Grèce: les banques devront effacer plus de dette

[Nombrilist]

Les chiffres que tu as sorti, on les a déjà sorti il y a 6 mois Gibet. Au moment de la crise grecque. Bien évidemment, les débatteurs de droite qui affirment que les grecs sont des fainéants n'ont que faire de ces chiffres qui vont à l'encontre de leur réalité. Il est difficile pour un Homme de changer d'avis, même quand on le met devant le fait accompli.

[mps]

Combien de temps avez-vous passé en Grèce, et qu'avedz-vous observé ?

Exemple : un pêcheur prend sa retraite, et peut toucher une belle prime de l'UE s'il démolit sa barque, une opération qui se fait de manière irrémédiable en deux coups de pelleteuse.

Arrive l'aube du sacrifice : trois fonctionnaires (douanes, fisc, et je ne sais quoi + un photographe-fonctionnaire). Il est 7 heures du matin.
Arrivent 5 ouvriers, qui commencent à détacher la première planche. Puis, tout le monde va au café pour une petite heure. Le travail reprend, quelques autres lattes tombent, re-pause. Les fonctionnaires et le photographe sont restés à "constater" jusqu'à la nuit, d'une terrasse en bord de plage. Ils avaient donc 12 heures de prestation (un vendredi) ce qui le mettait en congé jusqu'au mercredi suivant !

Pas belle,n la vie ?

[GIBET]

Les chiffres que tu as sorti, on les a déjà sorti il y a 6 mois Gibet. Au moment de la crise grecque. Bien évidemment, les débatteurs de droite qui affirment que les grecs sont des fainéants n'ont que faire de ces chiffres qui vont à l'encontre de leur réalité. Il est difficile pour un Homme de changer d'avis, même quand on le met devant le fait accompli.

Désolé pour la redondance. Il est vrai que quand on a disparu un moment forum ce n'est pas facile d'y revenir
GIBET

[GIBET]

Combien de temps avez-vous passé en Grèce, et qu'avedz-vous observé ?

Exemple : un pêcheur prend sa retraite, et peut toucher une belle prime de l'UE s'il démolit sa barque, une opération qui se fait de manière irrémédiable en deux coups de pelleteuse.

Arrive l'aube du sacrifice : trois fonctionnaires (douanes, fisc, et je ne sais quoi + un photographe-fonctionnaire). Il est 7 heures du matin.
Arrivent 5 ouvriers, qui commencent à détacher la première planche. Puis, tout le monde va au café pour une petite heure. Le travail reprend, quelques autres lattes tombent, re-pause. Les fonctionnaires et le photographe sont restés à "constater" jusqu'à la nuit, d'une terrasse en bord de plage. Ils avaient donc 12 heures de prestation (un vendredi) ce qui le mettait en congé jusqu'au mercredi suivant !

Pas belle,n la vie ?

Si et surtout très anecdotique!!!

[Bocian]

Encore un article de Jean Quatremer (correspondant permanent de "Libération" à Bruxelles) sur la Grèce.

Cette fois-ci il s'agit là d'une interview de l’historien grec Nicolas Bloudanis, qui vient de publier un ouvrage intitulé "Faillites grecques : une fatalité historique", livre dans lequel JQ nous dit que le lecteur y trouvera une analyse originale de la "crise de la dette publique" qui menace aujourd'hui la stabilité de la zone euro.

Analyse original en cela que l'auteur y "propose une vision décapante de l’histoire grecque moderne, débarrassée de ses clichés nationalistes" : à savoir que si ça va si mal que ça en Grèce aujourd'hui, c'est avant toute chose parce qu'elle en fait n'a pas d'Etat digne de ce nom ; celui-là ne fonctionnant - historiquement parlant - que par intermittence..

Où l'on apprend, au passage, que l'Etat grec a déjà, historiquement, fait faillite à au moins deux reprises (en 1893 et en 1932), et qu'il a déjà été placé sous tutelle internationale (entre 1897 et 1936), avec des remboursements s'échelonnant, après la seconde guerre mondiale, jusqu'en 1969...

(Cf. http://bruxelles.blogs.liberation.fr/co ... detat.html ).

[mps]

Oui la Grèce n'a jamais eu qu'un simulacre de gouvernement, un simulacre de citoyens, un simulacre de gestion ...

[Lucas]

Je ne sais pas si c'est une proposition de Mélenchon, mais c'est une propositions pleine de bon sens, d'ailleurs N. Sarkozy le souhaitait aussi en partie, l'Allemagne n'a pas voulu.

Je persiste et je signe, si on l'avait fait il y a un an, on aurait peut être pas l'effet contagion qu'on a aujourd'hui, car l'Europe aurait envoyé un signal fort.

On voit bien le résultat, il a fallu prendre les décisions un an plus tard, avec toute les conséquences que cela a.
Il est clair que la Grèce aura du mal a rembourser les 40 ou 50% restant.

[Narbonne]

Concretement, son endettement passe de 160% à 140% en 2012.
Il va falloir, d'ici 3 ou 4 mois, refaire autre chose car ils ne vont pas y arriver.

[Nombrilist]

Tout à fait d'accord avec toi Lucas.

[mps]

Ils peuvent toujours vendre l'Acropole aux chinois ...

[politicien]

Bonjour,

Les négociations entre la Grèce et ses banques créancières sur un effacement partiel de la dette du pays traversent un état de tension "extrême".

(...)

"En dépit des efforts des dirigeants grecs", la proposition des banques d'abandonner 50 % de la dette de l'Etat grec en leur possession, "n'a pas abouti à une réponse ferme et constructive de la part de toutes les parties", écrit l'Institut de la finance internationale (IIF). "Dans ces conditions, les discussions avec la Grèce [...] sont suspendues pour permettre une réflexion sur les bénéfices d'une approche volontaire".

La notion "d'approche volontaire" fait référence à l'accord qui avait été conclu les 26 et 27 octobre entre les créanciers privés de la Grèce et les dirigeants de la zone euro. Les premiers s'étaient alors engagés à renoncer d'eux-mêmes à recouvrer environ 100 milliards d'euros sur leurs créances afin d'éviter une faillite désordonnée du pays.


(...)

Selon le quotidien Kathimérini, les négociateurs représentant le secteur privé réclament, pour les nouvelles obligations qu'ils recevront en échange de leurs anciens titres, des taux d'intérêt autour de 5 %, la partie grecque ne consentant, elle, qu'à une rémunération autour de 4 %.

PLAN DE DÉSENDETTEMENT
L'Américain Charles Dallara, directeur général de l'IIF, et l'inspecteur général des finances français, Jean Lemierre, étaient vendredi à Athènes, où ils ont rencontré à plusieurs reprises le premier ministre grec, Lucas Papademos, et son ministre des finances, Evangelos Vénizélos, ces jours-ci.

(...)

L'effacement de 100 milliards d'euros de dette détenue par les institutions privées au prix d'une décote de 50 %, susceptible d'entraîner des pertes réelles de l'ordre de 60 % pour les créanciers, est prévu par le plan de désendettement de la Grèce adopté par la zone euro à la fin octobre. Le second volet prévoit quelque 130 milliards d'euros de prêts à Athènes, venant s'ajouter aux 110 milliards débloqués en mai 2010 par l'UE et le FMI.
Retrouvez l'intégralité de cet article sur

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[mps]

Que la tragédie est une invention grecque, la manipulation et la mauvaise foi aussi ...

[politicien]

Bonjour,

Les négociations avec les créanciers privés ont été suspendues, sur un constat d'échec.

Dans une zone euro stressée par la perspective d'une dégradation imminente des notes de plusieurs de ses membres par l'agence S&P, un autre signal alarmant est venu d'Athènes ce vendredi après-midi. Les négociations menées entre le gouvernement grec, le FMI, l'Union européenne et les créanciers privés d'Athènes ont été suspendues faute d'accord.

L'enjeu est crucial: il s'agit de chiffrer la restructuration de la dette grecque sur laquelle les banques, compagnies d'assurances et autres gestionnaires de fonds seraient prêts à s'engager volontairement.

(...)

À un tel prix, la perte totale de valeur pour les créanciers serait telle qu'elle rend improbable leur participation volontaire. Or, sans participation volontaire, la restructuration devrait leur être imposée, et cela s'appelle une faillite.

Dégradation de la situation des finances publiques
Si le FMI s'arc-boute sur un effort maximum des créanciers, c'est de façon à réduire le plus possible la dette grecque. Car la dégradation de la situation des finances publiques ne permet plus d'assurer que celle-ci soit ramenée à 120% du PIB en 2020.

(...)

Les négociations pourraient reprendre dans quelques jours entre les différentes parties. Sans accord, c'est aussi le second plan d'aide à la Grèce, qui prévoit plus de 100 milliards de crédits supplémentaires de la part de la Troïka, qui tombe à l'eau. Retrouvez l'intégralité de cet article sur

[mps]

Ces *** de grecs imaginent que leur faillite étant déplaisante pour toute la zone euro, ils n'ont qu'à gueuler et les autres payeront.
Bref, ils décourageraient une Soeur de la Charité.
Les négociateurs sont rentrés, et attendent des signes de bonne volonté.
Quant aux "contrôleurs" sur place, ils ne voient de combines abominables.

[Narbonne]

Ce que demande les banquiers c'est que la BCE passe au bassinet. Qu'elle aussi encaisse la perte de 50% (car elle possede des creances de la Grèce) et elle refuse de le faire.