Dette publique, dette publique... Et la dette privée alors ?

[Nombrilist]

Tout nos emmerdements proviennent d'une seule règle: l'obligation de passer par des banques privées pour emprunter. A quoi s'ajoute en Europe la quasi-impossibilité de créer de la monnaie.

[Lucas]

Ce n'est pas le cas en France. C'est, en revanche, le cas en Espagne.

Oui mais la crise provient en partie de là non ?

[Nombrilist]

C'est quoi que tu trouves étrange exactement ?

[Lucas]

Ce que je trouve étrange c'est qu'on parle beaucoup de la dette publique, mais en réalité une partie de cette dette provient de la dette privée, c'est peut être de ce coté qu'il faudrait mettre des barrières, mieux encadrer.

[Nombrilist]

De ce côté là, en France on est très bons. Le total des créances mensuelles d'un ménage ne peut pas excéder 33% de ses revenus, en principe. Les banques y font très attention et c'est très bien ainsi.

[racaille]

Tout nos emmerdements proviennent d'une seule règle: l'obligation de passer par des banques privées pour emprunter. A quoi s'ajoute en Europe la quasi-impossibilité de créer de la monnaie.

Je suis évidemment d'accord. S'il y a bien une question taboue de nos jours c'est celle-ci. C'est le nerf de la guerre. Et comme l'ensemble des partis de gouvernement européens ne veulent pas en entendre parler - puisqu'ils défendent corps et âme la main des financiers qui les nourrissent -, la situation ne pourra être débloquée que lorsque les régimes politique européens deviendront réellement démocratiques, permettant ainsi aux citoyens de s'impliquer activement dans la reprise en main de leur devenir collectif. Autant dire que ce n'est pas demain la veille !

J'en profite pour poster ici cette excellente conférence d'Etienne Chouard et de Myret Zaki intitulée "l'Etat et les banques, les dessous d'un hold-up historique". Y est fait le constat que nos emmerdements financiers ne pourront prendre fin que par l'accession à la démocratie :

[BBvideo 600,350]http://www.youtube.com/watch?v=TLjq25_ayWM[/BBvideo]

[Narbonne]

Les banques limitent le taux d'endettement à 33% des revenus, mais les sociétés de credit à la consommation ne surveillent pas trop cela.

[Cobalt]

@ Racaille :Le seul parti qui propose la démocratie directe,c'est le FN en France.

[racaille]

Qu'est-ce que tu racontes Cobalt, tu as eu un AVC ce week-end ou quoi ?

La démocratie directe c'est est un régime dans lequel les citoyens créent eux-même la loi. Hors le FN n'a jamais proposé rien de tel. Ce parti est sur ce point de tradition boulangiste, c'est à dire qu'il veut fonctionner autour du plébiscite populaire du chef politique. Ca n'a absolument rien à voir avec la démocratie directe.

[Golgoth]

C'est de la dictature directe en fait

[racaille]

Oui voilà ! Exit les fameux "corps intermédiaires"

[Golgoth]

Oui, les salauds de syndicats, associations tousssa. Testé et approuvé dans ma commune par Mégret.

[mps]

Formidable, la démocratie directe !

Cela consiste à banir toute réflexion au profit des "émotions".

[racaille]

Ca c'est ton point de vue, qui consiste à dire que les citoyens ont juste assez de cervelle pour glisser le bon bulletin dans l'urne.

[El Fredo]

"Non, on les incite à réfléchir avant"

Et tu m'expliques comment un étudiant peut savoir a priori si il va réussir, Mme Irma ?

Pourquoi crois-tu qu'il n'y a que très peu d'échecs dans les universités américaines ?

Ah oui, quand même... Quand on n'a aucune idée de l'ampleur d'un phénomène, on évite de balancer des généralités de ce genre :
http://www.parentscountdowntocollegecoa ... -drop-out/


http://www.brighthub.com/education/coll ... 82378.aspx

Although there are exceptions, most students begin college with every intention of graduating, but the percent of first year college dropouts is alarmingly high. In fact, approximately 35 percent of students who enter college will drop out during the first year. Moreover, according to a 2005 report issued by The Education Trust, a Washington-based nonprofit group, only 63 percent of students who enroll in a four-year university will earn a degree, and it will take them an average of six years to do so. The other 37 percent will either drop out of college before finishing or else flunk out of their programs of study. (USA Today).

More recently, however, Mary Beth Marklein, writing for USA Today, reports that nationally, four-year colleges graduated an average of only 53-percent of entering students within six years, and graduation rates of less than 30-percent are often the case, according to a report by the American Enterprise Institute, “a conservative think tank” (2011).

35% des étudiants quittent la fac dès la la première année.
En 2005, 63% des étudiants suivant un cursus de 4 ans sortent avec un diplôme au bout de 6 ans en moyenne.
En 2011, ils ne sont plus que 53% à avoir obtenir un diplôme 6 ans après leur entrée.
Des taux de réussite de 30% sont très fréquents.