CLOUD COMPUTING à la française

Venez discuter et débattre de l'actualité économique
Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Re: CLOUD COMPUTING à la française

Message non lu par Nombrilist » 23 déc. 2011, 09:24:20

Et pourquoi DS est parti ?

Avatar du membre
politicien
Site Admin
Messages : 34347
Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
Compte Twitter : @LActuPolitique

Re: CLOUD COMPUTING à la française

Message non lu par politicien » 09 nov. 2012, 17:25:32

Bonjour,
Depuis leur annonce en 2011, les deux projets d'informatique dématérialisée (cloud computing) "à la française" d'Orange et SFR suscitent les critiques des entreprises françaises du secteur. Ces PME, pour la plupart, voient d'un mauvais œil cette alliance entre l'Etat et des géants des télécoms, jugés inadaptés au marché du cloud, et se plaignent de tentatives de débauchage d'employés, que les consortiums nient.

Financés à hauteur de 150 millions d'euros par l'Etat, les deux consortiums, Cloudwatt pour Orange et Numergy pour SFR, doivent devenir des géants européens, à même de concurrencer les américains Amazon, Microsoft et Google. Ces deux consortiums fourniront aux entreprises des ressources informatiques, de la puissance de calcul ou de l'espace de stockage, souvent trop coûteuses à maintenir pour ces clients.

Les offres concrètes des deux projets officiellement lancés en septembre sont censées arriver dans les prochains mois. Le scepticisme n'a pourtant pas cessé, loin de là. La semaine dernière, le géant des centres de données Interxion et une PME spécialisée dans les réseaux privés, Navaho, exprimaient encore des doutes sur la pérennité de ces consortiums.

Deux projets viables ?
Au départ, un seul consortium, Andromède, composé d'Orange et Dassault était prévu. A la suite d'une série de divergences et du départ de Dassault, deux projets ont éclos : Cloudwatt par Orange et Thales, ainsi que Numergy, de SFR et Bull. Les deux actionnaires privés sont accompagnés par la Caisse des dépôts, qui détient un tiers de chaque projet.

"Il n'est pas normal de financer en parallèle deux projets. On ne finance pas tout et son contraire !", estime Didier Soucheyre, président de l'opérateur d'infrastructures réseaux Neo Telecoms. "L'Etat doit demander aux grands acteurs choisis des garanties minimum", tance-t-il. Pour le responsable, ces deux nouvelles entreprises seraient peu à même de conquérir le marché ou d'être innovantes. "Ce sont des acteurs avec des coûts de fonctionnement élevés et, de ce que j'en vois, moins innovants que des PME comme Gandi ou Ikoula, sur qui on tire à bout portant", déplore M. Soucheyre.

(...)


Quels clients pour le cloud "à la française" ?
"Ils auront sûrement des projets publics qui vont remplir leurs infrastructures, sur l'impulsion des décideurs publics. Mais est-ce que de purs clients privés, PME et PMI y iront ?", questionne Didier Soucheyre, de Neo Telecoms, qui se développe beaucoup en région pour toucher les PME qui seraient attachées à la proximité du centre de données [datacenter] contenant leurs données. Cela, contrairement aux acteurs publics.

"Cloudwatt n'est pas une start-up. Ils ont des gros actionnaires, mais pas la flexibilité qu'offrent les autres acteurs. Ils seront adaptés pour des clients très structurés, sûrement les mêmes qu'actuellement, mais pas pour des PME qui n'entrent pas dans les cases du catalogue", analyse encore le président de Neo Telecoms.

Cloudwatt se spécialisera dans l'infrastructure en tant que service (IaaS) et la location de ressources informatiques. En plus d'éventuels acteurs publics, l'entreprise compte bien toucher les PME avec un catalogue fixe. Contrairement à Neo Telecoms, le projet public-privé estime qu'"il n'est absolument pas important d'avoir des datacenters en région".

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

Avatar du membre
El Fredo
Messages : 26459
Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
Parti Politique : En Marche (EM)
Localisation : Roazhon
Contact :

Re: CLOUD COMPUTING à la française

Message non lu par El Fredo » 09 nov. 2012, 18:38:45

J'en pense que l'hébergement en cloud d'applications et de données n'est pas dans les métiers des opérateurs télécoms. Leur métier est de fournir des infrastructures de télécommunications, donc des tuyaux.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

Avatar du membre
artragis
Messages : 8183
Enregistré le : 29 janv. 2009, 00:00:00
Compte Twitter : @francoisdambrin
Contact :

Re: CLOUD COMPUTING à la française

Message non lu par artragis » 21 nov. 2012, 17:01:20

Peut être un début de cloud computing à la Française. Du moins, non régi par le patriot act :
http://www.journaldugeek.com/2012/11/21 ... du+Geek%29
Autre nouveauté chez Orange, le Cloud fait son apparition avec un espace de stockage assez confortable pour les clients d’une offre Origami, livebox ou Open, puisque début décembre ces derniers vont pouvoir bénéficier de 50 Go pour stocker leurs données personnelles. Notez que les clients fibre équipés d’une Livebox Play et les clients mobile 4G bénéficieront quant à eux de 100 Go dès février 2013.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

Avatar du membre
artragis
Messages : 8183
Enregistré le : 29 janv. 2009, 00:00:00
Compte Twitter : @francoisdambrin
Contact :

Re: CLOUD COMPUTING à la française

Message non lu par artragis » 12 avr. 2013, 09:12:30

la nouvelle est tombée le 8 octobre dernier. le fonds national pour la société numérique (donc l'Etat) investit dans l'éditeur français Systancia : 4 millions € avec participation minoritaire.

l'éditeur est évidement ravi :
Cette levée de fonds va permettre à Systancia de recruter de nouveaux collaborateurs, afin d’étoffer ses équipes et de s’orienter de plus en plus vers l’international où le marché du Cloud Computing est en très forte croissance. Christophe Corne, Président du Directoire et fondateur de Systancia: « Cet investissement est l’opportunité pour nous de nous positionner en champion à l’international dans le domaine du cloud, sans dénaturer ce qui a fait notre force, à savoir la valeur technologique de nos produits et la proximité entre nos équipes et nos clients. » Cette prise de participation valide la stratégie de croissance et de développement voulue par l’éditeur, comme le souligne Jocelyne Cerasa, Directrice d’investissements de CDC Entreprises : « Le Cloud Computing est un vecteur de compétitivité pour l’économie de notre pays. En complément d’investissements du FSN dans le domaine de l’infrastructure, il est essentiel que les produits, logiciels et outils fabriqués par des PME françaises soient le fer de lance de notre stratégie Cloud nationale.»

que systancia soit une alternative aux éditeurs de virtualisation, soit, mais il existe aussi d'autres solutions purement open source. l'investissement est le bienvenu pour l'éditeur mais est-ce à l'Etat de le faire ? ne faudrait-il pas stimuler l'investissement privé, le soutien des banques, en panne depuis plusieurs mois ? mais attention aussi à ne pas être aveuglé par le "tout français"pour faire ce cloud français. car cela n'aurait pas de sens car justement trop franco-français.
URL de rétrolien : http://www.cloudmaga ... kback/1784
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

Répondre

Retourner vers « Economie »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré