Une pénurie de candidat ?

[wesker]

Quand il y a, pour un poste pénurie de candidat, le marché doit s'appliquer et les salaires doivent être revue à la hausse. Au lieu de faire venir de la main d'oeuvre étrangère, commençons par payer les métiers au prix des qualifications et des besoins du pays.

[lancelot]

Lancelot, regarde les barêmes belges.
Nombrilist : non, chez nous, il y a plein de boucheries prospères, mais aussi de bouchers épuisés à la recherche de collaborateurs (au barême).

Voici le type d'annonces, comme il y en a pléthore. Ceci dit, il est vrai que beaucoup de boucheries ferment ... faute de bouchers, et malgré que l'activité soit hyper rentable.

http://www.leforem.be/HotJob/servlet/Jo ... 6&nextUrl=

C'est très possible, Mps, en belgique, mais ... nous ne sommes pas sur un forum de boucherie belge et en france ... c'est pas un métier attractif. Dans ces boites , petites et très souvent familiales, il n'y a aucune espérance pour le salarié et la différence entre les revenus (j'ai pas dit salaire) du patron et de ceux qui font le boulot est exorbitante.

C'est pas fait pour motiver les troupes.

on peut d'ailleurs transposer, hélas, cet exemple dans pas mal de professions localisées dans les TPE / PME, de moins de 10 salariés.

[mps]

iln'y a aucune espérance pour le salarié et la différence entre les revenus (j'ai pas dit salaire) du patron et de ceux qui font le boulot est exorbitante.

1° Si la différence était grande, la Belgique déborderait de bouchers français ! Je pars donc du principe que votre système n'est guère différent du nôtre ...

2°. C'est quoi "un métier attractif" ? Papoter au café, ou turbiner ?

3°. Aucune expérience pour le salarié ? Si, après quelques années de pratique, il peut prétendre au Patronat et s'établir.
Souvent aussi, le salarié reprend l'affaire de son patron quand sonne l'age de la retraite.

4°. Ce que gagne le patron n'est pas le problème du salarié, sauf mêleur d'oignons maladif.C'est en outre idiot : le salarié n'investit rien et ne prend aucun risque, il n'y a donc pas de comparaison.

[lancelot]

Un métier attractif c'est un métier qui attire.
Et qu'est ce qui attire ? dans 90% des cas, pour les métiers ne demandant pas une qualif bien compliquée, c'est le salaire.

Le batiment en france il y a 20 ans était moribond, seuls les étrangers européens ou extra européens prenaient ces boulots. Aujourd'hui ce n'est plus le cas, quand on a un métier (maçon, couvreur, électricien, plombier, etc ...) ou que l'on est un travailleur infatigable (plaquiste) on peut avoir des salaires aux alentours de 2000€, ce qui n'est pas si éloigné, voir à égalité avec des emplois tertiaires de niveau bac plus 2.

[wesker]

iln'y a aucune espérance pour le salarié et la différence entre les revenus (j'ai pas dit salaire) du patron et de ceux qui font le boulot est exorbitante.

1° Si la différence était grande, la Belgique déborderait de bouchers français ! Je pars donc du principe que votre système n'est guère différent du nôtre ...

2°. C'est quoi "un métier attractif" ? Papoter au café, ou turbiner ?

3°. Aucune expérience pour le salarié ? Si, après quelques années de pratique, il peut prétendre au Patronat et s'établir.
Souvent aussi, le salarié reprend l'affaire de son patron quand sonne l'age de la retraite.

4°. Ce que gagne le patron n'est pas le problème du salarié, sauf mêleur d'oignons maladif.C'est en outre idiot : le salarié n'investit rien et ne prend aucun risque, il n'y a donc pas de comparaison.

Celui est nommé par le pouvoir n'investit rien non plus et ne prend pas de risque. Pourtant lors d'erreurs de gestion grave, ce sont les salariés qui trinquent et tu semblent cautionner ce système. Quand feras tu la différence entre un entrepreneur et un manager ? C'est vers les premiers que je porte les efforts en soutien à l'activité. Pour reprendre une activité, encore faut il que le salarié dispose d'apports de fonds, tant les banques aujourd'hui sont réticentes à financer l'économie réelle (pour couvrir les pertes réalisées par leurs banques d'investissements)