Quand Martine prend sa plus belle plume
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Martine Aubry a décidé de remettre les pendules à l'heure concernant les responsabilités de la dette dans une lettre publiée dans Le Monde:
Extraits:
"En France, c'est Edouard Balladur, premier ministre secondé par son ministre du budget Nicolas Sarkozy, qui augmenta la dette de 50 % entre 1993 et 1995."
"Sur l'ensemble de la période 1981-2011, la dette est passée de 21 % à 82 % du PIB : 75 % de la hausse s'est produite sous une gouvernance de droite !"
"Depuis 2002, les deux tiers de l'endettement sont dus aux cadeaux fiscaux accordés à une minorité de privilégiés, comme l'a établi la Cour des comptes."
"Autre point noir : le déficit de la Sécurité sociale. Lorsque j'ai quitté le ministère des affaires sociales fin 2000, les comptes sociaux étaient non seulement rétablis, mais en excédent. Deux présidents et sept ministres UMP plus tard, le seul déficit de la Sécurité sociale atteint 25 milliards d'euros !"
Ses propositions:
"Tout d'abord, supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires, véritable hérésie économique qui bloque les embauches - comme vient de le montrer un rapport parlementaire -, pour financer immédiatement un grand plan de création d'emplois pour les jeunes dans les secteurs de l'innovation sociale et environnementale."
"Deuxième mesure, abaisser à 20 % l'impôt sur les sociétés des entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices, et l'augmenter sur celles qui privilégient les dividendes : l'investissement s'en trouvera dynamisé principalement dans les PME, sans coût pour les finances publiques."
"Et, enfin, engager un premier train de réduction véritable des niches fiscales [...]: la niche Copé sur les plus-values de cessions de filiales pour les holdings, la réduction de l'impôt sur la fortune, le rapprochement de l'imposition des revenus du capital avec ceux du travail... plus de 10 milliards d'euros peuvent être, dès 2012, utilement récupérés pour les comptes publics sans impact négatif pour les classes moyennes et pour l'économie réelle."
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... ur-l-emplo…
A vous de jouer !
Extraits:
"En France, c'est Edouard Balladur, premier ministre secondé par son ministre du budget Nicolas Sarkozy, qui augmenta la dette de 50 % entre 1993 et 1995."
"Sur l'ensemble de la période 1981-2011, la dette est passée de 21 % à 82 % du PIB : 75 % de la hausse s'est produite sous une gouvernance de droite !"
"Depuis 2002, les deux tiers de l'endettement sont dus aux cadeaux fiscaux accordés à une minorité de privilégiés, comme l'a établi la Cour des comptes."
"Autre point noir : le déficit de la Sécurité sociale. Lorsque j'ai quitté le ministère des affaires sociales fin 2000, les comptes sociaux étaient non seulement rétablis, mais en excédent. Deux présidents et sept ministres UMP plus tard, le seul déficit de la Sécurité sociale atteint 25 milliards d'euros !"
Ses propositions:
"Tout d'abord, supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires, véritable hérésie économique qui bloque les embauches - comme vient de le montrer un rapport parlementaire -, pour financer immédiatement un grand plan de création d'emplois pour les jeunes dans les secteurs de l'innovation sociale et environnementale."
"Deuxième mesure, abaisser à 20 % l'impôt sur les sociétés des entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices, et l'augmenter sur celles qui privilégient les dividendes : l'investissement s'en trouvera dynamisé principalement dans les PME, sans coût pour les finances publiques."
"Et, enfin, engager un premier train de réduction véritable des niches fiscales [...]: la niche Copé sur les plus-values de cessions de filiales pour les holdings, la réduction de l'impôt sur la fortune, le rapprochement de l'imposition des revenus du capital avec ceux du travail... plus de 10 milliards d'euros peuvent être, dès 2012, utilement récupérés pour les comptes publics sans impact négatif pour les classes moyennes et pour l'économie réelle."
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... ur-l-emplo…
A vous de jouer !
C'est de la prose d'énarque ou je n'y connais rien !
Sur le fond du constat sur l'histoire de la dette française, c'est bien de remettre les pendules à l'heure. Nous l'avons fait ici sur ce forum, à plusieurs reprises si je me souviens bien, mais pour que le message passe mieux il faudrait que le contenu de cette lettre soit dépouillé au JT de TF1 et consorts.
bonne idée aussi de revenir à l'attaque de la niche Copé !
Sur le fond du constat sur l'histoire de la dette française, c'est bien de remettre les pendules à l'heure. Nous l'avons fait ici sur ce forum, à plusieurs reprises si je me souviens bien, mais pour que le message passe mieux il faudrait que le contenu de cette lettre soit dépouillé au JT de TF1 et consorts.
bonne idée aussi de revenir à l'attaque de la niche Copé !
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
La critique sur le paquet fiscal "cadeau aux riches" est très facile, très tentante, mais elle risque de se retourner contre les adversaires de Sarkozy. Il faut avoir à l'esprit que, parmi les différentes mesures du paquet fiscal, celle qui a coûté le plus cher est la défiscalisation des heures sups. Que cette mesure soit inefficace, on peut en débattre, en revanche, de là à dire qu'elle constitue un "cadeau aux riches", il ne faut peut-être pas exagérer. Ceux qui préconisent la suppression du paquet fiscal devront donc assumer, devant les Français, pendant la campagne, la suppression de la défiscalisation des heures sups. Et ils risquent d'avoir du mal à se faire passer pour les défenseurs des travailleurs...
On a déjà beaucoup débattu des niches fiscales. Je crois avoir déjà expliqué que les affirmations sur leur coût théorique sont très réductrices, car l'existence de ces niches et leur corrélation avec le barème théorique n'est qu'une question de présentation. Je suis pour la suppression des niches fiscales, non pas à cause de leur coût théorique, mais avant tout d'un souci de simplicité et d'égalité devant l'impôt. Quant à ceux qui veulent supprimer les niches fiscales pour réduire les déficits, ils devront assumer qu'une telle suppression revient à augmenter purement et simplement la pression fiscale pesant sur les Français (et pas seulement les riches, car il n'y a pas que les riches à bénéficier des niches fiscales, loin s'en faut).
Par ailleurs, si on s'intéresse aux niches fiscales concernant d'autres prélèvements que l'impôt sur le revenu, alors il ne faut pas oublier qu'une des niches fiscales les plus coûteuses chaque année est la baisse des charges pour les entreprises qui sont aux 35 heures. 15 milliards chaque année, se dit-il... Mme Jean-Louis Brochen est-elle prête à faire amende honorable sur cette question ?
On a déjà beaucoup débattu des niches fiscales. Je crois avoir déjà expliqué que les affirmations sur leur coût théorique sont très réductrices, car l'existence de ces niches et leur corrélation avec le barème théorique n'est qu'une question de présentation. Je suis pour la suppression des niches fiscales, non pas à cause de leur coût théorique, mais avant tout d'un souci de simplicité et d'égalité devant l'impôt. Quant à ceux qui veulent supprimer les niches fiscales pour réduire les déficits, ils devront assumer qu'une telle suppression revient à augmenter purement et simplement la pression fiscale pesant sur les Français (et pas seulement les riches, car il n'y a pas que les riches à bénéficier des niches fiscales, loin s'en faut).
Par ailleurs, si on s'intéresse aux niches fiscales concernant d'autres prélèvements que l'impôt sur le revenu, alors il ne faut pas oublier qu'une des niches fiscales les plus coûteuses chaque année est la baisse des charges pour les entreprises qui sont aux 35 heures. 15 milliards chaque année, se dit-il... Mme Jean-Louis Brochen est-elle prête à faire amende honorable sur cette question ?
Elle est pénible, la Lilloise !
Elle commence par distribuer les "responsabilités" à son gré, et sans aucun fondement.
Puis, elle a des "idées" ,
- refiscaliser les heures sup, c'est à dire interdire ou sanctionner les gens serviables ... Qu'est-ce qu'elle imagine ? Qu'au moment des fêtes, la comptable-facturière passera la main de sa fabrique de chocolats à une intérimaire qui mettra le bordel ? Ou que la facturation sera reportée sine die ? Non, les heures suplémentaires seront obligatoirement payées en noir, ce qui obligera les sociétés à en faire. Bravo la camarade !
- deuxième connerie : ces 20 % pour les sociétés vertueuses qui investissent leurs bénéfices plutôt que de payer des dividendes ! Je suffoque devant tant de bêtise. Actuellement, les entreprises invesitssent la partie de leurs bénéfices en déduction fiscale, ce qui est mieux que 20 %. Mais elles paient aussi, tant que faire se peut, des dividendes, ce qui est indispensable pour fidéliser leur capital. Lesquels dividendes sont fiscaliser chez ceux qui les obitinennent. Bref, elle n'a rien compris.
Elle commence par distribuer les "responsabilités" à son gré, et sans aucun fondement.
Puis, elle a des "idées" ,
- refiscaliser les heures sup, c'est à dire interdire ou sanctionner les gens serviables ... Qu'est-ce qu'elle imagine ? Qu'au moment des fêtes, la comptable-facturière passera la main de sa fabrique de chocolats à une intérimaire qui mettra le bordel ? Ou que la facturation sera reportée sine die ? Non, les heures suplémentaires seront obligatoirement payées en noir, ce qui obligera les sociétés à en faire. Bravo la camarade !
- deuxième connerie : ces 20 % pour les sociétés vertueuses qui investissent leurs bénéfices plutôt que de payer des dividendes ! Je suffoque devant tant de bêtise. Actuellement, les entreprises invesitssent la partie de leurs bénéfices en déduction fiscale, ce qui est mieux que 20 %. Mais elles paient aussi, tant que faire se peut, des dividendes, ce qui est indispensable pour fidéliser leur capital. Lesquels dividendes sont fiscaliser chez ceux qui les obitinennent. Bref, elle n'a rien compris.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Il n'y a que les imbéciles qui puissent se réjouir de la prose intellectuellement malhonnête de Madame Aubry. Quand on embauche un fonctionnaire - inutile par définition - c'est pour 35 ans, quand on fermes les mines et les usines comme sous Mitran, qu'on crée du chômage à gogo , on creuse les déficits. Quand Mitran est arrivé au pouvoir, on avait 80 milliards de dettes et des comptes quasiment à lo'équilibre (malgré les deux choc pétrôliers). Depuis ... la déroute.Nombrilist a écrit : Martine Aubry a décidé de remettre les pendules à l'heure concernant les responsabilités de la dette dans une lettre publiée dans Le Monde:
Extraits:
"En France, c'est Edouard Balladur, premier ministre secondé par son ministre du budget Nicolas Sarkozy, qui augmenta la dette de 50 % entre 1993 et 1995."
"Sur l'ensemble de la période 1981-2011, la dette est passée de 21 % à 82 % du PIB : 75 % de la hausse s'est produite sous une gouvernance de droite !"
"Depuis 2002, les deux tiers de l'endettement sont dus aux cadeaux fiscaux accordés à une minorité de privilégiés, comme l'a établi la Cour des comptes."
"Autre point noir : le déficit de la Sécurité sociale. Lorsque j'ai quitté le ministère des affaires sociales fin 2000, les comptes sociaux étaient non seulement rétablis, mais en excédent. Deux présidents et sept ministres UMP plus tard, le seul déficit de la Sécurité sociale atteint 25 milliards d'euros !"
Ses propositions:
"Tout d'abord, supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires, véritable hérésie économique qui bloque les embauches - comme vient de le montrer un rapport parlementaire -, pour financer immédiatement un grand plan de création d'emplois pour les jeunes dans les secteurs de l'innovation sociale et environnementale."
"Deuxième mesure, abaisser à 20 % l'impôt sur les sociétés des entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices, et l'augmenter sur celles qui privilégient les dividendes : l'investissement s'en trouvera dynamisé principalement dans les PME, sans coût pour les finances publiques."
"Et, enfin, engager un premier train de réduction véritable des niches fiscales [...]: la niche Copé sur les plus-values de cessions de filiales pour les holdings, la réduction de l'impôt sur la fortune, le rapprochement de l'imposition des revenus du capital avec ceux du travail... plus de 10 milliards d'euros peuvent être, dès 2012, utilement récupérés pour les comptes publics sans impact négatif pour les classes moyennes et pour l'économie réelle."
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... ur-l-emplo…
A vous de jouer !
Il n'y a pas de dette de gauche ou de dette de droite , il y a un effet dynamique (boule de neige simplement dit) des deficits et de la dette. Les dépenses inutiles creusent le déficit, le déficit crée l'emprunt et ses intérêts financiers et on est dans un processus exponentiel. Les demi-mesures à peines esquissées depuis 2002 sont absolument inssufisantes, mais ce n'est pas Chirac ou Sarkozy qui ont gonflé inutilement les rangs de la fonction publique, crée des tas d'universités et d'instituts inutiles, fait des nationalisations débiles en 1982-83, mis la retraite à 60 ans et les congés pays à 5 semaines, inventé les 5 heures, ce sont les socialistes.
Au demeurant, la prose de Madame Aubry n'intéresse personne et vous allez bientôt appeler votre mère tellement elle va vous mener à l'échec.
La dette ce n'est pas la fonction publique, c'est une vision très simpliste. Quand tu donnes un euro a un fonctionnaire, il ne disparait pas de l'économie. Par contre si tu donnes un euro de baisse d'impôt à des Bettencourt-like, il finit sur un fond d'investissement off shore (ou sur les compte de l'UMP).
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
- Ilikeyourstyle
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Je n'ai jamais dit que la dette c'était la fonction pubmique. Il n'en reste pas moins que les salaires et pensions de la fonction publique ont été pendant des décennies le 1er poste de dépense de la nation. Quand on donne 1 € à un fonctionnaire , il va aussi dépenser une partie de cet € pour aller en vacances sous les tropiques et acheter des marchandises made in China.Golgoth a écrit : La dette ce n'est pas la fonction publique, c'est une vision très simpliste. Quand tu donnes un euro a un fonctionnaire, il ne disparait pas de l'économie. Par contre si tu donnes un euro de baisse d'impôt à des Bettencourt-like, il finit sur un fond d'investissement off shore (ou sur les compte de l'UMP
De toute façon, la dégradation de l notation de la dette souveraine française est imminente suivie des plans d'austérité qui vont aller avec ( gel des recrutements et des salaires dans la FP, non paiement des primes, augmentations d'impôts à tout va, privatisations d'urgence). La règle d'or arrive trop tard, la règle d'or c'était en 1979 qu'il fallait la mettre en place ...
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