Comment l'Islande est sortie de l'enfer

[Nombrilist]

Répartie typique de patrons pourris.

[Golgoth]

Ce n'est pas ce que font déjà les patrons des grands groupes mps ?

[Nombrilist]

Pas tout à fait. Quand l'entreprise perd de l'argent, le patron associe les employés aux pertes en les virant, tandis que lui s'augmente.

[El Fredo]

Tu me fais songer à ces ouvriers qui veulent être associés aux bénéfices, mais pas aux pertes !

Tu confonds ouvrier et actionnaire.

[mps]

Non, mais celui qui veut partager le meilleur doit être prêt à partager le pire.

[Nombrilist]

OK pas de problème. On met tous les salariés avec un différentiel de seulement 5 entre le plus bas et le plus haut. Je vote pour.

[mps]

La tension des salaires n'a rien à voir avec le sujet.

Nous parlons de participation aux bénéfices et aux pertes.

[El Fredo]

La tension des salaires n'a rien à voir avec le sujet.

Nous parlons de participation aux bénéfices et aux pertes.

Donc d'actionnariat. Est-ce que les islandais étaient actionnaires des banques en faute ? Non. Question close.

[racaille]

Une autre leçon tirée du Nord : l'Islande procède à l'annulation d'une partie des emprunts hypothécaires de ses citoyens

Les Islandais, qui avaient lapidé le parlement en 2009, réclamant que les banquiers et les politiciens résolvent la crise financière, ont été entendus. En février, l'agence de presse Bloomberg a rapporté que selon un rapport de l’Icelandic Financial Services Association, l’équivalent de 13% du PIB en prêts hypothécaires avait été annulé. Plus d’un quart des ménages islandais ont été concernés par cette mesure, et selon Kristjan Kristjansson, un porte-parole de Landsbankinn hf, l’abandon de créances correspondant des banques pourrait dépasser 1,2 milliards d’euros. « Vous pouvez dire que l'Islande détient le record du monde en matière d’annulation de la dette », a déclaré Lars Christensen, l’économiste en chef pour les marchés émergents de la Danske Bank A/S à Copenhague : «L'Islande a rigoureusement suivi l’exemple de ce qu'il faut faire en cas de crise. N'importe quel économiste serait d’accord avec ça. »

Le gouvernement a signé un accord avec les banques, qui sont été partiellement nationalisées, pour annuler la part de l’endettement des ménages qui dépasse 110% de la valeur de leur propriété. De plus, en Juin 2010, un jugement rendu par la Cour Suprême islandaise a statué que les prêts indexés sur des devises étrangères étaient illégaux et que les familles n'étaient plus tenues de rembourser la part qui correspondait aux pertes de change de la couronne islandaise.

(...)

Au début du mois de mars, l’Islande a remboursé au FMI 443 millions de dollars, soit environ un cinquième d'un prêt de 2,15 milliards de dollars qui ne tombait à échéance qu'en 2013. L’année dernière, lorsque le pays était revenu en juin sur les marchés financiers pour emprunter, il était parvenu sans problème à obtenir 1 milliard de dollars de prêt sur cinq ans pour un taux inférieur à 5%. Les investisseurs s’étaient précipités sur cet emprunt, et ils avaient été prêts à en octroyer le double.

--> http://www.express.be/business/?action= ... anguage=fr

Dance3: banane: Dance3:

[mps]

Ben oui, tout est dit. L'Islande emprunte à 5 %, la Belgique à moins de 1 %.

Le message islandais est clair : aucun contrat ne doit être respecté et on ne paie pas ce qu'on doit, mais bien ce que l'on a envie de payer.

Sûr que l'avenir est radieux !!!

[El Fredo]

Ben oui, tout est dit. L'Islande emprunte à 5 %, la Belgique à moins de 1 %.

Ah oui, depuis quand ? Le taux des emprunts d'Etat belges à 5 ans a frôlé les 6% fin novembre, et à l'époque de la levée islandaise (en juin) il était à 3.5%, donc pas de quoi pavoiser.

[mps]

J'ai mis le lien hier.

http://www.express.be/business/fr/econo ... 163930.htm

[politicien]

Ce sont les taux sur 1 an non ?

Pour la belgique, les taux à 10 ans c'est 3,47% => http://www.bloomberg.com/quote/GBGB10YR:IND

La France, les taux à 10 ans c'est 3,07% => http://www.bloomberg.com/quote/GFRN10:IND

[El Fredo]

Et puis pour l'Islande on parle d'une levée en juin 2011, ça n'a donc aucun sens de comparer les taux islandais de l'époque aux taux actuels des autres pays. Je n'ai pas pu trouver de chiffres actuels précis pour ce qui concerne l'Islande mais les taux sont semble-t-il restés stables voire en diminution.

[pierre30]

Il n'est pas interdit de renégocier un prêt avec son banquier lorsque les conditions économiques ont évolué. Dans ce cas, c'est l'état qui semble imposer une décision aux banques qu'il a nationalisées. L'Islande, c'est l'équivalent d'une ville moyenne française.

Mais si les banques se retrouvent en difficulté, il y a des gens qui se feront plumer : les contribuables qui sauveront ces banques en difficulté et les clients de ces banques.