Qu'en pensez vous ?En France, le mot de "nationalisation" évoque nécessairement les premières années Mitterrand, quand la gauche arrivée pour la première fois au pouvoir avait fait basculer dans le public des grands noms de l'industrie comme Thomson, Saint-Gobain, Usinor, Sacilor... ou de la banque comme Paribas, Suez, le Crédit du Nord ou le Crédit commercial de France. Mais c'est un contexte tout différent qui remet aujourd'hui ce mot au goût du jour. Car si l'on évoque l'hypothèse d'une nationalisation (partielle) de banques, c'est plutôt pour les protéger contre les secousses boursières, l'arrivée de fonds publics dans leur capital étant censée avoir un rôle stabilisateur. Un dernier recours ? Officiellement, le gouvernement refuse de l'envisager et jure que les banques françaises sont solides. "Ça me paraît totalement prématuré et à côté du sujet aujourd'hui d'évoquer cette hypothèse", tranchait lundi le ministre de l'Industrie, Eric Besson.
(...)
Dans ce contexte de fébrilité boursière, les valeurs bancaires sont les plus fragiles : lundi à la Bourse de Paris, les trois principaux établissements du secteur, BNP Paribas, Crédit Agricole, et Société générale, ont perdu plus de 10%. La Société Générale, considérée comme la plus fragile des banques françaises, a vu sa valeur fondre de 60% depuis juillet. Et les assurances françaises sur la solidité des banques ne réussissent pas à convaincre les experts. "Les banques nous ont menti en 2008 et cachent sans doute encore des produits toxiques dans leurs bilans", a ainsi asséné dans Le Journal du Dimanche Marc Fiorentino, PDG de Monfinancier.com. Tout en préconisant que l'Etat participe jusqu'à 30% au capital des banques. Coût estimé pour le contribuable français : entre 50 et 100 milliards d'euros...
L'hypothèse d'une faillite de la Grèce
La semaine s'annonce cruciale. Mercredi, une réunion d'urgence du FMI doit se tenir sur la Grèce et les ministres des Finances de la zone euro, puis de l'Union européenne se réuniront vendredi et samedi en Pologne pour tenter de boucler le deuxième plan d'aide à la Grèce de près de 160 milliards d'euros, promis au pays le 21 juillet.
(...)
L'hypothèse d'une faillite de la Grèce, voire de sa sortie de la zone euro, ne cesse donc de gagner du terrain et de peser sur les marchés. Ce week-end, le ministre allemand de l'Economie Philipp Rösler n'a pas exclu une faillite ordonnée de la Grèce pour sauver la monnaie unique, avant que son ministère ne vienne rappeler lundi qu'Athènes avait toute sa place dans l'euro.
(...)
Athènes, qui tente désespérément de rassurer ses créanciers, s'est engagé pour sa part à prendre des mesures supplémentaires d'économies d'un montant de 2 milliards d'euros en 2011. Retrouvez l'intégralité de l'article sur Tf1.fr
A plus tard,