Non 45€ pour le tout.Cobalt a écrit :45 euros l'hectare ?
Il s'agit de garrigues. Rien à voir avec de la terre de maraîchage.
Non 45€ pour le tout.Cobalt a écrit :45 euros l'hectare ?
Si vous avez trouvé une surface à louer ou acheter, un organisme de micro crédit peut vous prêter. Personnellement je suis bénévole à l'ADIE. Il y a des antennes de l'ADIE à peu près dans toutes les grandes villes. Ils peuvent prêter jusqu'à 10 000€, à condition que vous démontriez que vote projet est rentable. Vous trouverez des conseils sur le site de l'APCE.lyly a écrit :Il me manque une formation et surtout ... des sous ...
Je voudrais juste avoir un terrain à exploiter pour pouvoir cultiver des légumes et les vendre en direct aux consommateurs.
Mon but n'est pas de devenir riche. Juste de trouver le bon équilibre entre travailler et partager.
Merci Papibilou.Papibilou a écrit :Si vous avez trouvé une surface à louer ou acheter, un organisme de micro crédit peut vous prêter. Personnellement je suis bénévole à l'ADIE. Il y a des antennes de l'ADIE à peu près dans toutes les grandes villes. Ils peuvent prêter jusqu'à 10 000€, à condition que vous démontriez que vote projet est rentable. Vous trouverez des conseils sur le site de l'APCE.lyly a écrit :Il me manque une formation et surtout ... des sous ...
Je voudrais juste avoir un terrain à exploiter pour pouvoir cultiver des légumes et les vendre en direct aux consommateurs.
Mon but n'est pas de devenir riche. Juste de trouver le bon équilibre entre travailler et partager.
mps a écrit :Politicien poste un article essentiel, et vous ramenez immédiatement tout à votre plus petit commun dénominateur
Pourquoi faut-il que vous n'ayez jamais une vue d'ensemble et assassiniez ainsi tout débat dans l'oeuf ?
Le protectionnisme est une réaction primaire de peur, généalement destinée à rassurer le bon peuple, qui ne remarque pas à quel point il l'appauvrit.
On "sauve" cent emplois dans un coin, très provisoirement puisque la production est trop onéreuse, inexportable, et peu enviable sur le marché intérieur ... et on en détruit 10 fois plus dans le secteur de l'import export ...
La liberté de commerce doit se négocier au niveau mondial, ou tout au moins par des accords bilatéraux et réciproques.
Mais rien ne sauvera la production de vin en Mongolie, qui nécessiterait des serres chauffées, si vous voyez ce que je veux dire ...
Rien ne sauvera les activités à forte main d'oeuvre ajoutée dans des pays où les salaires majorés de protection sociale délirante rendent son prix ridiculement élevé.
La sagesse, c'est que chacun développe les activités dans lesquelles il excelle, et laisse le reste aux autres.
Je voyais récemment un petit producteur de fruits français, dont la production se vendait mal et à vil prix. Il a eu l'idée de transformer ses fruits en sirops haut de gamme et ultra chers, qui ne sont vendus qu'aux barmen des établissements les plus prestigieux dans le monde. Un effort de marketing qui a porté ... ses fruits (!) Sa production est vendue des années à l'avance, et la demande est folle.
Tout de même plus intelligent que de militer pour l'espadrille locale
L'OMC est acquise à l'idéologie libre-échangiste, il est logique qu'elle s'inquiète de voir le protectionnisme progresser dans le monde. Mais si le protectionnisme progresse, c'est qu'il a prouvé son efficacité. Les pays qui le pratiquent (l'Argentine, notamment) connaissent d'ailleurs une prospérité sans précédent. Les zélotes du libre-échangisme cherchent à effrayer la population, ils nous expliquent que le protectionnisme serait synonyme de retour en arrière, de repli sur soi, de marasme économique, etc. Mais ils racontent n'importe quoi ! L'actualité prouve au contraire l'efficacité du protectionnisme.politicien a écrit :Bonjour,
Qu'en pensez vous ?Alors que le protectionnisme revient au cœur des discours politiques en France depuis l'entrée en campagne des candidats à la présidentielle, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) s'est inquiétée, lors de sa dernière conférence interministérielle à la mi-décembre, de la montée des barrières douanières depuis le début de la crise financière en 2008. Selon l'OMC, le nombre de mesures protectionnistes initiées en 2011 s'élève à 340, contre 220 en 2010.
De son côté, l'organisme suisse Global trade alert (GTA) – qui recense l'ensemble des mesures commerciales dans le monde – avertissait, dans un rapport publié en novembre 2011, que trois mesures protectionnistes sont prises pour une mesure libéralisante depuis juillet 2011, et que les tensions commerciales ont atteint leur plus haut niveau depuis le "pic" de 2009.
UNE PERTE POTENTIELLE DE 800 MILLIARDS DE DOLLARS
Il n'en fallait pas plus pour que le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, appelle les membres de l'organisation à "restaurer un climat de confiance", qui est selon lui "une partie de la solution à la crise actuelle". Reprenant l'inusable métaphore de la tempête protectionniste, il prévenait que si d'"importantes mesures protectionnistes" étaient mises en place, elles pourraient coûter 800 milliards de dollars à l'économie mondiale.
(...)
D'où l'idée, en 1947, de négocier un accord international sur les tarifs douaniers et le commerce (General agreement on tariffs and trade, GATT), qui a abouti en 1995 à la création de l'OMC, dont le rôle est d'arbitrer les relations commerciales tout en limitant le protectionnisme. Mais la libéralisation des échanges est loin d'être un processus linéaire, et quand un pays se trouve en difficulté économique, les acquis sont la plupart du temps remis en cause.
L'ARGENTINE, GRANDE CHAMPIONNE
Les pays émergents sont, de loin, les plus friands de dispositifs protectionnistes. L'Argentine se taille la part du lion, avec 192 mesures, selon GTA. Si celles-ci ont fleuri après la crise qu'a traversé le pays en 2002, elles se font plus nombreuses encore depuis le début de la crise financière de 2008.
Dans le viseur de la présidente, Cristina Kirchner : le contrôle des importations. Sa dernière victime ? Le Royaume-Uni, qui a vu, à l'occasion du 30e anniversaire du conflit des Malouines, en février, ses exportations limitées.
Critiquées par les autres pays du Mercosur (Paraguay, Brésil et Uruguay) – qui représentent 25 % des exportations et 31 % des importations argentines –, ces mesures s'inscrivent pourtant dans un mouvement initié fin 2011 par l'alliance sud-américaine elle-même, qui a décidé en décembre d'augmenter temporairement ses taxes d'importation pour les produits provenant de l'extérieur du bloc. De son côté, le Brésil – qui compte 81 mesures protectionnistes – a augmenté sa taxation sur les véhicules importés, surtout ceux qui viennent de pays extérieurs au Mercosur.
(...)
Moins nombreux donc, les contentieux n'en sont pas moins durs, et ils frôlent parfois le chantage, comme quand la Chine décide de conditionner son aide à l'Union européenne à l'abandon de deux enquêtes anti-dumping et anti-subventions lancées par cette dernière. Ou prend d'importantes mesures de rétorsion en gelant la commande de 45 Airbus en riposte à la taxe carbone, mise en place par l'Union européenne – et ce, même si celle-ci est bien conforme aux règles édictées par l'OMC.
LES ÉMERGENTS EN LIGNE DE MIRE
Pour autant, malgré la pression nouvelle que les pays émergents mettent sur les pays développés, "le problème du protectionnisme n'est pas uniquement lié à ces pays. C'est particulièrement vrai dans le cas de l'Europe, puisque l'essentiel des échanges commerciaux des pays membres se font au sein de l'Union européenne", explique Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.
"Avec la division internationale du travail, nous ne produisons pratiquement plus dans les secteurs à faible valeur ajoutée, comme le textile, qui demande beaucoup de main-d'œuvre à bas coûts. Nous n'avons donc pas intérêt à prendre des mesures protectionnistes contre la Chine dans le secteur textile, puisque tout ce qu'on y gagnerait, c'est l'augmentation des prix des produits importés que nous n'avons pas intérêt à produire", argumente-t-il.
Avant de relativiser la menace du géant asiatique. "La Chine ne représente que 8 % des importations françaises. De fait, les principaux concurrents et partenaires de la France, ce sont les autres pays de l'UE, qui représentent environ 60 % de nos échanges commerciaux – Allemagne en tête, avec 17 %."
(...) Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Monde.fr
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