On savait déjà que le chiffrage de l'UMP était bidon. Mais l'information importante, c'est que Bruxelles ne compte pas seulement imposer la réduction des déficits mais aussi la façon de la faire : libéralisme à gogo sur la fiscalité et l'emploi.Déficits: Bruxelles tacle Sarkozy et met Hollande au pied du mur
La Commission européenne ne croit pas que le plan transmis fin avril par l'équipe de Nicolas Sarkozy permettra de réduire réellement le déficit public en 2013. Et, officieusement, elle s'inquiète du niveau élevé des hausses d'impôts prévu par François Hollande
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Pourtant, off the record, les experts européens estiment que le projet Hollande fait la part trop belle aux augmentations de recettes. Il est vrai qu'augmenter d'un coup ou presque les impôts de 29 milliards d'euros (11,8 milliards visant avant tout les particuliers aisés, mais aussi ceux réalisant des heures supplémentaires, 17,3 milliards touchant les entreprises), à seule fin de réduire le déficit, représente un vrai choc fiscal, même si la plupart des fiscalistes français estiment que chacune des mesures, considérée isolément, est plutôt judicieuse.
Un malentendu sur la définition des réformes structurelles
A Bruxelles, on préfèrerait davantage des économies réalisées sur les dépenses, et de véritables réformes structurelles, visant à réduire le déficit, ce qui, dit-on, serait favorable à la croissance. Les proches de François Hollande affirment bien vouloir procéder à des réformes structurelles, ils emploient ce terme, mais ils ne pensent pas, à l'évidence, à la même chose : le porte parole du nouveau président, Bruno Le Roux, évoque ainsi des mesures « qui permettront de relever le potentiel de croissance à travers le rétablissement de notre industrie » (banque publique notamment). Ce qui a peu à voir avec une réforme du marché du travail à l'allemande, consistant à minorer les allocations chômage et encourager toute forme de travail.
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... u-mur.html
Je pense qu'Hollande a une toute petite chance d'inverser cette tendance en Europe. Non pas qu'il soit un surhomme ou le meilleur, mais parce qu'il arrive au bon moment, à une étape charnière. Les peuples européens commencent à avoir les boules et il pourrait incarner le fameux changement. Pour cela il faudrait déjà qu'il soit convaincu que le néolibérailsme c'est de la m.... et qu'il vaut mieux être aimé des citoyens que des financiers...
Sinon, ben ce sera modèle allemand pour tout le monde et on aura pas d'autre solution de que sortir de l'euro à moyen terme.