Qu'en pensez vous ?La notation de la France est un épiphénomène derrière lequel diverses évolutions de la santé financière d’un pays se profilent.
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Si l’on annualise cette croissance, c’est près de 200 milliards d’euros par an d’augmentation de la dette qui pourraient s’ajouter aux 1.700 milliards d’encours à fin octobre. Ce montant était de 100 milliards pour les derniers douze mois. A ce rythme-la la France attendre une dette publique de 2000 milliards en 2013.Ce n’est pas viable.
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Tentons de voir les causes de cet électron libre que les autorités du pays ne semblent plus maitriser.
- Le cout du refinancement de la dette française dépasse 3% pour les obligations à dix ans. Ce facteur a lui-seul augmentera la croissance du déficit budgétaire et la dette. C’est le court terme qui inquiète le plus. A deux ans, l’Allemagne emprunte à 0,50% et la France à 1.7%.
- Le niveau de la dette par rapport au Produit Intérieur Brut atteint maintenant 86%. En 2012, il pourrait s’établir à plus de 90% du PIB. Le Financial Times prévoit un déficit de 104.1% en 2013.
- L’effet boule de neige de l’augmentation de la dette par les intérêts à payer s’accentue davantage chaque jour. La charge d’intérêts des refinancements (environ 200 milliards par an) est proche de 10 milliards d’euros. Le service de la dette est estime dans le budget 2012 a 48,8 milliards d’euros.
- L’absence de croissance probable en 2012 devrait également diminuer les recettes fiscales à moins que le budget ne permette un niveau de taxation qui réduise le déficit courant (avant frais financiers). Le déficit budgétaire 2012 s’établit a 80 milliards d’euros en baisse de 1,5 milliards, selon Le Ministre du Budget, Valérie Pécresse. Sera-ce tolérable ?
- Les investisseurs étrangers représentent les deux tiers des détenteurs de la dette française. Ils ont réduit leur encours de 71,4 a 65,2%, une baisse de 100 milliards d’euros qui ont été vendus a des investisseurs français.
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