Prix du gaz: le conseil d'état annule

[Nombrilist]

Je suis bien d'accord avec ça. Cependant, macroéconomiquement, ça ne change pas grand chose par rapport à une régulation des prix.

[Ilikeyourstyle]

"Car si le fournisseur de gaz passe dans le rouge , l'état donc le contribuable devra renflouer."

Et alors ? Qu'est ce que ça peut bien faire, vu que c'est le contribuable qui consomme ? De plus, si le privé passe dans le rouge, le contribuable devra renflouer de toute façon. Sauf que quand c'est privé, il faut aussi payer l'actionnaire. C'est de l'argent foutu en l'air.

Tout à fait, c'est d'ailleurs comme çà que l'URSS et ses colonies sont sorties du communisme. Avec les systèmes où l'état fait tout, décide tout et vend tout, au bout d'un moment plus personne ne croit l'état et le système s'écroule.

[El Fredo]

Je suis bien d'accord avec ça. Cependant, macroéconomiquement, ça ne change pas grand chose par rapport à une régulation des prix.

C'est vrai. Si l'Etat fixe les prix d'un bien, il faut qu'il compense la différence, celle-ci est donc financée indirectement par la fiscalité. Donc si cette dernière est suffisamment progressive et redistributrice on peut effectivement envisager un tel mécanisme de fixation des prix, mais en revanche ça crée de forts effets de seuil aux frontières. On l'observe bien avec les cigarettes par exemple, mais dans l'autre sens (l'Etat fixe un prix élevé). On peut compenser ces effets en réservant l'achat de ces biens aux résidents. Par contre je doute toujours de la viabilité de ce genre de mécanisme sur le long terme, et vu sa nature elle ne peut résulter que d'un choix politique qui peut potentiellement être remis en cause en fonction des changements de majorité ou de conjoncture, et dans ce cas sa suppression a des effets encore plus importants.

[Ilikeyourstyle]

Je suis bien d'accord avec ça. Cependant, macroéconomiquement, ça ne change pas grand chose par rapport à une régulation des prix.

C'est vrai. Si l'Etat fixe les prix d'un bien, il faut qu'il compense la différence, celle-ci est donc financée indirectement par la fiscalité. Donc si cette dernière est suffisamment progressive et redistributrice on peut effectivement envisager un tel mécanisme de fixation des prix, mais en revanche ça crée de forts effets de seuil aux frontières. On l'observe bien avec les cigarettes par exemple, mais dans l'autre sens (l'Etat fixe un prix élevé). On peut compenser ces effets en réservant l'achat de ces biens aux résidents. Par contre je doute toujours de la viabilité de ce genre de mécanisme sur le long terme, et vu sa nature elle ne peut résulter que d'un choix politique qui peut potentiellement être remis en cause en fonction des changements de majorité ou de conjoncture, et dans ce cas sa suppression a des effets encore plus importants.

Toujours des idées compliquées, des choses compliquées et à l'arrivée des injustices insoupçonnées et cachées. Le mieux est de laisser les gens payer le prix du marché. Il y a en France beaucoup de systèmes d'avantages fiscaux ( 50% des foyers ne paient pas d'IR quand même ... ) et d'assistanat , pourquoi toujours vouloir biaiser le prix des consommables ?

[Nombrilist]

Parce que si 8 millions de français n'arrivaient plus à joindre les deux bouts, je pense que ceux qui y arrivent encore auraient du souci à se faire. Et je fais partie de ceux qui auraient du souci à se faire.

[mps]

Dans cette hyptohèse, nous le verrons vite : les actifs ne glanderont plus sur les forum toute la journée :-)

[politicien]

Sauf que les actifs postent plutôt le soir, ou pendant la pause déjeuné mais je crois que ce n'est pas le sujet.

Pour en revenir au sujet :

Le gel des tarifs du gaz est confirmé pour quelques mois encore en France... GDF Suez a ainsi indiqué ne pas avoir l'intention de demander de hausse des tarifs, d'ici au 1er juillet, par la voix de son PDG Gérard Mestrallet. "Il n'y aura pas de hausse le 1er avril", a-t-il déclaré lors de ses voeux à la presse cette semaine...

Bercy avait déjà donné le "la" dans son dernier arrêté sur le gaz, en date du 23 décembre dernier. Après avoir été épinglé par le Conseil d'Etat, le gouvernement, qui souhaitait un gel des prix, avait consenti une hausse de 4,4% au 1er janvier.

(...)


http://www.boursier.com/actualites/econ ... 12901.html

[Ilikeyourstyle]

Je crois que vous ne parlez pas des mêmes actifs ... mps parlent des membres vraiment actifs du Forum. Ceux qui sont à plus de 10 000 posts.

[politicien]

Oui mais y'en a que 2, mps et nombrilist icon_biggrin, et nombrilist ne postent que le soir

Mais ce n'est pas le sujet ....

Vous pensez quoi de ce gel des tarifs jusqu'au 1er juillet ?

[Cobalt]

Il peut y avoir des tas de raison d'être actif sur un forum,être malade par exemple et ne pas vouloir en parler,foutez donc la paix à ceux qui n'ont que cela aussi pour bavarder un peu.

On dirait que certain voudrait imposé le permis à poster....

[politicien]

Bonjour,

En effet chacun peut poster lorsqu'il le souhaite, et l'activité d'un membre ne regarde que lui même.

Mais pour la 3ème, ce n'est pas le sujet, il serait temps de revenir au sujet initial.

Merci d'avance,

Je réitère ma question ; Vous pensez quoi de ce gel des tarifs jusqu'au 1er juillet ?

[Pent]

Le Conseil d'Etat impose des hausses rétroactives du gaz

Le Conseil d'État a annoncé aujourd'hui l'annulation de trois arrêtés qui gelaient ou plafonnaient les tarifs du gaz en 2011 et 2012, imposant au gouvernement d'appliquer des hausses rétroactives des factures payées par les ménages français.

Cette décision porte sur les périodes du 1er juillet 2011 au 1er octobre 2011, du 20 juillet 2012 au 28 septembre 2012, et du 29 septembre 2012 au 1er janvier 2013.

Les ministres chargés de l'économie et de l'énergie devront prendre de nouveaux arrêtés de fixation des tarifs pour les périodes concernées dans un délai d'un mois, a précisé le Conseil d'Etat.

La ministre de l'Energie Delphine Batho, qui anticipait la décision de la juridiction administrative sur les arrêtés de 2012, a fait savoir en décembre que ces hausses rétroactives seraient étalées sur 18 mois, comme celle consécutive à l'annulation du gel des tarifs sur la fin de 2011.

Le juge administratif était saisi par GDF Suez - qui demandait la couverture de ses coûts - et par les concurrents de l'opérateur historique tels que Poweo Direct Energie et l'italien Eni, pour qui le gel partiel des tarifs créait une distorsion de concurrence.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/ ... du-gaz.php

[Cobalt]

Les gens vont être content !

[johanono]

Rappelons tout de même que le Conseil d'Etat ne fait qu'appliquer la loi...

[Nombrilist]

Il faut donc changer la loi.