La crise économique devenue sociale ?

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politicien
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Message non lu par politicien » 27 mai 2009, 21:06:00

Bonjour,

On connait tous la crise que nous traversons, la crise économique est désormais devenue une réalité, et plus personne n’a peur de parler de « récession ». Quelles seront cependant les conséquences pour les Français ?

Le CAC 40 ne cesse de faire le yoyo, et a récemment clôturé en baisse de 9%. Et la France n’est pas la seule concernée, les actions mises en place par les pays ne semblent pas rassurer les investisseurs, car les baisses des bourses sont toujours d’actualité et conséquentes. On comprend ainsi que les petits épargnants, qui ne possèdent qu’un petit portefeuille en bourse, n’aient pas envie d’investir plus. De plus, selon une récente étude, seuls 2% des Français se disent prêts à investir en bourse à l’heure actuelle.
En revanche les épargnants semblent toujours avoir confiance en le livret A, même si quelques Français, mais ils sont une minorité, ont préféré vider leurs comptes et revenir au système des liasses de billets sous le matelas…
La crise financière mondiale semble avoir pris un virage décisif : il va falloir regagner le confiance de tous les acteurs économiques.

Par effet de ricochet, la crise touche aussi l’emploi. Dans les banques bien sûr, mais aussi dans le secteur immobilier, les décisions des promoteurs touchant ainsi de plein fouet le bâtiment. Or ce secteur entraine avec lui toute l’économie d’un pays lorsqu’il fonctionne au ralenti. Les effets se font déjà sentir, avec des constructions reportées car les promoteurs ne veulent pas construire des habitats qu’ils ne sont pas certains de vendre. En effet, en ces temps de pouvoir d’achat à la baisse et dans un contexte économique compliqué, les Français investissent peu dans la pierre.

Le chômage touchera près de 640.000 personnes supplémentaires en France cette année selon des prévisions actualisées de l'Unedic. Le chômage, toutes catégories confondues, frapperait ainsi près de 4,3 millions de personnes à la fin de cette année, selon l'Unedic.

Des exemples d'entreprises qui ferment et pas des moindres :


- Le fabricant américain de pneumatiques Goodyear a annoncé la suppression de 820 postes dans son usine d'Amiens Nord (Somme). Le site emploie au total 1.400 personnes sur environ 3.500 en France. .
- Le groupe helvético-suédois d'électrotechnique ABB devrait par ailleurs réduire ses effectifs de 20% en France soit 540 postes sur un effectif total de 2.500, selon des sources syndicales.
- La direction de l'usine de composants électroniques Altis Semiconductor, implantée à Corbeil-Essonnes (Essonne), a annoncé quant à elle lors d'un comité d'entreprise extraordinaire la suppression de 400 emplois sur environ 1.400, a-t-on appris auprès des syndicats.
- Le tribunal de commerce de Paris a prononcé la liquidation judiciaire du grossiste alimentaire EDA, Euro distribution alimentaire, qui entraînera la disparition de près de 620 postes.
- En France, quelque 500 emplois dans la recherche et développement seraient visés, sur les 700 de la filiale Nortel Networks SA à Châteaufort dans les Yvelines.

Des bonnes nouvelles :

- L'équipementier automobile Faurecia a inauguré mercredi à Caligny (Orne) son nouveau "centre mondial des mécanismes de sièges automobiles" de 40.000 mètres carrés, qui va remplacer trois usines déjà existantes dans la ville voisine de Flers. Environ 1.400 salariés travailleront sur ce site.
- Le constructeur automobile Peugeot prévoit de créer 250 emplois temporaires dans son usine de Sochaux afin de faire face à la forte demande commerciale des modèles 308 et 3008.

Selon ces nouvelles prévisions, l'économie française va continuer à détruire plus d'emplois qu'elle n'en créera : l'Unedic prévoit la perte nette de 591.000 emplois salariés en 2009, et d'encore 133.000 en 2010.

Alors qu'en pensez vous ? Notre système actuel nous permet il de résister ? Cette crise vous semble t'elle derrière nous ? ou bien au contraire ?

A plus tard,
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mps
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Message non lu par mps » 28 mai 2009, 07:45:00

ce tableau morose me semble le type même de l'utopie dépressive icon_biggrin

- les échanges interbancaires sont totalement normalisés ;
- la volabilité est à son niveau le plus bas, comme dans les anées les plus prospères.
- plus de 7.000 milliards d'euros ont été investis, rienn qu'en Belgique et depuis janvier, dans des emprunts obligataires offrant des taux de l'ordre de 4,4 %
(ou sont les timbrés qui placent sur livret ou sous le matelas).
- l'UE a renoué avec un solde positif de sa balance commerciale
- les investissements des entreprises sont supérieurs à la normale des périodes reconnues comme propères
- l'immobilier pour particuliers est un peu lent, mais d'une fermeté remarquable
- les patrons pleurent pour engager des gens qualifiés
- le pouvoir d'achat des ménages n'a jamais été aussi élevé.

Alors, clairement, "c'est dans la tête, docteur" ! icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin

Gémissez moins et  turbinez !
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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racaille
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Message non lu par racaille » 28 mai 2009, 16:49:00

Je n'y connais rien dans ce genre de sujet mais aujourd'hui à la télé, l'info passe en boucle : l'achat de logement en Ile-de-France a chuté de 40% par rapport à la même période l'année dernière. Les agents immobiliers pètent un câble :D

A noter que la crise du logement n'a pas attendu la crise pour foutre les gens dans la me.... Par contre depuis la crise c'est encore pire. C'est peut-être psychologique mais les faits sont là, ça va mal.

NB : Mps j'ai remarqué dans tes commentaires que tu es très "positive", optimiste. C'est plaisant à lire mais ça me rappelle que le libéralisme philosophique a toujours tendance à penser que les acteurs agissent en individus rationnels, ce qui est loin d'être le cas dans la réalité - la preuve avec la crise actuelle. [Ceci n'est pas une attaque personnelle hein, juste une réflexion d'ordre général sur l'idéalisme libéral ;)]
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

Garance
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Message non lu par Garance » 28 mai 2009, 20:13:00

Le tableau que dresse mps pourrait prêter à sourire, si des millions de travailleurs n'étaient pas confrontés au chômage depuis le début de la récession ... comment quantifie-t-on la détresse de ces européens qui se moquent de savoir si la balance commerciale de l'UE s'est stabilisée, puisqu'ils sont dans la galère financière ?

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artragis
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Message non lu par artragis » 28 mai 2009, 20:17:00

la bonne vieille citation de Coluche c'est ça? "Les pauvres vont être heureux de savoir qu'ils vivent dans un pays riche".
Sinon, pour MPS, tes chiffres ne sont-ils pas ceux d'une annonce d'une sortie de crise plutôt que ceux d'une abscence de crise?
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

Garance
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Message non lu par Garance » 28 mai 2009, 20:24:00

Il est évident que cette récession profite aux nantis, tandis que les travailleurs qui ont été mis en concurrence au niveau planètaire par le grand patronat, sont jetés comme des kleenex. Aussi, se gargariser de chiffres optimistes ne changera strictement rien à la situation de ceux qui ont été éjectés du monde du travail.

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mps
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Message non lu par mps » 28 mai 2009, 22:05:00

racaille a écrit :Je n'y connais rien dans ce genre de sujet mais aujourd'hui à la télé, l'info passe en boucle : l'achat de logement en Ile-de-France a chuté de 40% par rapport à la même période l'année dernière. Les agents immobiliers pètent un câble :D
Exact ! En fait, le pouvoir d'achat des ménage n'a jamais été aussi élevé, les prêts aussi peu coûteux, mais les gens se font tellement matraquer avec "la crise" qu'ils ont peur et se terrent ! On l'a vu avec les voitures, mais ça passe. Pour l'immobilier, il faudra encore quelques mois ...

racaille a écrit :A noter que la crise du logement n'a pas attendu la crise pour foutre les gens dans la me.... Par contre depuis la crise c'est encore pire. C'est peut-être psychologique mais les faits sont là, ça va mal.
Il existe évidemment une solution toute simple, qui pourrait satisfaire bien plus de gens à budget constant : renoncer à ces abominables logements sociaux, qui font des ghettos, laisser les gens se chercher l'appartement "privé" qui leur convient dans le quartier qui leur plait, et les aider à en payer le loyer par des "chèques-logement". Etude faite, on pourrait quadrupler le nombre de bénéficiaires, sans parler des avantages sociaux de vivre dans un lieu nnon marqué par l'assistanat.

Mais ! ce serait se passer de toute une faune qui fagocyte l'attribution des logements sociaux, se sucrent das toute dépense de construction ou de rénovation, etc, etc... Une petite économie souterraine bien juteuse !
racaille a écrit :NB : Mps j'ai remarqué dans tes commentaires que tu es très "positive", optimiste. C'est plaisant à lire mais ça me rappelle que le libéralisme philosophique a toujours tendance à penser que les acteurs agissent en individus rationnels, ce qui est loin d'être le cas dans la réalité - la preuve avec la crise actuelle. [Ceci n'est pas une attaque personnelle hein, juste une réflexion d'ordre général sur l'idéalisme libéral ;) ]
Je ne prends pas ça pour une attaque mais pour un compliment ;)  et je vais te livrer le secret de ma pensée transcendentale !!!
Toute personne a un potentiel de productivité quasi fixe. Or, tout le temps que l'on passe à critiquer, à geindre, à s'indigner bouffe ce capital !
Qu'il s'agisse de moi ou de ceux que je veux aider, je ne prends en compte que les signes positifs, les chances qu'il faut saisir, le sourire qui renverse des montagnes ... Et à voir mes résultats, je 'ai aucune raison de changer d'approche ;)
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Message non lu par racaille » 29 mai 2009, 19:46:00

C'est vrai qu'en France nous passons notre temps à gueuler. Et quand tout baigne et bien nous gueulons contre la pluie et les orages :)
Je ne sais pas si c'est une spécificité française, néanmoins il convient fatalement de composer avec cette inertie. (En fait je ne suis pas anti-libéral, je m'oppose à ce courant de pensée sur certains thèmes bien précis).

Je ne suis ni pro ni anti-américain mais je reconnais admirer la vivacité de leur société où il est certes facile de tomber mais aussi nettement plus aisé qu'en France de se relever. Ce n'est pas une question de qualité de services publics ou je ne sais quoi, c'est avant tout en rapport avec le dynamisme global de la société. Le capitalisme à la française a toujours eu tendance à geler l'ascension sociale, à préserver un certain statu quo directement hérité des maîtres des Forges et peut-être même aussi de la féodalité.

Je reconnais des vertus au système social français qui essaie (et qui parvient presque) à ne laisser personne à la rue. Néanmoins je suis d'accord avec toi pour affirmer que ces perfusions sociales - bien que parfois nécessaires - tendent à anesthésier les gens qui en dépendent. Si l'on ajoute à cela l'inertie de l'ascension sociale, typiquement française, on se retrouve fatalement avec des gens qui sont bloqués dans une case extérieure au champ d'action du marché du travail, du logement et tout ce qui s'ensuit. On en arrive à des situations ubuesque comme aux Pays-Bas où il a été question à la fin des années 90 de faire du chômage une profession en soi. C'est une sorte d'officialisation du lumpenproletariat comme une nécessité du système, c'est inacceptable !

Sur ta conclusion... Ca me fait penser que parfois il suffit d'une seule bonne idée et une seule bonne décision pour renverser la vapeur. Le problème réside dans les probabilités qu'une personne dans le creux de la vague ait cette idée ou rencontre une personne qui lui en fasse part. C'est une question d'opportunité finalement. J'ai tendance à penser que dans notre pays les opportunités ne sont pas accessibles à tout le monde. L'inégalité de notre société en matière d'opportunités est à mon avis nettement plus problématique que les questions portant sur l'égalité des droits et même de l'égalité des chances. Je ne sais pas si je suis très clair, si tu veux je pourrais essayer de développer.

Hmm finalement je crois que je suis un peu hors-sujet maintenant :)
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Libre penseur
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Message non lu par Libre penseur » 29 mai 2009, 20:32:00

Une crise économique à toujours finis toujours par être une crise sociale.

1/crise financière 2/crise de l'économie réelle 3/crise sociale, crise de l'emplois.

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Message non lu par mps » 30 mai 2009, 06:56:00

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Hmm finalement je crois que je suis un peu hors-sujet maintenant  :) 
 
Des "hors sujets" comme celui-ci, j'en redemande, Racaille !   icon_biggrin
Parce que là, tu approches du fondamental.

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Le tableau que dresse mps pourrait prêter à sourire, si des millions de travailleurs n'étaient pas confrontés au chômage depuis le début de la récession ... comment quantifie-t-on la détresse de ces européens qui se moquent de savoir si la balance commerciale de l'UE s'est stabilisée, puisqu'ils sont dans la galère financière ?
 
Il n'y a pas "des millions" de chômeurs de plus depuis la crise.

Mais si tu considères qu'il faut taire les embellies pour surfer sur la "détresse" (?) des gens, tu ne fais qu'encourager la déprime, vieille technique de la gauche.
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Message non lu par wesker » 30 mai 2009, 20:36:00

La pauvreté en Frnace ne cesse de s'accroître en dépit des prélèvements sociaux et des excès de l'Etat providence....C'est bien la preuve que la politique mise en place depuis des décennies et qui est poursuivie par Sarkozy qui préfère la reforme à la rupture n'a pas répondu à ce défi.

Je persiste à penser que c'est la reduction du chômage et une politique d'emploi qui permettront de resoudre le défi de la pauvreté, et non la subventionnite qui ne fait qu'accroître la dépendance des plus faibles et des moins qualifié qui sont aujourd'hui, tout comme les métiers à haute valeur ajoutée, mis en concurrence avec des travailleurs pauvres que les directives européennes favorisent !

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Message non lu par mps » 30 mai 2009, 21:49:00

kpmpf a écrit :La pauvreté en Frnace ne cesse de s'accroître en dépit des prélèvements sociaux et des excès de l'Etat providence....C'est bien la preuve que la politique mise en place depuis des décennies et qui est poursuivie par Sarkozy qui préfère la reforme à la rupture n'a pas répondu à ce défi.
La politique ne peut pas tout résoudre. Elle n'a pas vocation de vérifier si les parents enseignent à leurs très jeunes enfants le sens de la discipline, de la hiérarchie, de l'ordre, du raisonnement logique. Elle n'a pas vocation de lutter contre le statut de l'enfant-roi qui, à l'instar des chiens élevés sans fermeté, deviennent précocement dominants, avec le danger que cela implique ... et pourtant, c'est la base de tout. Notre prime enfance détermine la vie entière de chacun de nous, et ce ne sont pas les socio-culs tardifs qui pourront réellement remédier aux carences précoces.

kpmpf a écrit :Je persiste à penser que c'est la reduction du chômage et une politique d'emploi qui permettront de resoudre le défi de la pauvreté, et non la subventionnite qui ne fait qu'accroître la dépendance des plus faibles et des moins qualifié qui sont aujourd'hui, tout comme les métiers à haute valeur ajoutée, mis en concurrence avec des travailleurs pauvres que les directives européennes favorisent !
Ne te fais pas d'illusion ! Pour m'être occupé longtemps des "pauvres", je peux d'assurer que leurs ressources ne sont pas en cause, mais leur mode de consommation ! Pas de quoi payer le loyer ... mais 15 bacs de bière dans le couloir, une télé format "drive in", des tonnes de biscuits d'apéro à 2 euros le sachet, etc. Smicards, allocataires, c'est bizarre que, mis sous la tutelle de mon petit service, ils soient tous revenus à un confortable équilibre en 18 mois de moyenne !  Dis-toi bien que vos salaires sont dans la très haute moyenne européene, vos prix pas plus élevés, et que si tout le monde s'en sort, les français peuvent en faire autant. Encore une question d'éducation parentale.
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Message non lu par wesker » 31 mai 2009, 13:04:00

Evidemment, tout va pour le mieux dans le meilleure des mondes...Cela dit, pour un pays qui devait se debarasser des entraves socialistes comme promis par Sarkozy, on persiste dans l'asistanat et la subventionnite.

Evidemment aussi, la politique ne peut pas tout resodure et les pauvres ont des modes de consommations deraisonnables qui proviennent de la volonté des politiciens de construire une société sans idéal uniquement fondée sur le consumérisme et le matérialisme.

Alors je veux bien qu'on excuse les politiques mais on doit aussi les rendre responsables de leurs orientations sociétales !

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Message non lu par mps » 31 mai 2009, 21:25:00

Ce serait donc aux politiciens d'imposer un idéal aux gens ? Par loi-cadre, décret, réglement ? icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin

Aussi utopique que d'espérer qu'un jour ils cessent de brailler et de se sentir frustrés !!!
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Message non lu par wesker » 01 juin 2009, 12:09:00

L'idéal ne s'impose pas...Il s'inscrit dans le cadre d'un projet, d'une démarche politique, sociétale....Alors que les politiciens actuels n'ont dans l'idée que d'imposer l'europe federale eurmondialiste.

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