces épargnants qui détiennent cette « dette de la France » sans les léser, qu’ils soient français ou étranger, qu’ils aient placés leur épargne au sein de fonds de pensions ou d’obligations détenues par des assurances vies ?

Bien que la vente par les administrations publiques des actifs monétaires qu’elles détiennent permettrait instantanément la réduction de plus de 700 milliards d’euros de la dette, restons dans l’hypothèse d’une nécessité de remboursement de la dette brute « au sens de Maastricht » estimée au début de cette année 2011 à 1600 milliards d’euros.

En fait la solution est simple et ne nécessite que la volonté politique

Prenons les hypothèses d’un budget global dont le solde primaire est équilibré (recettes – dépenses hors charges d’intérêts) et d’un taux d’intérêt moyen sur les obligations d’État de 3%.

Si nous décidions de monétiser chaque année 100 milliards d’euros, la première année, 48 milliards d’euros serviront au paiement des intérêts et il resterait 52 milliards en remboursement du capital de la dette. Le solde résiduel deviendrait donc 1548 milliards d’euros. L’année suivante, c’est 46 milliards d’euros d’intérêts, 54 milliards de remboursement du capital et une dette ramenée à 1494 milliards d’euros. Et ainsi de suite.

En 22 ans la dette serait totalement remboursée aux actuels détenteurs, sans en léser aucun ni sur le capital investi, ni sur les intérêts attendus chaque année. La dette et les intérêts payés pendant cette période de remboursement seront simplement transférés sous forme de nouvelles obligations à l’actif du bilan de la Banque de France. Il est à noter qu’il faudrait 39 ans avec une monétisation annuelle de 70 milliards d’euros.

D’ailleurs, Maurice Allais, notre seul prix Nobel d’économie affirmait que : « La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire ».
   Cette création monétaire, bien public, actuellement confiée à des banques privées auxquelles il est pourtant difficile de faire confiance doit revenir dans le giron de la collectivité. C’est aussi ce qui permettra d’honorer la dette sans asphyxier notre économie.   
André-Jacques Holbecq
Economiste et auteur de :
Argent, dettes et banques, éditions Yves Michel, 2010
La dette publique, une affaire rentable, en collaboration avec Philippe Derudder
(préface d’Étienne Chouard) – éditions Yves Michel 2008
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johanono
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Message non lu par johanono » 12 juin 2011, 19:57:00

On constatera qu'il existe des alternatives tout à fait crédibles au financement des dettes publiques par les marchés financiers, mais que nos engagements européens nous interdisent aujourd'hui de développer ces alternatives. 
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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 13 juin 2011, 04:08:00

johanono a écrit :On constatera qu'il existe des alternatives tout à fait crédibles au financement des dettes publiques par les marchés financiers, mais que nos engagements européens nous interdisent aujourd'hui de développer ces alternatives. 
Mais on peut aussi juste changer le Statut de la BCE pour q'elle puisse prêter directement aux états a taux avantageux, et la mettre sous contrôle démocratique.

Sinon je pense que l'ideal serait d'avoir des monnaies régionales coexistant avec l'Euro et que les taux de conversion entre les deux soit fixé par accord entre la BCE et les banques centrales de chaque région (dont les représentants seraient élus démocratiquement) et non pas par les marchés.
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mps
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Message non lu par mps » 13 juin 2011, 09:12:00

Cet article est bien sot !

En obligeant les gouvernements à emprunter sur le marché des capitaux,on évite de faux monnayage institutionalisé, qui est en train de ruiner les USA par exemple,pour la seule gloire d'Obama.

Il faut n'avoir aucune idée du rôle d'une banque centrale pour croire qu'elle est la tire-lire de l'Etat icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin

Voici un lien ... que vous ne lirez sans doute pas, préférant vos "certitudes" à la connaissance !

http://www.banque-france.fr/fr/instit/t ... 0410_a.pdf
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C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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johanono
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Message non lu par johanono » 13 juin 2011, 10:36:00

Sauf que les établissements financiers qui prêtent aux Etats se financent eux-mêmes auprès des Banques centrales. Ils empruntent à taux avantageux auprès des Banques centrales, et prêtent à des taux prohibitifs à des Etats comme la Grèce ou le Portugal, taux prohibitifs eux-mêmes déterminés par des agences de notations au fonctionnement pour le moins opaque. Est-il normal que des établissements privés fassent autant de pognon avec les dettes souveraines, sachant que ce sont les peuples qui sont obligés de se serrer la ceinture pour assurer les bénéfices de ces banques privées ? Si tout cela ne te choque pas, c'est ennuyeux. 
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Message non lu par mps » 13 juin 2011, 12:23:00

Non, Johanono !

Les banques centrales fixent le taux d'escompte, mais les organismes de financement s'empruntent entr'eux par de colossaux arbitrages.

Les taux sont le reflet de la qualité de l'emprunteur, tout simplement.

Et si les banques se commissionnent au passage (il ne manquerait plus que cela qu'ellesdoivent monter ces dossiers gigantesques pour rien !) c'està untaux quasi fixe enfonctiondu volume demandé.

Au lieu de cracher sur la banques et les gouvernements, les peuples ne devraient avoir qu'une seule obsession : une gestion drastque de l'Etat et la chasse aux gaspis.

Parce que les mariolles qui en veulent toujours plus en en foutant moins  sont les seuls responsables des taux élevés que doivent payer les citoyens pour financer leurs caprices.

Tu cites la Grèce : trouves-tu normal que la fonction publique soit mieux rémunérée qu'en Belgique alors qie le coût de la vie y est deux fois moindre, que ces fonctionnaires soient pléthoriques, et qu'en plus ils touchent un 13ème,un 14ème et un 15ème mois ? Tout cela financé par la dette ?

Vous chantiez,j'en suis fort aise,et bien dansez maintenant !  icon_biggrin
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C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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johanono
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Message non lu par johanono » 13 juin 2011, 15:28:00

Je suis bien d'accord avec toi : si les Etats n'avaient aucune dette, ils n'auraient aucun problème pour la financer, et ils ne seraient pas dépendants des agences de notation et des marchés financiers. Le débat sur le financement de la dette ne doit pas nous empêcher de nous interroger sur la gestion de l'argent public. Il n'en demeure pas moins que, si la dette pouvait être financée autrement que par les marchés financiers, elle serait beaucoup plus facile à supporter pour les peuples, et les Etats ne seraient pas dépendants du bon-vouloir de quelques spéculateurs sans aucune légitimité démocratique. 
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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 13 juin 2011, 16:06:00

Je crois que tout 2 vous n'avez rien compris. Sans emprunt un Etat risque aussi d'être un état sans investissement, par contre comme du johanono il faut que l'état emprunte autrement qu'en passant par les marchés financier.

Je vous renvoie tous 2 a la video d'Etienne Chouard qui vous donnera un cours d'economie sur la monnaie :


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un artisan
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Message non lu par un artisan » 13 juin 2011, 16:37:00

mps a écrit :Non, Johanono !
Les banques centrales fixent le taux d'escompte, mais les organismes de financement s'empruntent entr'eux par de colossaux arbitrages.

Les taux sont le reflet de la qualité de l'emprunteur, tout simplement.

Et si les banques se commissionnent au passage (il ne manquerait plus que cela qu'ellesdoivent monter ces dossiers gigantesques pour rien !) c'està untaux quasi fixe enfonctiondu volume demandé.

Au lieu de cracher sur la banques et les gouvernements, les peuples ne devraient avoir qu'une seule obsession : une gestion drastque de l'Etat et la chasse aux gaspis.

Parce que les mariolles qui en veulent toujours plus en en foutant moins  sont les seuls responsables des taux élevés que doivent payer les citoyens pour financer leurs caprices.

Tu cites la Grèce : trouves-tu normal que la fonction publique soit mieux rémunérée qu'en Belgique alors qie le coût de la vie y est deux fois moindre, que ces fonctionnaires soient pléthoriques, et qu'en plus ils touchent un 13ème,un 14ème et un 15ème mois ? Tout cela financé par la dette ?

Vous chantiez,j'en suis fort aise,et bien dansez maintenant !  icon_biggrin
C'est occulté le fait qu'une banque doit se suffire à elle même et avoir un gestion adaptée ,sans recours à l'état pour éponger ses propres escroqueries...Simple question de bon sens...
Imaginons un seul instant que nous appilquions ta dernière phrase ,et ce texte date de trois siècles et s'avère toujours d'actualité....
Modifié en dernier par un artisan le 15 juin 2011, 13:10:00, modifié 1 fois.
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

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Message non lu par johanono » 13 juin 2011, 18:34:00

Le propos d'Etienne Chouard est tout à fait juste et pertinent, et ne me semble nullement contradictoire avec le mien. 
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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 13 juin 2011, 19:19:00

johanono a écrit :Le propos d'Etienne Chouard est tout à fait juste et pertinent, et ne me semble nullement contradictoire avec le mien. 
C'est juste ton propos "si les états n'avaient pas de dette" qui me choque comme si on pouvait prétendre toujours à avoir un budget positif.

Non l'état fait des investissement sur l'avenir en attendant un retour donc quelquepart il s'endette, le problème c'est de faire en sorte que cette dette ne soit pas accaparée par des intérêts privés des usuriers, et que les investissements réalisés par l'état soient utiles à tous par exemple pour créer ou renover des infrastructures, et des unités de production d'énergie ou construire des logements.
Modifié en dernier par Francis XV le 15 juin 2011, 13:10:00, modifié 1 fois.

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Message non lu par johanono » 13 juin 2011, 19:26:00

Peut-être me suis-je mal fait comprendre. Je n'ai pas dit que les Etats pouvaient toujours prétendre avoir un budget positif. Je n'ai jamais dit non plus que la dette était forcément une mauvaise chose. J'ai simplement énoncé une forme de raisonnement logique, à savoir que s'il n'y avait pas de dette, il n'y aurait un problème pour financer ces dettes. Si je poste un article sur les modes de financement alternatifs de la dette, c'est que je sais bien que la suppression totale des déficits n'est ni forcément possible ni forcément souhaitable. Ceci dit, ce n'est pas non plus une raison pour laisser totalement filer les déficits.
Modifié en dernier par johanono le 15 juin 2011, 13:10:00, modifié 1 fois.

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Message non lu par racaille » 13 juin 2011, 19:34:00

Autant sur ce coup je serais plutôt d'accord avec Johanono sur l'idée de se rendre indépendant des financements par des banques privées (et des taux hallucinants qui sont pratiqués), autant je crois que MPS a raison de pointer les travers potentiels du financement des Etats par les banques centrales - sur le modèle de la FED qui lui n'est plus une potentialité mais une gabegie bien réelle. Evidemment je n'ai pas de solution à proposer, désolé :D
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Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Message non lu par Francis XV » 14 juin 2011, 03:54:00

racaille a écrit :Autant sur ce coup je serais plutôt d'accord avec Johanono sur l'idée de se rendre indépendant des financements par des banques privées (et des taux hallucinants qui sont pratiqués), autant je crois que MPS a raison de pointer les travers potentiels du financement des Etats par les banques centrales - sur le modèle de la FED qui lui n'est plus une potentialité mais une gabegie bien réelle. Evidemment je n'ai pas de solution à proposer, désolé :D
La solution c'est celle proposée par Arnaud Montebourg : Mise sous tutelle des banques privées.

L'état à sauvé les banques privées en 2008 donc elles auraient du maintenant renvoyer l'ascenseur, puisqu'elles ne le font pas et continuent ouvertement à se foutre de la g..... du monde faut les mettre sous tutelle point barre.

Sinon le problème avec la FED c'est qu'elle est manifestement indépendante du pouvoir politique, son directeur depuis 2006 Ben Bernanke appartient au courant Monétariste
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mon%C3%A9tariste

Courant qui manifestement est appliqué aussi dans la politique monétaire européenne de la BCE et montre ses limites surtout en temps de crise.
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Message non lu par mps » 14 juin 2011, 09:15:00

Les Etats n'ont pas sauvé les banques par scoutisme ! Le système bancaire est indispensable au fonctionnement de n'importe quel pays, l'ide a été très ponctuelle (le temps que les échanges inter-bancaires reprennent) et drôlement rentables pour ces états. Les contribuables n'ont évidemment pas payé un cent.

En outre, les banques offrent à l'Etat ses principales recettes fiscales.
Modifié en dernier par mps le 15 juin 2011, 13:10:00, modifié 1 fois.
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