La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

[mps]

Ne raconte pas d'histoire, c'est pas la France qui fait peur.

Mais l'espagne, la Grèce, le portugal, l'Italie. Parce que le MES ne sera pas utilisé par la France, mais les pays que j'ai cité notamment l'Espagne. Maintenant si la cour Allemande ne valide pas le MES, comment dire .... C'est légèrement la fin...

Tu illustres parfaitement les déclarations de plusieurs européens ;: la France est en pleiun déni.

Les pays que tu cites oeuvrent durement à leur redressement ; la France agrave sa dégringolade.

[Lucas]

"Les déclarations" ça veut rien dire, chacun défend son pays. D'ailleurs la Belgique semble mal partie aussi puisque l'objectif de revenir à 2.8% de déficit ne devrait pas être tenu. Donc tout le monde est dans le même bateau.

Et puis les marchés ne semblent pas penser comme "les déclarations" au vue de nos taux d'emprunts quasi négatif.

Là le sujet est la cour Allemande, et si elle ne valide pas le MES nous courons à la catastrophe.

[mps]

D'ailleurs la Belgique semble mal partie aussi puisque l'objectif de revenir à 2.8% de déficit ne devrait pas être tenu. Donc tout le monde est dans le même bateau.

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En fait, la dépression du marché français (un de nos gros clients) minore un peu les rentrées escomptées, mais une première correction est intervenue en juillet, et une seconde sera probablement apportée en septembre, pour atteindre les fameux 2,8 % ou, au pire 3 % fin 2012

En France, c'est assez différent :

Le déficit public de la France devrait s'établir en 2013 à 3,9% du produit intérieur brut (PIB), loin de l'objectif de 3% fixé par le gouvernement, selon des prévisions semestrielles du Fonds monétaire international (FMI) publiées ce mardi. Pour 2012, le déficit atteindrait 4,6%, ajoute le FMI, contre 4,4% comme la France s'est officiellement engagée auprès de ses partenaires européens. L'hexagone n'atteindrait donc le seuil des 3% qu'en 2014, avec un an de retard.
Si la situation n'empire pas, évidemment.

[Nombrilist]

Les prévisions du FMI sont fiables avec une marge d'erreur de 200%.

[mps]

Les prévisions du FMI sont fiables avec une marge d'erreur de 200%.

Il ne s'agit pas ici de prévisions du FMI, mais des banques centrales et des gouvernements.

[Nombrilist]

Tu ne lis même plus ce que tu écris ? On a encore franchi un cap, là.

[mps]

Tu ne lis même plus ce que tu écris ? On a encore franchi un cap, là.

Les prévisons belges viennent de la Banque Nationale, si tu peux lire.

Pour les françaises, le gouvernement prétend atteindre les 3 % fin 2013, mais en tablant sur une croissance à laquelle rien ne permet de croire. Bref, personne n'y croit, à commencer par vos différentes instances. Seul le FMI s'est risqué à une prédiction dont on sait déjà qu'elle était optimiste.

[El Fredo]

Europolis estime également que "la prévention des déséquilibres macroéconomiques", adoptée par l'UE, "ne s'appuie sur aucune justification légale et de ce fait pénalise le succès des exportations allemandes".

Traduction : les Allemands sont parfaitement conscients de vivre sur la bête grâce à une inflation inexistante, des taux d'intérêts négatifs, et des déséquilibres macroéconomiques en faveur du centre et au détriment de la périphérie, et ont envie que ça continue. Et pour ça ils vont continuer à nous chanter la petite musique inepte et moralisante du laxisme des cueilleurs d'olives du Club Med' jusqu'à ce qu'on soit tous morts.

[politicien]

Bonjour,

Le ministre autrichien des Affaires étrangères demande que soit créé dans la zone euro un mécanisme visant à exclure un pays qui ne respecterait pas les critères de convergence.

"Nous avons besoin de trouver les moyens nous permettant d'éjecter quelqu'un de la zone euro", lance le ministre autrichien des Affaires étrangères, Michael Spindelegger, le vice chancelier et ministres des Affaires étrangères autrichien, dans une interview au quotidien Kurier, à paraître vendredi. Ce mécanisme serait destiné aux pays "qui ne respectent pas leurs engagements". Il nécessite, a-t-il dit, un changement des traités de l'Union européenne --un processus qui pourrait facilement prendre cinq ans selon lui.

(...)

L'intégralité de cet article sur La Tribune.fr

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[Incognito]

J'en pense que la zone Euro n'aura pas besoin de ce mécanisme. Cela va se faire tout seul.

[mps]

Je crois au contraire que ce serait salutaire sans même devoir être utilisé.

Personne n'en voudra à un pays méritant qui arrive un peu court, mais cela permettra de mettre les jean-foutres devant leurs responsabilités.

[Incognito]

Dès qu'un des pays attaqués sortira de l'Euro, vous vous apercevrez que les jean-foutres ne sont pas ceux que vous croyez.

[mps]

Dès qu'un des pays attaqués sortira de l'Euro, vous vous apercevrez que les jean-foutres ne sont pas ceux que vous croyez.

Incognito, cessons ces messages subliminaux.

Les paniers percés se ruent tous sur les théories consumméristes pour ne rien changer à leurs sales habitudes démagogiques, s'imaginent qu'un pays peut s'enrichir sur sa consommation intérieure (!), et remballent les problèmes aux générations futures.

Il est heureux qu'ils n'aient strictement rien à dire, et qu'on les laisse à leurs délires.

Je constate simplement que les pays qui redressent la barre ont d'ores et déjà, sauf dans les cas pathologiques, des indices très supérieurs à ceux qui continuent à jouer la consommation.

Vous chantez ? J'en suis fort aise. Vous danserez demain ... devant le buffet

[albert]

Le ministre autrichien des affaires étrangères dit que "Créer un tel mécanisme de sortie renforcerait la confiance des marchés dans l'euro" . C’est probablement l’inverse : car ce mécanisme signifierait que l’appartenance à la zone euro n’est pas irréversible, les marchés anticiperaient donc la sortie de l’euro des pays en difficulté en spéculant contre eux. C’est déjà ce qu’ils font, d’ailleurs. Mais ça confirmerait qu’ils ont raison, et ça les encourageraient à continuer à parier contre l’euro.

[mps]

Oui, bien vu, mais de serait deux raisons plutôt qu'une de se mettre droit.

Les marchés verraient vite que l'UE n'expulse pas les "accidentés" bugétaires, mais bien les dérives de mauvaise volonté.