Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comptes

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Nombrilist
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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par Nombrilist » 09 févr. 2012, 08:23:35

"Depuis le temps qu'on parle de la Grèce, si les députés et ministres grecs étaient sérieux et faisaient le boulot, les restructurations seraient finies, l'austérité finie et l'économie repartie."

Elle est bien bonne celle-là. Toute la Grèce a été privatisée, et ils sont encore plus endettés qu'avant de commencer à vendre quoi que ce soit. Même toi, tu dois pouvoir admettre que c'est bizarre quand même ?

Cobalt

Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par Cobalt » 09 févr. 2012, 10:01:10

racaille a écrit :
Cobalt a écrit :
racaille a écrit :On ne fait pas un projet de société en ne se fondant que sur la vision à très court terme induite par le simple examen de la comptabilité. L'avis de la Cours des Comptes sur ce sujet n'est qu'un indicateur, mais certainement pas une politique économique en soi. Bordel on a l'exemple des effets délétères de l'austérité sur la Grèce juste sous nos yeux, c'est pas comme si c'était une fable !


Oui,enfin la Grèce c'est un peu particulier,ils ne connaissaient pas l'impôt,les mec qui ont des villas de 2 ou 3 millions d'euros ne la déclaré que pour une bouchée de pain,mais bien entendu ce ne sont toujours pas ceux là qui paient mais les classes moyennes.C'est à part,c'est ce que je voulais dire ,tentons de comparer ce qui est comparable ?
Peu importe les raisons de l'endettement grec, là on est en train de parler de la potion que ce pays est en train de boire (de force). Quand ça sera le tour du Portugal ou je ne sais quel autre prochain sur la liste, on trouvera encore des coupables à pointer du doigt mais ça ne changera rien à la nature de la saignée qui s'en suivra : elle sera libérale au dernier degré et comme le dit très bien Johanono elle génèrera de la récession sur 20 ou 30 ans.
On est très loin de pouvoir se comparer à la Grèce,nous avons tous les impôts et taxes possibles pour normalement subvenir aux besoins du pays en enseignants,hôpitaux etc..

J'ai plus l'impression que le payer a été mal géré mais pas par faute de moyen.

Personnellement,j'aimerai vraiment qu'on taxe au moins proportionnellement et progressivement les richars de ce pays de même que les investisseurs,sauf que je ne crois pas qu'Hollande le fera,peut être essaiera-t-il,puis donnera d'autres boites à outil pour qu'ils restent chez nous ou qu'ils y viennent.

Sincèrement je ne vois pas dans ce monde mondialisé,comment nous pouvons faire autrement, en revanche dans le cadre de l'Europe il faut créer des outils pour plus de démocratie,et revoir les accords entre pays qui nous font du dumping monétaire et social.Cela Hollande peut le faire,je pense et encore,non,sans difficulté.

Cobalt

Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par Cobalt » 09 févr. 2012, 10:02:35

Golgoth a écrit :Les vieilles recettes du FMI qui ont déjà prouvé tout leur efficacité en Amérique du Sud... Faut virer tous ces nuls et mettre en taule ceux qui les soutiennent, y compris sur ce forum. :mrgreen:
icon_biggrin

Ah, excuses de moi de réfléchir un peu et de me faire mon propre opinion ^^

Papibilou
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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par Papibilou » 09 févr. 2012, 12:26:25

J'affirme que l'on ne peut réduire la dette de manière significative.
Rappelons que ramener le déficit à 3% du PIB c'est accepter implicitement que la dette s'accroisse, puisque cela veut dire que le déficit est de 60 milliards, excusez du peu. Et l'on voudrait que la dette s'arrête de croître avec 60 milliards de déficit annuel ???!!!
En admettant que l'on arrive à l'équilibre budgétaire en 2016 (Sarkozy) ou 2017 (Hollande), on n'a toujours pas réduit d'un iota la dette de 1700 milliards. Pour la réduire il faudra bien avoir des budgets un peu excédentaires, et beaucoup d'inflation.

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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par Ilikeyourstyle » 09 févr. 2012, 18:52:07

Golgoth a écrit :Les vieilles recettes du FMI qui ont déjà prouvé tout leur efficacité en Amérique du Sud... Faut virer tous ces nuls et mettre en taule ceux qui les soutiennent, y compris sur ce forum. :mrgreen:
Slatine a parlé. :mdr:

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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par Golgoth » 09 févr. 2012, 18:55:06

Et avec l'aide de Saint Marx et de la PPG, j'irais jusqu'au bout.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par Ilikeyourstyle » 09 févr. 2012, 18:55:40

:arrow: Mais qui osera transformer le diagnostic de la Cour des Comptes sur les dépenses publiques en véritable projet politique ?
Atlantico : La Cour des comptes salue les efforts faits en matière de dépenses publiques mais insiste surtout sur le fait que ce n’est pas suffisant pour réduire le déficit. Que faut-il faire pour arriver à l’équilibre défendu par la Cour des comptes ?

Olivier Babeau : Les différentes mesures que la Cour des comptes énumère appartiennent à un éventail très large. On comprend bien l’idée en filigrane derrière toutes ces propositions : il n’y a pas une solution portant sur un poste particulier, mais bel et bien une action qui doit être globale sur l’ensemble du spectre de l’activité de l’Etat.

Le rapport est très détaillé. Il me paraît assez difficilement contestable en dehors de quelques chiffres qui peuvent évoluer du fait des calendriers de travail. A mesure que le document est rédigé, les prévisions peuvent ainsi changer, cela a été le cas sur le taux de croissance prévisionnel par exemple. Son diagnostic est le bon : nous ne sommes qu’à 10% des réductions de dépenses publiques nécessaires.

Est-ce que le projet de la Cour des comptes est réalisable ? Economiquement, oui. La Cour invite ainsi l’Etat à mieux évaluer ses actifs, à se défaire de ceux qui ne sont pas nécessaires, à mettre fin aux niches fiscales dont l’efficacité ne serait pas avérée. Certaines aides à l’emploi par exemple, représentent des coûts inouïs en comparaison du peu d’emplois effectivement créés (des emplois pas toujours pérennes, qui plus est). L’évaluation des niches fiscales est trop souvent négligée, l’intérêt politique de la mesure s’épuisant dans l’immédiateté de l’effet d’annonce.

Ce n’est pas un secret dans les ministères et la haute administration : le projet de réforme est prêt. Je veux dire que tout le monde sait ce qu’il faudrait faire globalement pour engager une marche réelle vers la fin des déficits. Il ne reste qu’à mettre en place ledit projet. C’est là que ça pose problème : la décision politique est impossible à assumer.



Valérie Pécresse a cherché à rassuré la Cour des comptes en assurant que leurs chiffres étaient dépassés et qu’en réalité, le plan de rigueur serait en avance de 4 milliards d’euros sur 2012. Où en est-on concrètement dans la politique de rigueur décidée ?

Elle est dans son rôle. Elle défend la politique du gouvernement. L’administration Sarkozy a hérité non seulement de la crise, mais surtout du véritable jeu de la grenade dégoupillée auquel tous les gouvernements ont joué depuis quasiment quarante ans. Gauche comme droite ont refusé de mettre en place une politique de rigueur conséquente, alors qu’ils n’ignoraient pas que ce système nous plaçait sur une trajectoire suicidaire. Il y a toujours eu des gens pour dire et démontrer (à travers maints rapports) que notre système de retraite ou notre politique sociale nous mèneraient dans le mur. Mais chacun pensait « après moi le déluge ».

On peut évidemment demander au gouvernement pourquoi il ne fait pas cette grande politique de réformes que personne n’a jamais voulu faire. Mais il est évident que mettre en œuvre en bloc des mesures si bouleversantes nécessite une légitimité politique qui n’est donnée que dans les premiers mois d’un mandat. Nous sommes sur une bonne voie, mais qui a été prise beaucoup trop tard.

On annonce une dizaine de milliards d’euros d’économie alors qu’il en faudrait une centaine pour arriver à l’équilibre et empêcher l’effet boule de neige qui va faire exploser la dette du pays. Faire des ajustements ne suffit pas : il faut remettre à plat le système, dans ses objectifs comme dans ses modalités de mise en œuvre.

Que faut-il changer ?

On ne peut pas dire que les politiques publiques soient mauvaises, elles sont surtout mal évaluées. Certaines sont efficaces, d’autres contreproductives, d’autres sont simplement inutiles. Mais en réalité, nous n’avons jamais voulu nous donner les moyens de réellement évaluer leur efficacité. Nicolas Sarkozy avait promis en 2007 de créer un organisme à l’image du National Audit Office anglais, mais c’est encore une promesse qu’il n’a pas tenue. Quand des organismes d’Etat comme la Cour des comptes ou l’IGF produisent tout de même des rapports très critiques, ils font l’objet de trois articles dans les journaux, de deux réactions du gouvernement, puis sont enterrés sans fleur ni couronne. Madame Pécresse a d’ailleurs déjà jeté la première motte de terre sur le récent rapport.

Au-delà de cette absence d’outil d’évaluation suffisamment contraignant, je crois que le problème essentiel, c’est qu’il n’y a pas de stratégie. Nos dirigeants n’ont plus de vision, ne portent plus de projet. Les débats sont orientés sur des points de détail (des postes d’enseignants à créer par exemple) ou des moyens de remplir un peu les caisses (des assiettes fiscales que l’on élargie, que l’on déplace ou que l’on crée). Mais on ne voit pas de projet de société, de vision qui traiterait d’une façon cohérente et intégrée le problème de la compétitivité et de la création de valeur, de la répartition de cette valeur à travers la solidarité, et du rôle de la puissance publique dans la coordination de l’ensemble.

En guise d’objectifs, on parle en réalité des moyens : le retour à l’équilibre par exemple. Il s’agit certes d’un préalable, mais qui ne tient pas lieu de projet : est-ce qu’un ménage a pour seul projet de vie d’équilibrer ses dépenses et ses recettes ? Non, il utilise ses ressources bien gérées pour créer une famille, se réaliser, etc.

C’est ensuite que se pose la question de la rationalisation des moyens employés pour parvenir aux objectifs fixés. C’est ce qu’évoque la Cour des comptes, qui n’a elle évidemment par pour fonction de proposer de vision, mais de souligner les gâchis de ressources : les doublons sont nombreux entre niveaux administratifs. Avec la décentralisation, les collectivités locales ont augmenté leurs effectifs sans que jamais l’Etat ne réduise les siens en proportion.

Toutes ces réformes vont forcément avoir un impact sur les acteurs de l’économie. Peut-on évaluer les conséquences de ce que réclame la Cour des comptes ? Pour l’instant, les plans de rigueur mis en place n’ont permis de réduire le déficit que de 10 milliards sur les 100 requis. Ces plans reposent à 80% sur l’alourdissement de la fiscalité alors qu’ils étaient présentés comme des plans d’économie. Les politiques n’arrivent pas à baisser les dépenses. Les candidats sont pour l’instant aussi prolixes concernant les impôts qu’ils augmenteront que mutiques concernant les économies qui seront faites. La dépense publique reste une question taboue.

Le débat politique est ainsi monopolisé par la question des futurs prélèvements. Le gouvernement ne se rend pas compte que cette incertitude fiscale a un immense effet inhibant sur l’économie. Aujourd’hui, les citoyens français se sentent dans une situation d’insécurité particulièrement grave : nous savons que nous allons être taxés beaucoup plus mais nous ne savons pas sur quoi s’appliquera la taxation. Toutes les stratégies d’épargne, de constitution de patrimoine pour les retraites sont ainsi potentiellement profondément remises en cause. Il ne s’agit pas ici de spéculation, mais de l’action normale de tout acteur économique qui cherche à allouer ses ressources pour qu’elles soient préservées, et idéalement productives. L’incertitude nourrit un attentisme particulièrement néfaste chez tous les acteurs, y compris les entreprises. Un entrepreneur qui voudrait investir ou embaucher doit faire des prévisions, évaluer le coût, répartir ses amortissements. Aujourd’hui, il ne sait pas sur quoi il sera taxé ni à quelle hauteur, et sa réaction légitime est de repousser les décisions d’embauche et d’investissement.

Beaucoup d’observateurs dénoncent également l’impact négatif du plan de rigueur sur la croissance, mais pour des raisons keynésiennes : la réduction de la dépense aurait pour effet automatique de contracter l’activité. D’où la solution réclamée par ces néo-keynésiens : encore et toujours plus de dépenses publiques. Et c’est ce qui a été fait pendant longtemps ! Mais aujourd’hui, c’est devenu tout simplement impossible. En réalité le vrai problème du plan de rigueur de mon point de vue, c’est qu’il repose principalement sur l’augmentation des impôts. Pour retrouver la croissance à long terme, il n’y a pas de secret : la solution passe par une politique de l’offre, autrement dit la promotion de la compétitivité de nos entreprises. Cela implique une libération des forces entrepreneuriales de notre pays : réhabiliter l’entrepreneur, simplifier ses démarches, alléger ses charges, assouplir le marché du travail. Ce sont les entreprises qui créent la valeur que notre Etat providence redistribue. La compétitivité ne se décrète pas, elle s’accompagne, elle s’encourage, elle se facilite. Cela implique que l’Etat sache se faire plus léger, plus pertinent dans ses interventions, et courageux dans ses non interventions.

C’est à la fois très évident et très oublié : plutôt que de réfléchir à la façon dont on peut répartir un gâteau de plus en petit, il faudrait que l’on commence par se concentrer sur la façon dont on peut augmenter la taille dudit gâteau, sans que le débat soit constamment stérilisé par la question de la prétendue « injustice » des mesures. Il s’agit de faire prévaloir l’efficacité économique, qui permet une prospérité dont tout le monde profite, sur des positions dogmatiques obnubilées par un égalitarisme à courte vue.

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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par n1n3yard5 » 09 févr. 2012, 19:56:41

Apparemment, les théories néolibérales sur le bon sens de faire des économies sur les salaires et sur les dépenses publiques afin de relancer l'économie a exactement l'effet inverse. La Grèce s'enfonce de plus en plus dans la récession. Les entrepreneurs sont encore plus frileux.

Faudrait ptete changer de théorie un de ces quatre, non ?

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3203
Les recettes de l’Etat grec se sont effondrées en janvier, avec une chute considérable des revenus de la TVA et de l’impôt sur les sociétés, rendant intenable les prévisions de désendettement.
Les rentrées enregistrent une baisse de 7% par rapport à janvier 2011, alors que l’objectif qui avait été fixé dans le budget prévoyait une augmentation de 8,9% par an.

Pire encore, les recettes fiscales de la TVA sont en baisse de 18,7% en janvier dernier par rapport à janvier 2011, alors que l’économie s’enfonce dans la récession : les recettes de TVA n’ont été que de 1,85 milliard d’euros en Janvier, comparativement à 2,29 milliards pour le même mois l’an dernier.

Cobalt

Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par Cobalt » 09 févr. 2012, 20:03:41

Apparemment, les théories néolibérales sur le bon sens de faire des économies sur les salaires et sur les dépenses publiques afin de relancer l'économie a exactement l'effet inverse. La Grèce s'enfonce de plus en plus dans la récession. Les entrepreneurs sont encore plus frileux.
Nous n'en sommes pas là.....pour l'instant,souhaitons que nous devrons pas aller aussi loin.

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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par n1n3yard5 » 09 févr. 2012, 20:08:57

Cobalt a écrit :Nous n'en sommes pas là.....pour l'instant,souhaitons que nous devrons pas aller aussi loin.
Et faut-il prendre le même chemin ? Afin de voir petit à petit les même conséquences.

C'est ce qu'à fait progressivement Nicolas Sarkozy.

Résultats : pas ou peu de croissance et 1 millions de chômeurs en plus en 5 ans.

Et que propose Hollande et Bayrou ? Réduire réduire réduire. Sarkozy n'a pas assez réduit peut-être ?

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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par Ilikeyourstyle » 09 févr. 2012, 20:43:36

Et tu proposes quoi, guignol ?

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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par politicien » 09 févr. 2012, 20:47:42

Bonjour,

Ilike, j'aimerais que tu évites ce genre de terme pour qualifier un membre.

Merci d'avance,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par n1n3yard5 » 09 févr. 2012, 20:58:39

Ilikeyourstyle a écrit :Et tu proposes quoi, guignol ?
Je te conseille de lire cet article de l'ex-économiste en chef de la Banque Mondiale. Il donne quelques clés et éléments de réponses...

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3148

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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par Nombrilist » 10 févr. 2012, 08:56:45

Ilike sait très bien que nous avons raison, mais ça lui fout les boules d'admettre qu'il se goure de dogme économique depuis 30 ans. Arrive un moment où quoi qu'il arrive, on ne change plus.

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Re: Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comp

Message non lu par Ilikeyourstyle » 10 févr. 2012, 19:03:04

Nombrilist a écrit :Ilike sait très bien que nous avons raison, mais ça lui fout les boules d'admettre qu'il se goure de dogme économique depuis 30 ans. Arrive un moment où quoi qu'il arrive, on ne change plus.
Votre honneur si vous le permettez, NON, vous n'avez pas raison. Depuis le temps qu'on fait de la social-démocratie, de l'assistanat et de la relance keynésienne dans ce pays, on a accumulé 1700 milliards d'€ de dettes, notre taux de chômage est élevé ( et plus élevé que celui de l'Allemagne, des Pays-Bas, des Scandinaves, du Canada, des USA , Hong Kong, Singapore) , notre balance du commerce extérieure très négative (là où l'Allemagne se gave), notre population perplexe et découragée, nos riches et nos élites fuient le pays et le monde entier se fout de nous.

Il n'est que temps de passer à une politique saine et rigoureuse de réduction de la dépense publique, de réformes étatiques et locales structurelles, et d'austérité sociale. A côté de ce que nous avons besoin de faire, l'action des Tatcher ou Reagan dans les 80s ou Schroeder dans les 2000s doit être prise pour modèle mais avec une intensité et une célérité très supérieures.

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