Les marchés mondiaux chutaient de nouveau vendredi, incapables d'enrayer la spirale baissière, déprimés par les perspectives inquiétantes de l'économie mondiale et la crise de la dette en zone euro.
Déjà malmenés depuis plus d'une semaine, les marchés boursiers sont maintenant "dans un état de panique absolue" et "ils ne bénéficient de quasiment aucun soutien, même si les actions valent désormais très peu cher", a expliqué Cameron Peacock, analyste chez IG Markets.
Au lendemain d'un plongeon généralisé, les Bourses européennes poursuivaient leur glissade. Ainsi, vers 11H20 (09H20 GMT), Londres reculait de 2,16%, Paris de 1,14%, Francfort de 2,48% et Milan de 0,38%. A contre-courant de la tendance, Madrid évoluait dans le vert à +0,12%.
Sur tous les continents, la même angoisse étreint les marchés. Tokyo a dévissé vendredi de 3,72% et Hong Kong 4,29%. Jeudi, Wall Street est retombé à son niveau de décembre après une chute de 4,31% pour le Dow Jones et de 5,08% pour le Nasdaq.
"Le scénario d'Etats très endettés auxquels les investisseurs ne veulent plus prêter et d'une contraction de l'économie mondiale est la pire des anticipations que l'on peut avoir", préviennnent les économistes du courtier Aurel BGC.
Dans ce contexte, tous les regards se tournent vers les Etats-Unis pour la publication des chiffres de l'emploi pour le mois de juillet, attendue à 12H30 GMT.
Les investisseurs y chercheront des indices de l'état de santé de la première puissance économique mondiale, dont la croissance, anémique, ne cesse d'inquiéter.
"Les marchés essaieront de voir si une lueur d'espoir peut sortir de ces chiffres, permettant de remonter la pente", indique M. Peacock.
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Du coup, vendredi matin, la prime de risque payée par l'Espagne et l'Italie sur les marchés obligataires par rapport à l'Allemagne, pays de référence de la zone euro, a atteint un nouveau record. Touefois une légère détente était observée en fin de matinée, les rendements à 10 ans espagnols baissaient à 6,053% (contre 6,271%) et italiens à 6,135% (contre 6,189%).
"Au regard des difficultés de l?Espagne et de l?Italie sur les marchés financiers, on peut logiquement s?attendre à un nouveau sommet portant sur les modalités et les moyens financiers du Fonds européen de stabilité financière", estiment les analystes de CMC Markets.
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Les craintes sur les perspectives de l'économie mondiale maintenaient la pression sur les prix du pétrole, qui ont commencé à chuter jeudi.
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Bourses : les investisseurs paniquent
La crise de la dette en Europe puis les négociations tendues sur le relèvement de plafond de la dette américaine ont fait paniquer les marchés : après une annonce de la Banque centrale européenne jeudi, toutes les places boursières, de Paris à Tokyo en passant par New York, ont dévissé.
Du jamais vu depuis la crise financière de 2008-2009.Toutes les bourses dévissent, les indices perdant de la valeur en continu depuis plusieurs jours. Vendredi, les places européennes ont ouvertes en forte baisse: -3,07% pour Paris, -3,9% pour Francfort, -3,5% pour Milan, -2.4% pour Madrid et -2,51% pour le Footsie 100 londonien.
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En effet, la première puissance mondiale vient à peine de sortir de la récession, en juin dernier. Mais elle pourrait y replonger si la confiance des investisseurs ne revient pas.
Trichet ne parvient pas à convaincre
Seulement, en parallèle du déficit public américain, la crise de la dette en Europe fragilise considérablement les échanges entre occidentaux. Et donc n'incite pas à l'investissement pourtant nécessaire à la reprise économique. Si les marchés ont paniqué jeudi, c'est sans doute à cause des annonces, jeudi, de Jean-Claude Trichet, qui pilote la Banque centrale européenne (BCE).
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Jean-Claude Trichet "a essayé de soutenir le marché mais cela ne suffit pas à rassurer les investisseurs", a commenté Waldemar Brun-Theremin, gérant chez Turgot Asset Management. Face au phénomène, les dirigeants européens se sont tous appelés les uns les autres. Nicolas Sarkozy a notamment contacté, outre Jean-Claude Trichet, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero.
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