Qu'en pensez vous ?Faute d'action rapide des dirigeants, l'Organisation n'exclut pas la faillite d'un État. La BCE doit jouer un rôle central pour stopper la contagion.
«Moment critique», «situation très grave». C'est un véritable coup de semonce qu'a tiré, hier, le chef économiste de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), lors de la présentation des nouvelles prévisions économiques de l'institution. Dressant un panorama plus sombre de la conjoncture mondiale, Pier Carlo Padoan a insisté sur la zone euro «la plus préoccupante» qui «traverse une récession légère» et pourrait avoir des «conséquences dévastatrices» sur l'économie mondiale.
L'organisation de la Muette a revu en nette baisse ses prévisions pour 2012, tablant pour les Dix-Sept sur une hausse du PIB de seulement 0,2 % contre 2 % en mai dernier.
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Recapitaliser les banques
Faute d'action rapide, alerte l'OCDE, ce scénario pourrait basculer dans le rouge vif, jusqu'à 2 % de récession, n'excluant ni la faillite d'un État ni même la sortie de la zone euro. Dans ce contexte, l'urgence est de stopper la contagion qui se manifeste sur les taux d'intérêt. Cette responsabilité incombe d'emblée à la Banque centrale européenne, qui doit jouer «un rôle clé pour fournir les ressources nécessaires ».
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Des risques aux États-Unis
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L'attention se porte aussi outre-Atlantique: l'OCDE met en garde sur les risques liés à un blocage politique en matière de politique budgétaire. «Nous redoutons un resserrement excessif», commente le chef économiste. Dans son scénario de base, sans nouvelle aggravation de la crise, l'économie américaine progressera de 2 % en 2012, contre 3,1 % initialement.
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