L'or casse la barrière des 1600 dollars l'once

[racaille]

L'achat d'or rendu plus aisé en Inde :

--> http://www.zerohedge.com/contributed/in ... old-easier

Avec la récente hausse-éclair du cours, nombre de petits investisseurs type père-de-famille ne peuvent plus se rendre acquéreurs car l'unité minimum, le gramme, leur est devenu inaccessible. Aussi, certains comptoirs indiens offrent désormais la possibilité d'acheter de toutes petites quantités, des pièces d'un demi gramme ou des plaquettes de 100 milligrammes (50mg même d'après la photo ci-dessous).



PS : J'étais hier rue Vivienne pour voir de mes propres yeux ce commerce de l'or au coeur de Paris et j'ai remarqué que, parmi les pièces, les lingots et les lingotins, étaient disponibles des petites plaquettes d'un gramme d'or pur à 999.9. Est-ce un signe que l'achat d'or en France se démocratise de plus en plus ?

[Cobalt]

Les ventes en catastrophes d'or et d'argent entraînent la chute des cours

[Baltorupec]

Le problème, c'est que c'est un calcul qui n'est pas forcément porteur. L'or est une valeur refuge, aux yeux du quidam moyen, l'or a toujours de la valeur, et en temps de crise, il peut en avoir plus que le placement en banque. En temps de crise donc beaucoup de personnes veulent acheter de l'or, si la demande augmente fortement et que l'offre ne peut pas augmenter fortement, alors les prix montent, c'est logique. Cependant, après la crise, la demande diminuera très fortement et donc l'offre aussi, ainsi ces personnes qui auront acheté de l'or quand la demande était à son paroxysme auront perdue de l'argent.

[El Fredo]

Les ventes en catastrophes d'or et d'argent entraînent la chute des cours

Chiotte, je viens d'investir pour 10k€ d'or


Mais non je déconne

Cela dit c'était prévisible :
http://krugman.blogs.nytimes.com/2011/0 ... en-spikes/

And this also suggests that many people misread that 70s experience; because high gold prices then were associated with high inflation, gold has come to be taken as an inflation indicator, whereas it’s actually a low real rates indicator. Last time those low real rates had a lot to do with inflation, but this time they’re taking place in a deflationary or at least disinflationary environment.
(...)
One other observation: obviously, people who bought gold at the peak of the last spike got badly burned. As I pointed out from the beginning, the fact that there’s a fundamentals-based story that could explain high prices doesn’t mean that there can’t be a bubble too.
(...)
And this means that it is deeply, deeply wrong to think of rising gold prices when bond yields are low as some kind of symptom of monetary excess.

Et un article un peu plus ardu qui explique l'envolée récente du cours de l'or. En résumé : rien à voir avec la monnaie.
http://krugman.blogs.nytimes.com/2011/0 ... d-wonkish/

Tout ça écrit avant la chute des cours d'hier bien entendu.

[politicien]

Bonjour,

L’or n’atteint plus des sommets. A l’instar des autres matières premières, il recule très fortement depuis quelques jours. Près de 10 % en à peine cinq jours, ce qui constitue la plus forte chute de l’or depuis 1983. Après avoir dépassé le seuil symbolique des 1.900 $, l’once se situe désormais autour de 1.600 $. « Cette baisse est logique, juge Marc Touati, directeur des études économiques d’Assya. Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel et l’or avait beaucoup trop augmenté pour se maintenir à un tel niveau. »

(...)

Raison de plus pour les petits porteurs de se méfier de cette valeur refuge en trompe-l’œil. Pour Nic Brown, stratège sur les matières premières cité par l’agence Reuters, « la hausse de la volatilité du prix de l’or était clairement une indication qu’(il) n’était plus un actif à faible risque ». Marc Touati ne pense pas autre chose. « Ça fait des semaines que je conseille aux gens de ne pas s’amuser avec l’or et de renoncer à l’idée qu’en acheter constituerait un placement sans risque. »

Retrouvez l'intégralité de cet article sur France Soir

[mps]

L'or met des paillettes dans les yeux des innocents, qui oublient que sa volatilité est extrème.

Il peut constituer "un coup" sur une brève échéance, mais son rôle de valeur-refuge le met à la merci de toutes les angoisses, et pire encore du retour à la raison.

Beaucoup feront grise mine dans les prochains temps, alors que les bourses remontent de manière aussi hystériques qu'elles ont chuté.

[politicien]

Bonjour,

On l'avait prédit franchissant le seuil des 2 000 dollars (1 540 euros), pourtant le cours de l'once d'or vivote depuis son plus haut niveau historique de 1 900 dollars, atteint le 5 septembre 2011. Son prix oscille depuis plus d'un an entre 1 600 et 1 700 dollars au gré des poussées de fièvre... ou de peur.

Les dernières statistiques du World Gold Council (WGC), publiées le 15 novembre, montrent que la demande mondiale a reculé de 11 % au troisième trimestre par rapport au même trimestre 2011. Sous l'effet du ralentissement conjoncturel, Indiens et Chinois ont acheté moins de bijoux, les industries ont eu moins besoin du métal précieux et les épargnants se sont un peu détournés des pièces et des lingots. En revanche, les exchange-traded funds (ETF), ces fonds adossés à des stocks physiques qui reproduisent l'évolution des cours du métal jaune, achètent de l'or comme jamais depuis cinq ans.

"Ce tassement est normal, estime Frédéric Lasserre, partenaire-fondateur de Belaco Capital. Ceux qui avaient investi dans l'or en 2008 ont pris leur profit pour combler leurs pertes dans leurs portefeuilles d'actions et d'obligations." Mais à terme, une hausse des cours n'est pas exclue : "Certes, nulle part l'inflation ne menace. Mais les grandes institutions financières, au premier rang desquelles les fonds de pension, vont probablement chercher à sécuriser à l'horizon de vingt ans leur capital contre un retour de l'inflation. Et comment éviter celle-ci, vu les quantités phénoménales que les banques centrales ont injectées pour soutenir l'économie ? Elles se tournent donc vers les matières premières, dont l'or."

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

[Florian]

Cà reste un cours très haut.

[Nombrilist]

L'or est à son niveau le plus bas, c'est le moment pour la France d'en vendre encore un peu.

[Lucas]

Je pense que 1600 c'est bien trop haut pour vendre.

[politicien]

Bonjour,

Le cours de l'or se stabilisait mardi 16 avril, après sa dégringolade de la veille, la plus forte depuis 30 ans à New York, causée par le ralentissement de la croissance en Chine et des informations sur la vente par Chypre de ses réserves.

Vers 05H30 GMT, l'once d'or valait 1.360,99 dollars US en Asie. Lundi, il avait terminé à New York à 1.360,60 USD sur la plateforme d'échanges à terme du Comex, soit plus de 9% de baisse par rapport à vendredi soir.

En cours de séance, il a perdu jusqu'à 10,9%, soit sa chute la plus prononcée depuis 1983.

"C'est la rapidité et l'étendue de la baisse qui a choqué tout le monde", a déclaré à l'AFP Kelly Teoh, analyste chez IG Markets à Singapour. "Ca va être une tendance baissière pour le reste de la semaine", a-t-elle prédit.

L'or s'est incliné de concert avec le reste des matières premières, du brut au cuivre, en passant par l'argent, après l'annonce lundi matin d'un ralentissement inattendu de la croissance chinoise au premier trimestre, à 7,7%, contre 8% attendu.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Challenges.fr

Qu'en pensez vous ?

[Lucas]

Cette baisse semble être une bonne nouvelle, parce que l'or est une valeur refuge, cela veut dire que les marchés croient de moins en moins à une explosion de l'euro notamment.

[racaille]

L'or (en marron) contre Apple (en noir) sur les 8 derniers mois :



Dans l'article de la chronique Agora où j'ai trouvé ce graphique, on peut lire aussi :

Notre ami Marc Faber a observé cela (c'est lui qui a inspiré le graphique) lors d'une interview à Bloomberg TV :
"J'adore les marchés. J'adore le fait que l'or finisse par chuter. Cela offrira une excellente opportunité d'achat. Je voudrais juste faire un commentaire".
"En ce moment, beaucoup de gens voient le prix de l'or à la baisse. Mais si nous observons les chiffres, nous enregistrons aujourd'hui en baisse de 21% par rapport au plus haut de septembre 2011. Apple a reculé de 39% par rapport au plus haut de l'année dernière".
"Parallèlement, le S&P n'est même pas à 1% au-dessus de son plus haut d'octobre 2007. Durant cette même période, même après la correction d'aujourd'hui, l'or est en hausse de 100%. Le S&P est en hausse de 2% par rapport au plus haut de mars 2000. L'or est en hausse de 442%".
"Je suis donc heureux que nous ayons une vente massive qui entraînera une forte baisse. L'or pourrait être à 1 400 $ ou aujourd'hui à 1 300 $ mais je pense que le marché haussier de l'or n'est pas terminé".
"On ne peut être sûr de rien mais, selon moi, les fondamentaux de l'or restent intacts".

[politicien]

Bonjour,

Trente-deux ans. C’est le nombre d’années qu’il faut remonter pour voir l’or chuter davantage qu’en 2013. Le métal précieux vient d’achever l’année sur un plongeon, proche des 33 % qu’il avait perdus en 1981. C’est aussi un coup d’arrêt brutal à la ruée vers l’or qui durait depuis l’an 2000, une période au cours de laquelle les cours avaient été multipliés par six.

L’environnement de prix a considérablement changé en 2013. Douze mois qui ont vu les « hedge funds » réaliser des ventes à découvert historiques et les banques fuir les produits indiciels cotés, ces fonds adossés à l’or physique sur lesquels ils s’étaient rués ces dernières années. Sans insister sur les particuliers dont la confiance s’est aussi fortement émoussée. Un cocktail ravageur pour le métal précieux.

« L’or a passé la majeure partie de 2013 à perdre le soutien de la communauté des investisseurs », résume Suki Cooper chez Barclays. Ils lui ont préféré les actions, ébranlant fortement l’attrait du métal précieux comme investissement alternatif. Conséquence, les ETP or (« exchange-traded products ») ont été amputés de 33 % : la première décollecte jamais enregistrée par ces instruments financiers depuis leur création il y a dix ans. En douze mois, leur valeur a fondu de 73,7 milliards de dollars, d’après Bloomberg. L’équivalent de 865 tonnes d’or, soit un tiers de la production mondiale, ont été retirées des plus gros ETF.

L’explication de cette désertion des investisseurs ? Il y a eu d’une part l’absence d’inflation, voire désormais le risque de déflation.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr

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