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Pour sauver la Grèce de la faillite, les banques vont devoir mettre la main à la poche, et ce plus que prévu. C'est ce qu'a reconnu le ministère des Finances français ce jeudi. Les établissements créanciers du pays en difficulté devront «probablement» effacer plus de dettes qu'initialement décidé. Les dirigeants européens sont actuellement «en train de travailler» sur cette question, a ajouté Bercy.
Le 21 juillet dernier, la zone euro a décidé de demander aux banques d'accepter une remise de dette à hauteur de 21% de leurs fonds investis en dette publique grecque. Cette participation représente environ 50 milliards d'euros, qui viennent s'ajouter à une nouvelle aide de la zone euro de 109 milliards.
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Plusieurs sources diplomatiques ont indiqué ces derniers jours que les dirigeants européens travaillent dorénavant sur des décotes de l'ordre de 30% à 50% sur la dette grecque. Toutefois, a expliqué une source bruxelloise à Reuters, «cela reste très ouvert. Il faut voir quelle sera la réaction initiale des investisseurs privés. Une participation volontaire, c'est l'objectif, du moins pour l'instant, et beaucoup ont le sentiment que nous devons éviter tout risque de défaut total.»
Un «guichet» pour les banques
Pour éviter aux banques européennes de couler tout en effaçant une partie de l'ardoise de la Grèce, les dirigeants européens étudient dans le même temps la recapitalisation du secteur. Bercy a indiqué ce jeudi que les États européens ouvriront un «guichet» pour les banques qui n'arriveraient pas à se recapitaliser par leurs propres moyens ou directement sur les marchés.
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«Les banques françaises n'ont pas de problèmes de liquidités ni de solvabilité», tenu a préciser le ministère des Finances. Les établissements financiers européens qui nécessitent d'être recapitalisés, a précisé Bercy, sont «ceux qui ont échoué aux tests de résistance» publiés au début de l'été et ceux qui les ont réussis de justesse. Huit banques ont échoué et 16 ont passé l'examen de justesse. Dexia, qui est aujourd'hui en cours de démembrement, était passé entre les mailles du filet.
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