Les marchés dans la tourmente, craintes pour l'économie

[un artisan]

Le secrétaire américain s'avêre gonflé ,la dette américaine progressant plus vite que l'ensemble des dettes européennes.

[wesker]

Durant des années, les américains inondaient la planète avec leur dollar qu'ils faisaient varier en fonction de leur intérêt commerciaux mais aussi en fonction du potentiel de remboursement de ce pays. Aujourd'hui, le ralentissement économique, le lancement de réformes structurelles importantes mais coûteuses et l'impasse que constitue les montages financiers ont conduit le pays à la crise que nous connaissons, ensuite étendu au monde.

Cette crise est durable, profonde et aux conséquences encore inattendue mais elle n'est pas insurmontable. Il convient simplement de faire la part des choses. La croissance américaine repartira et ses capacités budgétaires et de remboursement finiront par rassurer les marchés. Mais les tensions et l'internationalisation, que je n'ai cessé de condamner, refusant les prétendus vertus du mondialisme, complexifie le rebond.

[politicien]

Bonjour,

Les banques centrales ont-elles fait marcher la planche à billets ? A premier vue, l’annonce faite jeudi pourrait le faire croire. Il n’en est rien. L’action concertée annoncée jeudi par les principales banques centrales (la Banque centrale européenne, la Réserve centrale des Etats-Unis, la Banque d’Angleterre, la Banque du Japon et la Banque nationale suisse) est simplement une mesure destinée à faciliter l’approvisionnement en dollars des banques européennes.

(...)

Concrètement, l’opération consiste en un échange de dollars, strictement entre banques centrales. La Banque centrale européenne (BCE) s’est procuré des dollars auprès de la Fed, en échange d’euros. Cette opération permettra ainsi à la BCE de se substituer aux habituels pourvoyeurs en billets verts des banques européennes.

Est-ce risqué ?
Le risque que les établissements européens se précipitent au guichet de la Fed pour prendre des dollars est toutefois faible. La BCE leur fournira en effet des devises américaines à des taux plus élevés que ceux auxquelles elles ont normalement accès. En clair, seules les banques qui n’auraient pas d’autre choix iront emprunter des dollars à Jean-Claude Trichet.

Bien que cette annonce évoque les grandes opérations concertées entre banques centrales, mises en place à l’automne 2008, au plus fort de la crise de liquidités, le contexte est aujourd’hui très différent, souligne un gérant de la société d’investissement Axiom, spécialiste des questions monétaires.

(...)

Régler des problèmes circonscrits
Aujourd’hui, les banques européennes rencontrent des problèmes de liquidité bien plus circonscrits. Elles sont incitées par les nouvelles règlementions à allonger la durée des échéances de leurs emprunts, tandis que les prêteurs asiatiques ou américains, eux, souhaitent, en raison de l’inquiétude suscitée par la crise de la dette européenne, réduire la durée des crédits qu’ils accordent.

(...) Retrouvez l'intégralité de cet article sur Challenges.fr

Tout va bien alors ?

[politicien]

Bonjour,

La Grèce donne des sueurs froides à la bourse de Paris. Le CAC 40 a replongé lundi, minée par les inquiétudes des investisseurs sur le scénario d'un défaut de paiement du pays. L'indice vedette a reculé de 3%, à 2.940 points, dans un volume d'échanges peu étoffé de 2,621 milliards d'euros. En cause : la fébrilité des marchés suite à la réunion des ministres des Finances européens vendredi et samedi à Wroclaw, en Pologne. Une réunion peu convaincante pour les investisseurs, puisqu'elle n'a abouti à aucun accord sur la mise en place du second plan d'aide à la Grèce. Et qu'elle n'a pas résolu le problème des garanties demandées par la Finlande pour prêter à Athènes.

(...)

Principal défi pour Athènes désormais : montrer qu'elle respectera ses engagements budgétaires, seul moyen d'obtenir le versement de la prochaine tranche de prêts internationaux de 8 milliards d'euros, qui sera décidé en octobre. Dès dimanche d'ailleurs, le gouvernement de George Papandreou a annoncé de nouvelles mesures d'économies en 2012 pour réduire le secteur public.


Les bancaires souffrent
Dans ce contexte tendu, les valeurs bancaires ont à nouveau bu la tasse à la bourse de Paris. Le titre Société Générale, déjà très malmené depuis le 1er juillet, a décroché de 6,70% à 17,69 euros tandis que BNP Paribas cédait 5,48% à 26,65 euros. Crédit Agricole a limité la casse, lâchant 0,69% à 4,88 euros. Depuis le 1er juillet, les trois banques ont vu le cour de leur action reculer de respectivement 58%, 51% et 55%.

(...) Retrouvez l'intégralité de cet article sur France Soir.fr

[wesker]

Les banques sont exposées à la dette grecque mais lorsqu'on entend le patron de la BNP expliquer qu'au vu des profits réalisées la b anque peut assumer le défaut qui interviendra inéluctablement de la part de la Grèce, on peut s'interroger. C'est tout de même quelqu'un qui a une certaine crédibilité, dès lors, à quoi servent les plans de renflouement de la Grèce qui ne visent en fait qu'à sauver l'euro (dogme politique) ? La France et les français ont ils la capacité financière pour supporter une telle austérité qui les attend et encore si l'Espagne, le Portugal ou l'Italie ne viennent pas, eux aussi afficher leurs difficultés financières.

A voir la dégradation de la note de la dette italienne, certes pour des raisons politiques, il y a de quoi se poser la question. Chacun comprendra que ce n'est guère viable durablement et qu'il faut sortir de cette spirale qui ne fait, comme on le voit en Grèce, qu'accroître l'endettement public au vu des conséquences de l'austérité.

[racaille]

C'est marrant je lisais il y a deux jours sur le web la rumeur de la dégradation de la note de l'Italie. Mais dans l'article étaient cités des "pros" disant qu'il serait stupide de le faire - si cela doit être fait - avant la mi-octobre (là je ne sais pas pourquoi, ce n'était pas précisé). La dégradation d'aujourd'hui est-elle un acte stupide ou au contraire un acte réfléchi, et pourquoi pas motivé par des intérêts politiques (précipiter la chute de la zone euro afin de détourner l'attention des problèmes US et continuer à rendre les Tbonds attractifs) plutôt que purement économiques ?

[wesker]

L'Italie subit une dégradation de la note attribuée à sa dette davantage pour des raisons politiques que pour des raisons économiques. Dotée de capacité de remboursement suffisante ainsi que d'industrie compétitive, l'Italie, dans la durée sera en mesure d'honorer ses échéances, cela étant dit les turpitudes, scandales et autres tensions de la vie politique italienne laisse planer quelques doutes. Soyons sérieux !

[politicien]

Bonjour,

Le CAC 40 clôture ce jeudi sur une baisse de 5,25% à 2781,68 points, encore plombé par le secteur bancaire. Les investisseurs sont de plus en plus inquiets des signaux de ralentissement économique mondial.

La journée de jeudi s'achève sur une nouvelle dégringolade des marchés parisiens. Le CAC 40, qui a immédiatement débuté la journée sur une forte baisse, a cassé en séance le seuil psychologique des 2800 points. Il clôture sur une chute de 5,25% à 2781,68 points. Les autres Bourses européennes suivent le mouvement : Londres dévisse de 4,67%, Francfort de 4,96%, Zurich de 3,41% et Milan de 4,52%. (...)

Dans ce contexte, les secteurs liés à l'état de santé de l'économie mondiale ont été pénalisés. Accor et Vallourec figurent parmi les plus fortes baisses du CAC 40 avec des reculs respectifs de 8,20% à 20,03 euros et 7,99% à 48,14 euros. (...)

Le secteur aéronautique sous pression
De leurs côtés, les banques étaient encore malmenées. Le débat se poursuit sur la recapitalisation des établissements. Le commissaire européen aux Services financiers, Michel Barnier, a estimé que 25 d'entre eux devront être recapitalisées. Société Générale dégringole de 9,57% à 15,30 euros, Crédit Agricole de 9,49% à 4,22 euros et BNP Paribas de 5,70% à 23,06 euros.

Pour cette dernière, Baudouin Prot, le directeur général, a vigoureusement démenti que sa banque cherchait des investisseurs pour une augmentation de capital (...)

EADS a mal réagi: le titre chute de 7,91% à 20,89 euros. Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Figaro.fr

[mps]

La surinformation boursière me fait songer à ces gens qui, se mettant au régime, se pèsent quatre fois par jour ! icon_biggrin

Elle surfe sur le catastrophisme, développe les angoisses pathologiques, et a un effet tout à fait délétère sur l'économie, qui a besoin de calme et de sérénité pour suivre un cours favorable.

Les gens tremblent, les entreprises n'osent pous investir, et tout cela n'a rien à voir avec l'économie, mais avec un climat fabriqué par les media.

On annonce les baisses à grand fracs, en oubliant de parler de plusieurs jours de hausse consécutive qui ont précédé. Panique artificielle.

De même qu'on suspend les sondages dans la dernière période d'une élection présidentielle, on devrait interdire toute information boursière plus d'une fois par mois.

[politicien]

Bonjour,

Les Bourses d'Europe finissent en hausse, grâce aux banques

Les Bourses européennes ont clôturé en hausse vendredi sur des espoirs d'action de la Banque centrale européenne et des gouvernements pour atténuer les effets de la crise de la dette souveraine en zone euro et soutenir les banques.

Toutefois, la prudence reste de mise.

Les valeurs bancaires ont enregistré la plus forte hausse sectorielle en Europe avec un indice Stoxx qui a gagné 3,53%.

A Paris, BNP Paribas (+9,78%), Société générale (+8,76%) et Crédit agricole (+4,78%), qui ont été cette semaine dans l'oeil du cyclone du fait de leur exposition aux dettes grecque et italienne, ont fini en tête des hausses du CAC 40 sur des rumeurs de marché prêtant l'intention au gouvernement de procéder à une certaine forme de recapitalisation. Socgen et BNP n'ont pas souhaité commenter ces rumeurs.

(...)

Ce cocktail de fortes inquiétudes sur les banques est à l'origine de sérieuses pertes des indices boursiers. Sur la semaine, le CAC 40 a lâché 7,29% à Paris, et au niveau européen l'indice EuroStoxx 50 a abandonné 6,17%.

"UN DÉFAUT RAMPANT DE LA GRÈCE"
Le CAC 40 a gagné vendredi 1,02% à 2.810,111 points après avoir touché en séance un nouveau plus bas de l'année à 2.693,21 points, retrouvant ses niveaux de mars 2009.

L'aversion au risque ayant marqué le pas en fin de séance, le rendement de l'emprunt d'Etat (...)

Parmi les autres grandes places européennes, Londres a gagné 0,5%, Francfort 0,63%, Milan 1,36%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 a pris 1,52%.

"L'opération Twist (de la Fed) n'est pas parvenue à redonner vie aux marchés d'actions. C'est un verdict terrible, une confirmation de ce que, les gouvernements n'étant plus en mesure de stimuler l'économie, les banques centrales se retrouvent confrontées au défi de se porter à son secours", écrivent Vincent Chaigneau et Ciaran O'Hagan, stratégistes taux à la Société générale, dans leur note hebdomadaire.

"Elles vont continuer à tirer dans l'obscurité en espérant maintenir à distance le fantôme de la récession. Bonne chance", expliquent-ils (...)

Des valeurs cycliques comme Technip (-3,93%) et Alstom (-2,52%) ont accusé les plus fortes baisses du CAC 40. Retrouvez l'intégralité de cet article sur Nouvel Obs.fr

[politicien]

Bonjour,

Voici un article intéressant d'Alternatives Économiques sur la chute des bourses :

Le CAC 40, l'indice qui synthétise le cours des actions des 40 plus grandes entreprises françaises cotées, valait 4 110 points en mai dernier. Il se traîne aujourd'hui autour de 3 000 points. Autrement dit : parce que les investisseurs anticipent une baisse sensible de leurs profits futurs, du fait du ralentissement de l'économie européenne et mondiale, ces entreprises ont perdu plus du quart de leur valeur depuis le printemps dernier… Quelles sont les conséquences d'un tel plongeon ?

Au niveau des ménages qui, en dernier ressort, détiennent ces actions, on peut redouter ce qu'on appelle un « effet de richesse » négatif : la valeur de leur patrimoine ayant fortement baissé, ils se mettent à épargner davantage pour essayer de le reconstituer, plombant ainsi encore plus l'activité. (...)

Du côté des entreprises, la chute des cours de bourse les rend vulnérables à d'éventuelles Offres publiques d'achat (OPA) de la part de leurs concurrents qui voudraient les racheter. Encore faut-il pour cela que ces concurrents soient eux-même en meilleure posture sur les marchés, ce qui est rarement le cas en ce moment.
(...)

A contrario, dans un tel contexte, beaucoup d'entreprises consacrent leur trésorerie à racheter leurs propres actions dans l'espoir de faire remonter leur cours comme vient de l'annoncer Bouygues qui va racheter 11 % de son propre capital pour 1,25 milliards d'euros.
(...)

Enfin, le fait que la taille de leur capital ait fortement rétréci au lavage handicape les entreprises qui souhaitaient s'endetter auprès des banques ou des marchés financiers car elles offrent du coup moins de garanties de pouvoir rembourser leurs dettes. Tous ces mouvements vont dans le sens de freiner encore plus l'investissement des entreprises et donc l'activité économique. Retrouvez l'intégralité de cet article sur Alternatives Economiques

[Papibilou]

C'est tout à fait exact. Néanmoins, quand je vois le PER ou le rendement de certaines valeurs, je me dis que les gens cherchant à économiser trouveront leur bonheur dans la bourse à condition d'acheter maintenant. Un exemple: France Telecom rapportera en 2011 environ 10% ! Vous connaissez beaucoup de placements aussi intéressants ?

[mps]

Preuve s'il en fallait de l'hystérie du jeu, les bourses ont fait une remontée vertigineuse depuis 3 jours consécutifs.

Sans aucune modification réelle de la situation.

Mais Papiléou a raison : c'est un marché d'acheteurs, et d'exdcellentres valeurs sont acvtuellement tout à fait décotées. Ruez-vous sur les soldes :-)

[politicien]

Bonjour,

Les Bourses européennes continuent de faire le yo-yo. Tourmentées par la crise de la dette dans la zone euro et les craintes ravivées d'un défaut de paiement de la Grèce, elles ont plongé lundi et mardi, avant de rebondir ce mercredi.

(...)

La Bourse de Paris accélérait sa progression en début d'après-midi, soutenue par l'espoir d'un plan coordonné des Européens pour renflouer leurs banques. A 13 heures, l'indice CAC 40 gagnait 3,29% à 2.944,28 points, dans un volume d'échanges limité, de 1,112 milliard d'euros, avec notamment des valeurs bancaires en nette hausse, Crédit Agricole gagnant plus de 10% et BNP Paribas plus de 6%.

«Les Européens ont pris conscience de l’urgence de la situation et sont prêts à se mettre en ordre de bataille. L’électrochoc Dexia (la banque franco-belge en cours de démantèlement, ndlr) a décidé les autorités à accélérer sur le dossier de la recapitalisation des banques», ont souligné dans une note les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.

Hors CAC 40, le titre de Dexia, qui a perdu plus de 22% mardi, gagnait 8,13% à 1,09 euro.
(...)

Un plan coordonné de renflouement des banques
Les responsables politiques de l'Union monétaire envisagent désormais un plan coordonné pour renflouer les établissements bancaires, victimes de la crise de la dette. «Il y a un rebond impressionnant ce matin grâce aux informations selon lesquelles les ministres européens des Finances discutent d'une recapitalisation des banques», a expliqué Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. «C'est une bonne nouvelle mais la pression à la baisse risque de reprendre le pas si ces annonces ne sont pas suivies par des décisions significative», a-t-il aussi mis en garde.

Le marché table aussi sur des avancées fortes aux Etats-Unis. Les commentaires du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, sur la fragilité de la reprise économique «ouvre la porte à un prochain cycle d'assouplissement monétaire», ce qui est rassurant, a commenté Christian Parisot, économiste chez Aurel BGC. M. Bernanke a tiré la sonnette d'alarme au Congrès mardi, exhortant les élus à soutenir une reprise économique qu'il juge «proche de fléchir».

(...)
Deux semaines après Standard and Poor's, l'agence d'évaluation financière Moody's Investors Service a sévèrement dégradé la notation de l'Italie. Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Parisien.fr

[Papibilou]

C'est extraordinaire, on se réjouit bruyamment que le CAC se rapproche voire dépasse les 3000 points alors qu'il y a quelques mois il était à 4000 et, si mes souvenirs sont exacts, à 6000 il y a quelques années.
cette attitude me fait penser à ce romain qui croyant avoir pris de la potion magique (dans Asterix bien sûr) commence par esayer de soulever une grosse pierre puis se résout à essayer de moins en moins gros. Il finit par soulever un gros caillou et s'exclame "je suis un surhomme !"
Quant à la recapitalisation, elle s’avérera dérisoire si l'Italie se casse la figure (on l'a dégradée de 3 niveaux hier).