http://www.ifrap.org/Le-plan-pour-sauve ... 12344.htmlVolet social
3,2 milliards d’économies dès la première année,
1,8 milliard de recettes nouvelles dès la première année
Gel des minima sociaux : 423 millions d’euros d’économies dès la première année.
Fiscalisation des prestations sociales en espèces : 300 millions d’euros de recettes nouvelles.
Une allocation unique (avec guichet unique et fichier unique) fusionnant RSA, PPE, APL : une économie sur la fraude sociale d’au moins 800 millions d’euros dès la première année.
Alignement des tarifs des hôpitaux sur ceux des cliniques (convergence progressive) : 1 milliard d’économies dès la première année, jusqu’à 7 milliards par an en 2018.
Alignement progressif du taux de cotisation employeur des retraites publiques sur les retraites privées et gel du point d’indice définitif pour les traitements des inactifs : 1 milliard la première année, 20 milliards d’euros par an à terme.
Alignement progressif des taux de CSG actifs et retraités et suppression de l’abattement : 1,5 milliard d’euros de recettes nouvelles dès la première année.
Volet local
2,3 milliards d’euros d’économies dès la première année
Les dotations aux collectivités locales mises sous condition d’une « RGPP locale » (non-remplacement d’un départ sur deux en retraite, clarification des rôles des différentes strates locales…) : 2 milliards d’euros d’économies potentielles.
Non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux : 300 millions d’euros la première année, 9,8 milliards d’euros par an en 2021.
Volet central
3,34 milliards d’euros d’économies dès la première année
Maintien de la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux et abaissement du taux de rétrocession aux administrations de 50 à 20 % : 640 millions d’euros d’économies.
Réduction de la masse salariale des opérateurs des universités : 234 millions d’euros.
Économies sur les dépenses de fonctionnement de 10 % sur trois ans : 166,6 millions d’économies dès la première année.
Achats de l’État : 0,8 milliard d’euros d’économies la première année et 1,7 milliard l’année suivante.
Immobilier de l’État, des hôpitaux, des administrations de Sécurité sociale et des opérateurs : 15 milliards d’euros d’économies en 10 ans, soit 1,5 milliard d’euros par an (trois fois l’effort actuel).
Cessions de participations cotées de l’État pour 40 milliards d’euros
Cessions d’actifs au sein d’entreprises cotées : plus de 20 milliards d’euros de recettes la première année, 20 milliards d’euros la seconde année.
Cession de la participation de l’État dans la Française des Jeux : 1 milliard d’euros de recettes dès la première année.
Je doute que tout ceci soit suffisant, d'autant plus que la vente des participations de l'Etat est un fusil à une cartouche. Les propositions vont néanmoins dans le bon sens, mais il est à craindre qu'elles soient impopulaires.