La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

[Nombrilist]

Pour la n-ième fois, les agents des marchés sont tout sauf globalement rationnels.

[mps]

Pour la n-ième fois, les agents des marchés sont tout sauf globalement rationnels.

Là, je surabonde ! Les opérateurs ne gagnent que par les mouvements, la stabilité leur parait donc fort morne. Donc, on joue à la hausse ou à la baisse tous les matins dans la joie et l'allégresse.

Et comme les media, elles, ne vivent que des inquiétudes et indignations, elles en remettent une couche.

Il faut examiner les tendances, mais oublier le factuel.

[politicien]

Bonjour,

Le ministre des Finances français Pierre Moscovici et son homologue allemand Wolfgang Schäuble ont annoncé lundi à Berlin la création d'un groupe de travail binational sur la crise en zone euro, dans le sillage d'une rencontre entre François Hollande et Angela Merkel.

« Nous sommes attachés à la pérennité de la zone euro, c'est à dire à sa durée, et à la stabilité de la zone euro. Nous avons décidé d'approfondir plusieurs questions dans un groupe de travail bilatéral », a déclaré M. Moscovici lundi lors d'une déclaration conjointe à la presse, au sortir d'un entretien à Berlin avec M. Schäuble.

Ce groupe de travail devra réfléchir à « la mise en oeuvre des décisions sur la Grèce et l'Espagne, mais aussi il y a des questions plus structurelles, c'est à dire tout ce qui va dans le sens de la supervision bancaire, de l'Union bancaire et de l'intégration européenne », a ajouté M. Moscovici.

M. Schäuble a fait part de son souci de consolider le système bancaire européen, insistant sur la nécessité de renouer avec « une croissance vigoureuse en Europe et en zone euro ».

« Nous voulons rapprocher nos points de vues, qui ne sont d'ailleurs pas éloignés, et les partager pour que la France et l'Allemagne soient les piliers (...) d'une solution qui soit structurelle et nous voulons intensifier ces échanges dans la perspectives du prochain conseil européen les 18 et 19 octobre prochain », a encore fait savoir M. Moscovici

(...)

L'intégralité de cet article sur Les Echos.fr

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[Nombrilist]

Des points de vue entre le PS français et la Droite allemande "pas éloignés" ? Tiens donc. Bel aveu.

[mps]

C'est tout à fait normal. Des groupes de travail officieux entre pays de la zone euro, il y en a des quantités. Cela facilite les réunions plénières.

[Nombrilist]

Oui, ça c'est normal, personne n'a dit le contraire.

[politicien]

Bonjour,

La maison européenne brûle et l'Allemagne regarde, impassible. C'est le sentiment qui semble dominer en Europe et contre lequel Angela Merkel n'entend pas vraiment résister, au grand dam de ses partenaires. « La crise n'est pas arrivée en une nuit, a déclaré hier la chancelière allemande lors du congrès annuel de la Fédération allemande de l'industrie (BDI), à Berlin. Par conséquent, nous avons besoin de prendre une longue respiration pour la surmonter. »

Son calme apparent contraste avec les cris d'alarme lancés ici ou là. « Je constate une tendance à oublier le sens de l'urgence » pour régler la crise de l'euro, a ainsi déclaré, lundi, le président du Conseil européen Herman van Rompuy. « Cela ne doit pas se produire », a-t-il ajouté, soulignant que si l'Europe était sur la voie du redressement, « il reste encore du travail à faire ». Il redoute que le Conseil des chefs d'Etat et de gouvernement des 18 et 19 octobre ne soit pas fructueux.

La différence de perception d'urgence entre les Etats européens n'est pas nouvelle. Depuis le début de la crise, déclenchée avec la faillite de la banque Lehman Brothers en 2008, Berlin s'est régulièrement vu critiqué pour son manque de dynamisme.

(...)

Pour le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, qui rencontrait hier ses homologues finlandais et néerlandais, la priorité est d'attendre le rapport de la troïka -Fonds monétaire international, Commission européenne et Banque centrale européenne (BCE) -pour décider que faire au sujet de la Grèce. Initialement attendu en octobre, ce rapport pourrait être rendu après les élections américaines, début novembre.

Pour Wolfgang Schäuble, la tension récente sur les taux espagnols n'est pas alarmante et ne doit pas conduire Madrid à demander l'aide du Mécanisme européen de stabilité (MES), qui nécessiterait l'accord du Bundestag, le Parlement allemand. «

(...)

L'intégralité de cet article sur Les Echos.fr

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[El Fredo]

Ils sont irrécupérables. Vivement les élections.

[mps]

Non, toute l'Europe du nord a la même vision pondérée et travailleuse.
Van Rompuy a raison de mettre la pression, mais il ne demande pas que ce soit par des mesures mal réfléchies.

La Grèce, on sait que ce sera long ; l'Espagne aura quelques années difficiles, comme l'Italie ; le Portugal va évoluer à son rythme ; les seuls qui frétillent, ce sont les français qui, n'arrivant pas à mettre de l'ordre dans leurs finaneces, aimeraient que les autres se substituent à eux.

[Nombrilist]

Tu sais ce qu'elle te dit la France ?

[mps]

Tu sais ce qu'elle te dit la France ?

On dirait un de ces poivrots malades qui engueulent le Samu icon_biggrin

[phoenix72]

Attention ne pas oublier que les français ont été les premiers à couper les têtes des royalistes ,alors!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[mps]

Oui, et ces coupeurs de têtes se sont retrouvés dans la mouise ... :-)

[phoenix72]

Oui, et ces coupeurs de têtes se sont retrouvés dans la mouise ... :-)

Super méconnaissance de notre histoire .

[mps]

http://books.google.fr/books?id=lRlpDcc ... 00&f=false

Lis, page 54, la description du "malheur français", qui n'a jamais été économiquement que de catastrophes en désastres ...