La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

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La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par politicien » 15 juin 2012, 13:31:36

Bonjour,
Alors que les taux d'emprunt de l'Espagne et de l'Italie s'envolent, la France et l'Allemagne s'opposent sur la sortie de crise. Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg s'en prennent ouvertement à Angela Merkel.

À trois jours d'élections à haut risque en Grèce, les marchés sont fébriles, les taux d'emprunt de l'Espagne et de l'Italie s'envolent, mais l'Europe est aux abonnés absents, paralysée par une opposition frontale entre Paris et Berlin.

Jeudi, les rendements des obligations espagnoles à 10 ans ont atteint 7%, un niveau historique. Sceptiques à l'égard du plan de sauvetage des banques, qui fait jouer au gouvernement espagnol le rôle d'ultime garant du prêt de secours de 100 milliards d'euros, les marchés parient sur un sauvetage d'État qui serait très onéreux pour l'Europe. Par effet de contagion, l'Italie, troisième économie de la zone euro, a vu ses taux d'emprunt grimper à plus de 6 %, un record sur six mois. Dans la tourmente, l'Espagne entraîne aussi l'Italie, troisième économie de la zone euro, qui voit ses taux d'emprunt grimper à plus de 6%, un record sur six mois.

Face à cette situation, l'Europe n'a pas de réponse commune rassurante pour les marchés. Et pour cause: la France et l'Allemagne ne sont plus du tout sur la même longueur d'onde.

(...)

Endettement et «manque de compétitivité»
Les solutions «faciles» dénoncées par la chancelière - les euro-obligations et l'union bancaire - ne peuvent être que l'aboutissement d'un processus d'intégration, estime-t-on à Berlin. «Nous ne faisons pas de la politique pour les marchés, mais pour l'avenir des hommes», a insisté Angela Merkel, rappelant que les «mécanismes de mutualisation de la dette sont non seulement anticonstitutionnels (au regard de la loi fondamentale allemande), mais aussi contre-productifs».

(...)
L'intégralité de cet article sur Le Figaro.fr
La tension monte entre la France et l'Allemagne. La chancelière allemande Angela Merkel a déploré vendredi un "manque de confiance entre les acteurs" de la zone euro et estimé qu'opposer la croissance à la rigueur budgétaire était "un faux débat".

"C'est n'importe quoi" d'opposer ces concepts, a déclaré Mme Merkel à Berlin devant la fédération des entreprises familiales allemandes, martelant que l'Allemagne "ne se laissera pas convaincre par des solutions rapides comme les euro-obligations" ou l'introduction d'un fonds commun de garanties bancaires en Europe. "La médiocrité ne doit pas devenir l'étalon", a-t-elle averti.

(...)

Elle a égratigné au passage la France, appelant à observer "l'évolution du coût du travail en France et en Allemagne", une manière de louer les efforts de réformes faits par l'Allemagne, et l'avantage de cette dernière en terme de compétitivité. "Il n'y aura pas de bonne union économique et monétaire sans union politique", synonyme d'abandon de souveraineté, a-t-elle par ailleurs affirmé, ajoutant: "je ne peux pas vouloir des euro-obligations et refuser tout contrôle" sur les budgets nationaux.

(...)

La franchise "est nécessaire entre partenaires, je dirais aussi entre amis, c'est vrai en particulier avec l'Allemagne", a-t-il souligné. Interrogé sur la teneur du message qu'il a envoyé à Angela Merkel jeudi en l'invitant à ne pas "se laisser aller à des formules simplistes", M. Ayrault a jugé que ce n'était pas "un problème de fermeté, c'est un problème de clarté". "L'Allemagne a une situation meilleure que les autres, il faut l'admettre, je dirai même le saluer aussi, elle a fait des efforts", a-t-il déclaré. "Mais en même temps, nos intérêts sont intimement liés et notre destin est le même, donc je crois qu'il faut se parler pour rapprocher les points de vue". "Sans croissance, même si vous prenez des initiatives de réduction de dette, vous ne vous en sortez pas", a-t-il martelé.
L'intégralité de cet article sur L'expansion.fr
Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par El Fredo » 15 juin 2012, 14:16:36

Elle me fait bien marrer Merkel avec son argument de "l'évolution du coût du travail en France et en Allemagne". Sachant que l'essentiel des échanges se fait intra-zone euro, si tous les pays avaient suivi la même politique comme elle le souhaite ouvertement, ça en aurait globalement annulé les effets. Si l'Allemagne s'en sort mieux (pour l'instant, merci les autres pays de la zone vers lesquels elle exporte), c'est uniquement parce qu'elle est la seule à l'avoir appliquée. C'est aussi stupide que si elle demandait à tous les pays de la zone d'avoir une balance commerciale positive.
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mps
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Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par mps » 15 juin 2012, 16:21:04

C'est fou cette panique médiatique permanente et cette fixette sur Merkel.

La presse critique l'effet déprimant des agences de notation, mais fait pareil, en tout aussi c...

Où sont les articles sur les pays qui se redressent, se portent de mieux en mieux, réalisent de véritables performances internationales ?
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Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par Nombrilist » 15 juin 2012, 18:50:36

+1 avec El Fredo.

Cobalt

Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par Cobalt » 15 juin 2012, 19:03:10

Peut être,mais alors qu'on ne lui demande pas de pognon^^

pierre30
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Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par pierre30 » 15 juin 2012, 19:06:58

Il faut voter ? Franchement je ne sais pas quelle est la bonne solution. Je penche plutôt pour la thèse de mps.

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Narbonne
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Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par Narbonne » 15 juin 2012, 19:19:59

A ce stade,
- l'europe veut une europe financiere (comme les anglais). Comment se fait il qu'on subventionne des banquettes et qu'on fasse rien pour l'industrie?
- les salariés sont traités de plus en plus mal : pouvoir d'achat en berne, fort chomage, amortisseurs sociaux en declin.
Il faut mettre tout ce beau monde dehors. Ca suffit, on a assez rigolé.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

Cobalt

Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par Cobalt » 15 juin 2012, 19:35:52

C'est combien d'emploi le secteur bancaire ? que fait-on des petits épargnants ?

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Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par El Fredo » 15 juin 2012, 19:44:12

Les économies des petits épargnants sont garanties par l'Etat (à concurrence de 100k€ ou un truc du genre), pas de souci de ce côté.
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Cobalt

Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par Cobalt » 15 juin 2012, 19:51:15

Qu'ils disent^^

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Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par politicien » 15 juin 2012, 19:57:17

Bonjour,
De part et d’autre du Rhin, les gesticulations évoquent un refroidissement de la relation franco-allemande. Dernier épisode en date la déclaration d’Angela Merkel, rappelant fermement, sur ses terres, son attachement à la stabilité, et interprétée par certains comme un tour de vis.

En fait, il y a deux chancelières, la leader toute puissante sur laquelle le monde a les yeux rivés pour sauver l’Europe. Et la patronne d’une coalition remuante, dont le partenaire minoritaire, le parti libéral, fait de la surenchère permanente. Et dont l’opinion publique réclame sans cesse des gages.

(...)

La visite à Paris de trois leaders du SPD a fait tiquer Merkel
Depuis bientôt trois ans, la chancelière a accepté des avancées sur le front européen, parfois au-delà de ce que les spécialistes attendaient, mais à chaque fois, en prenant son temps, en s’assurant pas à pas que les Allemands comprenaient et que le Parlement allait l’épauler. Notre voisin n’est pas en régime présidentiel. Jeudi, elle a fait de même en rappelant son attachement à la stabilité, gage d’une confiance indispensable à la zone euro.

(...)

Chacun dans son pays, ils ont leur épouvantail
Mais tout cela tient beaucoup au jeu politique à la veille d’échéances importantes. Les législatives en France, d’abord. Ce qui explique qu’un conservateur germanophile comme Bruno Lemaire (cliquez ici pour voir son interview) ait soufflé sur les braises ce vendredi dans un entretien sur Public Sénat. Il y a aussi des échéances cruciales pour le Continent européen : les élections législatives en Grèce et le sommet des 28 et 29 juin. Il s’agit à la fois d’envoyer des signaux à Athènes (attention aux conséquences désastreuses si l’extrême gauche gagne) et de faire valoir les positions de chacun.

Car, chacun dans son pays a son épouvantail. Pour François Hollande le nouveau traité n’est pas acceptable, s’il n’est pas accompagné d’une dose de stimulation de la croissance. Pour Angela Merkel le mot "eurobonds" est devenu un objet de tractation politique. Elle sait que, tant qu’elle les refusera, elle aura les libéraux plus ou moins en ordre de marche derrière elle. Mais, elle sait aussi qu’elle peut compter sur l’opposition ferme des sociaux-démocrates à l’introduction des eurobonds à court terme. La Troika l’a réaffirmé avant-hier.

Paris et Berlin devraient finir par s’entendre. Ils n’ont pas le choix.
(...)

D’ailleurs pendant la campagne, alors qu’officiellement il n’y avait aucun lien entre ses équipes et la chancellerie, des relations se tissaient dans l’ombre.

Beaucoup de couples ont connu des ratés au départ
Le Président français n’est-il pas parti à Berlin rencontrer Angela Merkel, le soir même de son investiture, suivi quelques jours plus tard par son ministre des finances, Pierre Moscovici, qui a fait connaissance de son homologue Wolfgang Schäuble ? On a bien vu le sourire légèrement ironique du grand argentier, qui en était à son troisième collègue français en deux ans, et qui garde une tendresse pour Christine Lagarde.
(...)

Un projet d'accord est en cours de finalisation
Aujourd’hui, malgré les déclarations tapageuses et la dramaturgie, en coulisses, les diplomates français et allemands s’activent. "On n’est pas très loin les uns des autres", assure même un haut fonctionnaire berlinois. Dans la capitale allemande, un projet d’accord circule, qui inclut les propositions que le candidat Hollande avait faites sur l’Europe (notamment avec le recours à la BEI, la réallocation des fonds structurels, les project bonds). Ça coincerait encore sur le rôle futur de la Banque centrale européenne.

En attendant François Hollande et Angela Merkel ne vont cesser de se voir. A Los Cabos, au G20 mexicain, lundi et mardi prochains, le 22 juin à Rome, à l’invitation de Mario Monti, puis au sommet de Bruxelles à la fin du mois. Il y aura aussi le 8 juillet. La chancelière assistera avec François Hollande à une messe à la cathédrale de Reims. Cette communion lancera les festivités du 50è anniversaire du traité de l’Elysée. Celui que de Gaulle et Adenauer ont signé le 22 janvier 1963 pour sceller la réconciliation franco-allemande.
L'intégralité de cet article sur Challenges.fr
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Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par Narbonne » 15 juin 2012, 22:20:25

La garantie de l'etat est un concept qui me fait sourire. Pour rembourser l'etat devra emprunter et qui lui pretera si la situation devient vraiment grave?
Hollande essaue de faire avancer les choses. Soyons patients.

PS : le secteur bancaire emploie entre 400 000 et 500 000 salariés
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Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par mps » 15 juin 2012, 23:13:43

Je crois que vous ne comprenez pas ce qu'il se passe.

Tous les pays s'imposent une austérité, et doivent en rendre compte à leurs citoyens.
Lesquels comprennent fort bien qu'il faut revenir à la raison, mais demandent que chaque cent soit justifié.

Merkel est dans la même situation que la plupart des chefs d'Etat, et si elle a joué un jeu très dynamique avec Sarkozy, c'est à la fois parce que leurs objectifs convergeaient avec ceux de tous les pays européens, et de leurs populations.

Le partenaire change, et s'amène à sa place un président en disharmonie totale avec le reste des partenaires, qui parle d'économies au futur indéterminé, et de pognon à dépenser tout de suite ...

Un discours que l'on a déjà entendu des grecs, et qui nous a coûté assez cher. Basta.

Alors,n même si votre vue ne porte pas plus loin que Merkel, sachez qu'elle a derrnière elle la quasi totalité des pays et des peuples d'Europe. Lesquels veulent bien encore de saigner provisoirement pour donner un coup de pouce à des gens "accidentés" et volontaires, mais certainement pas pour des prodigues décérébrés.
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Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par Narbonne » 16 juin 2012, 07:03:16

Je suis loin d'etre convainçu que les populations de la grece, du portugal, de l'espagne, de l'italie et de la france soient d'accord avec Merkel. De même la population allemande va elle suivre Merkel ?
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: La crise s'aggrave, l'Europe se déchire

Message non lu par mps » 16 juin 2012, 08:38:15

Narbonne a écrit :Je suis loin d'etre convainçu que les populations de la grece, du portugal, de l'espagne, de l'italie et de la france soient d'accord avec Merkel. De même la population allemande va elle suivre Merkel ?
Tant pis si tu n'es pas convaincu ;)

La Grèce, tu as raison, c'est n'importe quoi ! Une population en plein déni, un Etat totalement fauché, des gens avec plein de pognon dans les poches, la négation fiscale pure, le chacun pour soi et dieu pour tous ... du moment qu'on ne change rien à nos mauvaises habitudes ... Quel que soit le résultat du vote, elle voudra rester dans l'UE, mais uniquement dans l'espoir d'encore la vampiriser.

Le Portugal, au contaire, c'est le pays qui a débarqué les socialistes sur l'heure, quand il a découvert les trous masqués colossaux qu'ils avaient créés. Donc, c'est la guigne, la résignation, le passage obligé, mais le chemin d'un redressement qui sera dur.

L'Espagne, à peu près pareil, même si là le drame n'a qu'une cause, les folies immobilières. On parle toujours des banques qui les ont financées, des promoteurs qui les ont menées, mais pas asez du gouvernement socialiste qui croyait dur comme fer que l'essentiel était de "créer de l'emploi" dans le batiment pour résorber le chômage. Une activité artificielle ne génère jamais la richesse, quelle que soit la théorie de Krugman. Désarroi récupéré par "les indignés" hautement médiatisés, mais pendant qu'ils gueulent dans les rues, des millions de gens travaillent, exportent, redressent.

L'Italie, c'est un pont de rencontre avec une culture de travail, d'artisanat, de productions industrielles parfois géniales, et de joyeux bordel flambeur sur fond de fraude fiscale hallucinante. 150 milliards par an !!! Du plus riche au plus pauvre ... Là, ce sont les mentalités qu'il faut changer, ce qui ne va jamais sans peine. Mais rajouter quelques milliards à la fête n'aura aucun effet.

Reste la France. Un pays qui a toutes les qualités pour réussir, dans une large partie de sa population : les 50 % qui ont voté à droite, et un pourcentage sérieux de gens qui ont voté à gauche "parce qu'ils croyaient que Sarkozy était méchant". Mais il y a aussi une minorité assez importante de gens, généralement qui n'ont rien à perdre, et qui se sont embarqués dans l'aventure des "riches qui allaient tout payer" et attendent, contre toute évidence, une vie encore plus facile et mieux dotée en cadeaux. Le gouvernement va donc sans cesse osciller entre dépenses et prodigalité hors moyens pour entretenir ces rêves, et nécessiter de redresser le tir budgétaire. Une trajectoire incertaine et zigzaguante qui va expaspérer les partenaires européens, déprimer les capitaux, et provoquer insatisfaction et grèves de rêves déçus chez ceux qui attendaient d'avantage ... Tout cela aboutira à un tas de "mesures" distrayantes, mais qui reviendront à faire du surplace et à perdre du temps et de l'argent. Hollande l'a bien compris, et tente de faire entretenir la "poule française" par des mécènes étrangers, mais c'est peine perdue.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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