Qu'en pensez vous ?Mario Draghi continue de lutter contre les risques de «credit crunch» et pose ses conditions pour aider la Grèce.
L'indépendance absolue de la Banque centrale européenne vis-à-vis du pouvoir politique n'interdit nullement de se parler. Mario Draghi l'a reconnu ouvertement jeudi:
(...)
«Prohibé par les traités européens»
Pressé de questions, le successeur de Jean-Claude Trichet a fini par donner la clé d'une participation de la BCE au programme «volontaire» d'allégement du fardeau.«Si la BCE redistribue une partie de ses profits aux États membres de la BCE…, il ne s'agit pas de financement monétaire (des dettes publiques, ce qui est prohibé par les traités européens)», a-t-il lâché. En clair, il confirme l'une des options qui circulent depuis une semaine: la BCE pourrait abandonner les plus-values latentes sur ses achats de titres grecs. Lesquelles s'élèvent à environ 12 milliards, sachant que les obligations ont été acquises sur les marchés au-dessous du pair et qu'elles seraient remboursées à leur valeur faciale à l'échéance.
(...)
Une inflation au-dessus des 2%
Sur le terrain monétaire proprement dit, de nouveaux assouplissements ne sont en tout cas nullement exclus. «L'inflation devrait rester au-dessus des 2% pendant les quelques mois à venir, avant de retomber sous les 2%», estime Mario Draghi. Il s'inquiète plus que jamais d'un assèchement de l'offre du crédit bancaire: «Nous sommes effectivement préoccupés par le ralentissement dans le crédit.»
(...)
Dans un registre voisin, Mario Draghi prévoit que la prochaine émission de liquidités à trois ans, qui aura lieu le 29 février, pourrait se faire «autour des niveaux de la précédente opération de ce type». Les banques avaient obtenu, le 22 décembre 2011, 489 milliards d'euros à 1% et sur trois ans.
Retrouvez l'intégralité de cet article sur
A plus tard,