Qu'en pensez vous ?Certains pays de la zone euro, dont l'Allemagne, veulent un contrôle européen permanent du budget de la Grèce, a déclaré samedi 28 janvier une source européenne à Francfort. "Il y a des discussions et des propositions au sein de la zone euro, dont une de l'Allemagne" pour "renforcer le contrôle des programmes et des mesures sur place", a déclaré cette personne sous couvert d'anonymat, confirmant une information du Financial Times.
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"LA GRÈCE NE DISCUTE PAS D'UNE TELLE ÉVENTUALITÉ"
Au sein du gouvernement grec, des voix anonymes ont aussitôt réagi, excluant de céder la souveraineté d'Athènes en matière de politique budgétaire.
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"Il faut donner une claire priorité à la réduction du déficit budgétaire (...). En Grèce se pose notamment le problème d'une politique budgétaire très décentralisée. Un cadre légal contraignant pourrait apporter une plus grande cohérence, faciliter et accélérer les décisions", a encore déclaré cette source. Selon le Financial Times, l'objectif du contrôle voulu par certains pays européens serait d'apporter un cadre légal contraignant, afin d'apporter une plus grande cohérence à une politique budgétaire très décentralisée. Un commissaire, désigné par les ministres des finances de la zone euro, aurait le pouvoir d'opposer son veto à des décisions budgétaires prises par le gouvernement grec.
RÉUNION LUNDI POUR UN NOUVEAU TRAITÉ BUDGÉTAIRE
Ce projet circule alors que des discussions se poursuivent à Athènes sur un effacement partiel de la dette grecque par ses créanciers privés, et que les dirigeants européens doivent se réunir lundi à Bruxelles pour adopter un nouveau traité budgétaire européen. Plusieurs pays de la zone euro s'impatientent devant la lenteur des progrès réalisés en Grèce, qui a crucialement besoin des 130 milliards d'euros de prêts inclus dans un second plan d'aide promis par les Etats européens en octobre.
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Dans ce cadre, le gouvernement grec de Lucas Papademos est actuellement mis sous pression maximale par ses partenaires pour se donner les moyens d'une sortie de crise, en durcissant encore l'austérité et déréglementant l'économie. La défiance européenne est en outre alimentée par les tiraillements au sein de l'exécutif de coalition, qui réunit, depuis l'éviction en novembre de Georges Papandréou, trois partis – socialiste, droite et extrême-droite –, de plus en plus dressés contre les nouveaux sacrifices demandés aux Grecs.
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